Momo, Ignace, cousins comme frères....mis à l'honneur par René Lise !


Rédigé le Mardi 12 Février 2019 à 14:13 |
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Eia Victor, c'est ainsi que René Lise Cimper, nous a informé de son intention de mettre à l'honneur deux montres sacrés de la radio: Momo et Ignace. Ensemble nous avons cherché à regrouper , puis à recouper les informations qui venaient à nous dans le plus grand secret.


Et le grand jour arriva, samedi 9 à l'occasion de la semaine anniversaire de Momo et Ignace, respectivement Maurice Pastel, et Jean Pierre Pastel, ces derniers ont été mis à l'honneur sur les antennes de Martinique première.

Les Pastel sont effectivement de souche pilotine. Il y a des Pastel à St-Esprit à Saint-Pierre, en Guyane mais la souche est pilotine plus précisément dans les quartiers Josseau et Ravine Couresse. "Cé bon gens la viè pilot", comme on a tendance à dire.

Quel est leur lien de parenté ?

La maman de Momo c’est la sœur du père d’Ignace qui est dernière « Tantante » en vie elle a 98 ans ,le 1 Août c’est son anniversaire. Le père Pastel ,le père d’Ignace est décédé ,il avait 36 ans et avait conçu avec sa femme 7 enfants. Son souhait était d’avoir une équipe de foot. Monsieur Pastel père était secrétaire général de mairie et a travaillé à Rivière- Pilote, Saint Esprit, et Lamentin. C’était donc ce qui s’appelait à l’époque un érudit.

La maman d'Ignace elle, était institutrice pendant 45 ans principalement en cours préparatoire , elle a terminé sa carrière à Fort de France à Carénage et à Dillon. Elle à le mérite d’avoir élevé sa famille de 7 enfants seule, puisque le père d’Ignace est mort alors que ce dernier n’avait que 3 ans.

Momo lui ,sa maman travaillait à PRISUNIC, l’un des premiers grands magasins dont ce type d’installation était le précurseur de ce que nous appelons les centres commerciaux. Momo et sa maman sont un couple fusionnel et c’est parce qu’elle devait travailler à Fort de France que cette dernière a habité à la Rue Bertin derrière l’Olympia et après à Cité Dillon.

C’est entre autre pour cela que Momo a beaucoup d’amis sur Dillon, où dans ce contexte urbain il aura fait sa jeunesse. Enfant unique de sa mère, Momo est ce que l’on appelle un enfant gâté et donc le petit gâté de la maison d’où une enfance très heureuse, et insouciante d’où lui vient certainement sa joie, connue de tous.

Les frères Pastel considèrent Momo comme leur huitième Frère.


Les Frères Pastel considèrent Momo comme leur huitième Frère.

Momo el unico !
Les frères Pastel c’est Georges, médecin, Emile qui terminait sa carrière comme proviseur mais qui a été le premier animateur de musique salsa sur RADIO Martinique . On ne parlait pas encore de RFO, Henry Pastel c’est le troisième qui est très connu dans le monde politique d’une part, mais qui outre les fonctions de directeur de cabinet de Claude Lise a été professeur d’anglais. Il a été parmi les premiers en Martinique à parler de tourisme.

Ce dernier a aussi fait de la radio puisqu’ il a été l’un des premier journaliste sur RLDM, son nom d’antenne étant Tuco Hernandez. Michel lui est le 4 ème, il est décédé brutalement suite à un problème de santé et était un tromboniste apprécié de toute la Martinique. Ce qui s’appelle un type sans ennemi.

Puis vient IGNACE ; De son vrai nom jean-Pierre. Sa famille ne l'appelle pas Ignace , mais jean-Pierre. Né en 1948 dans la maison familiale pilotine comme sa propre mère, Ignace a une particularité ; quand il aime il aime et quand il n’aime pas il n’aime pas.

Sa sensibilité à fleur de peau est souvent cachée par une distanciation relative, mais quand on est dans son carré, on y est. Ses petites écoles c’est à Rivière-Pilote qu'il les passe et suit la descente vers Fort de France vers les années 58 59 pour sa 6 ème un peu comme en Provence , on monte à Paris. Sa quatrième se passe en France, sa mère étant en congé administratif. Toute la famille et les valises, se retrouvent à Paris.

Son année à Paris en 1960 1961 lui donne très certainement une autre vision du monde mais il revient en 3 ème au lycée Schoelcher. Sa mère elle, le "poto mitan" de la famille est mutée à Fort de France. La famille Pastel habite à Terre Sainville, c’est à l’époque la première banlieue de Fort de France, Césaire est déjà maire de la ville capitale. C’est plus précisément à la rue Joseph Del que la famille élit domicile et on suppose le travail d’une maman pour élever des enfants, 7 dont 6 garçons à fort caractère.

