Singularité de la structure familiale et ses impacts
La structure des familles martiniquaises revêt un caractère tout à fait spécifique. Croissance continue du nombre de familles monoparentales (en majorité féminines et jeunes). Plus de 46% des enfants martiniquais sont concernés.
Plus de 25% des ménages sont des familles monoparentales et près de 40% des ménages constitués d’une famille. Ces familles sont constituées d’une mère et de ses enfants en grande majorité. Une part importante de ces femmes est sans emploi. Il s’agit là d’un des facteurs de pauvreté tant générale qu’infantile car ce type de famille est particulièrement concerné par les phénomènes de précarité. Les taux de scolarisation (55,4%) comme ceux des sorties sans diplôme du système éducatif (12,8%) illustrent les effets d’une telle situation.
On peut aussi souligner la forte progression des personnes vivant seules : 25% des ménages en 1999, plus de 31% en 2009. C’est un des effets du vieillissement mais dans le contexte martiniquais cela souligne aussi une évolution sociétale profonde avec le fort recul des formes traditionnelles d’accueil des personnes âgées au sein de la famille.
Plus de 25% des ménages sont des familles monoparentales et près de 40% des ménages constitués d’une famille. Ces familles sont constituées d’une mère et de ses enfants en grande majorité. Une part importante de ces femmes est sans emploi. Il s’agit là d’un des facteurs de pauvreté tant générale qu’infantile car ce type de famille est particulièrement concerné par les phénomènes de précarité. Les taux de scolarisation (55,4%) comme ceux des sorties sans diplôme du système éducatif (12,8%) illustrent les effets d’une telle situation.
On peut aussi souligner la forte progression des personnes vivant seules : 25% des ménages en 1999, plus de 31% en 2009. C’est un des effets du vieillissement mais dans le contexte martiniquais cela souligne aussi une évolution sociétale profonde avec le fort recul des formes traditionnelles d’accueil des personnes âgées au sein de la famille.
La population martiniquaise connaît deux phénomènes majeurs qui sont liés :
une croissance démographique ralentie : le taux d’accroissement annuel moyen de la population sur la période 1999-2008 est de 0,47 % (0,72% due au solde naturel et -0,25% due au solde migratoire),
un phénomène de vieillissement correspondant à un double mouvement :
un nombre croissant de jeunes (- de 30 ans) en partance pour suivre une formation non dispensée sur place ou par nécessité économique, vu le taux de
chômage de 20,8% en 2011.
le retour de personnes ayant atteint l’âge de la retraite.
Selon les scénarii de l’INSEE, la dynamique de vieillissement pourrait porter la part des 60 ans et plus à une fourchette comprise entre 28 et 31% de la population à l’horizon 2030
un phénomène de vieillissement correspondant à un double mouvement :
un nombre croissant de jeunes (- de 30 ans) en partance pour suivre une formation non dispensée sur place ou par nécessité économique, vu le taux de
chômage de 20,8% en 2011.
le retour de personnes ayant atteint l’âge de la retraite.
Selon les scénarii de l’INSEE, la dynamique de vieillissement pourrait porter la part des 60 ans et plus à une fourchette comprise entre 28 et 31% de la population à l’horizon 2030