Oui monsieur le Préfet,discutez encore si vous voulez , mais rétablissez les bus s'il-vous-plait. Merci !


Rédigé le Mercredi 18 Avril 2018 à 15:50 |
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Nous avions dit assez il a quelques jours. Assez de ne pas avoir des bus pour "chawayé des maléré". Voilà 15 jours que la Martinique est bloquée. Oui à la discussion, oui à l’épuisement du dialogue, mais non au dialogue sous embargo.


Non à la discussion sous contrainte. Non à l'échange par obligation. Nous avions demandé au Préfet, de rétablir le transport dans l'un de nos éditoriaux.

Le communiqué de presse du préfet.

Mouvement social impactant le réseau Mozaïk depuis le début du conflit social, qui concerne la CFTU, les services de l'Etat, sous l'égide du Préfet de la Martinique, ont eu pour objectif de favoriser la reprise du fonctionnement du réseau, au bénéfice des usagers, en restaurant le dialogue entre les parties prenantes.

C’est ainsi que, dès les premiers jours du conflit, les différents protagonistes ont été reçus en préfecture pour présenter leurs arguments. Force a été de constater que le dialogue social indispensable n'avait pas été établi par l'organisateur de ces transports, la CFTU, en amont du nouveau marché entré en vigueur le 1er avril. Cela est très clairement apparu à travers les propos des représentants des salariés et des représentants du groupement des transporteurs sortants.

Les services de l’État, DEAL et DIECCTE ont donc suppléé la carence de la CFTU en invitant toutes les parties à la négociation. Il faut toujours donner sa chance au dialogue social. Le concours de la force publique ne peut se concevoir que lorsqu’ il y a eu une véritable négociation préalable. Dix rencontres ont été organisées par l’État depuis le 4 avril. Toutes les parties-prenantes ont participé activement à ces négociations et ont jusqu'à présent manifesté leur volonté d'aboutir.

Le Prefet de la Martinique appelle maintenant à une reprise rapide du travail parce que les habitants de l'agglomération de Fort-de-France ont droit à la reprise du service. L’état des négociations le permet aujourd'hui.


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