. Tjò, en wolof, signifie dans le langage courant 'petite quantité', ou 'petit morceau'. En créole, il se définit de différentes façons, allant jusqu’à avoir un sens contraire puisque signifiant parfois ‘beaucoup’.
« Tjòtjò » de son côté est un verbe créole que l'on n'entend presque plus, qui signifie de nos jours 'écraser', 'battre'. Tjòtjò un linge sale sur une pierre à la rivière consistait à le battre sommairement pour en tirer la saleté. Au sens étymologique du terme (toujours wòlòf), il signifiait déjà 'rendre menu', 'écrabouiller'. Autre mot de la même lignée, 'tchòl', qui traduit 'résidu', 'ce qui reste', 'dont la qualité s'amenuise'.
« Tjòlòlò » en découle. Le tjòlòlò, du temps de l’esclavage, était le marc de café que le maître jetait, que l'esclave récupérait pour tenter de se couler à son tour un petit noir sans saveur (il lui était interdit de prendre le café du caféier). Tjòlòlò signifie de nos jours ‘édulcoré’. Ex : Jakumbé ka jwé an mizik tjòlòlò, bagay pou touris ! (Le groupe Jakumbé joue une musique édulcorée, juste pour les touristes !).
Il reste encore pas mal de mots issus de cette même veine africaine, dont le fameux « tjòkanblòk », que nous aborderons dimensiplétadié. An bon ti lajounen ba tout moun laliwonn latè !
« Tjòtjò » de son côté est un verbe créole que l'on n'entend presque plus, qui signifie de nos jours 'écraser', 'battre'. Tjòtjò un linge sale sur une pierre à la rivière consistait à le battre sommairement pour en tirer la saleté. Au sens étymologique du terme (toujours wòlòf), il signifiait déjà 'rendre menu', 'écrabouiller'. Autre mot de la même lignée, 'tchòl', qui traduit 'résidu', 'ce qui reste', 'dont la qualité s'amenuise'.
« Tjòlòlò » en découle. Le tjòlòlò, du temps de l’esclavage, était le marc de café que le maître jetait, que l'esclave récupérait pour tenter de se couler à son tour un petit noir sans saveur (il lui était interdit de prendre le café du caféier). Tjòlòlò signifie de nos jours ‘édulcoré’. Ex : Jakumbé ka jwé an mizik tjòlòlò, bagay pou touris ! (Le groupe Jakumbé joue une musique édulcorée, juste pour les touristes !).
Il reste encore pas mal de mots issus de cette même veine africaine, dont le fameux « tjòkanblòk », que nous aborderons dimensiplétadié. An bon ti lajounen ba tout moun laliwonn latè !