Entre les garçons, arrive une fille prénommée Marie-Andrée. La fille aimée adulée protégée par une meute de garçons dont le dernier Abel ,qui lui est en France actuellement en retraite ,et qui a fini sa carrière à Aubervilliers comme économe de d’établissement scolaire.

Momo lui, le 8 ème des frères, mais cousin par ailleurs est né au Marin. Un 6 février. Pour le définir avant la radio on peut dire que Momo est un jeune Foyalais qui connait bien les habitudes de la ville mais dont l’ancrage traditionnel de la maman en fait un vrai Martiniquais. Avant la Radio Momo est vendeur. Vendeur de peinture. Il officie dans la peinture au bord de mer chez Siapoc. Ce qui l’a emmené à la radio c’est Ignace.

Quand le public les a-t-il entendus pour la première fois sur un antenne radio et laquelle ?


Jean Claude Asselin De Bauville directeur d’antenne, assureur, pilote d’avion, jeune mulâtre à réseau est coordinateur de ce qui deviendra l’une des plus belle aventure radio, JCADB recherchait un animateur, et Momo devient le protégé d’Ignace. Ignace lui était arrivé quelques années avant, il travaillait à la sécurité sociale de la Martinique.

Un des plus grand moment de radio d'Ignace
On ne le sait pas mais la voix d’Ignace est avant tout une voix de chanteur et ce dernier aura été parmi les leaders de la première version du groupe Malavoi. Est-ce de là que vient son amour de la musique, mais considérant qu’il préférait se retrouver en back office , ce dernier à préféré promouvoir le monde artistique. Aujourd’hui c’est plus de 30 ans de radio d’animation et de jovialité. Momo El unico, comme il aime à le dire ,aura réveillé pendant des années la Martinique plaçant chaque fois RCI en médiamétrie à des places que le service public pourrait envier à la petite station de la Croix de Bellevue. Si ce n’était sa contrainte de service public justement.

A RCI, Momo est spécialisé sur les matinales et les jeux. C’est dans les matinales qu’il aura excellé, qui n’a pas été réveillé par Momo.? Dans les matinales, il y a l’énergie qu’il faut savoir avoir, mais la plus grande performance de Momo aura été de durer aussi longtemps et face à un autre challenger en provenance de RCI et dont le talent n’avait pas d'égal ,Albert.

Alors qu’Ignace c’est l’artistique, la musique les arts la culture ,Momo lui c’est par excellence l’animateur événementiel. Ce n’est pas par hasard qu’il est régulièrement et depuis longtemps l’animateur de la caravane du Tour Cycliste de la Martinique.

La première tranche d’Ignace c’est midi 15 heures, le nom de la tranche c’était trempage, un nom bien trempé mais mais bien en phase avec le cœur du pays. Dans cette tranche il a développé des modules Makrélaj , Pawol cé van mais l’émission dont il est le plus fier c’est salon 89, une nocturne de 21 heures à 24 heures. La plus populaire de toutes Makrélaj avec un slogan "Assise kouté ouvé radio fô ", Nous sommes vers les années 80 , Mitterrand libère la FM Albert ti siwé est déjà dans la place pour boite à vitesse, Mano est dans tout le pays en déplacement et la nuit appartient à Baltazar. On n'est pas encore dans la période des héritiers, mais bien dans celle des fondateurs et la sauce prend, jusqu’à faire de RCI la première radio commerciale du pays Martinique.


Aux environs des années 83 84 , c’est le début de Momo. Son sens du contact, sa bonhomie, et certainement son amour des gens font de lui un animateur populaire. Sa joie de vivre, il est un joyeux luron, disons qu’il sait oublier ses problèmes et faire les autres oublier les leurs. Très apprécié dans les centres commerciaux, il sait mettre l’ambiance et faire venir le chaland. Rappelez-vous son premier métier : Vendeur.

Une nouvelle ambition, un nouveau projet !
Ignace part de RCI en 1990, dix ans après son arrivée. Une grosse envie d’autre chose. D’ aller voir plus loin. Et pourquoi pas pas à Sainte-Lucie. Il abandonne l’antenne où il est chargé de RCI production pour lancer une discothèque à Sainte-Lucie. Plusieurs Martiniquais ont pris un local mais le centre commercial de bois Dorange n’a jamais ouvert entre Rodney Bay et Castries, et les vestiges d’un gros-œuvre jamais terminé sont encore là pour témoigner de la promptitude du projet

Mais c’est en Martinique que son talent de manager de discothèque et de mise en relation d’artistes s’exprime. En fait Ignace est directeur artistique et le monde du spectacle se l’arrache. Il continue d’inventer des concepts, déplace les spectacles du Carbet à Sainte-Luce, mais il garde son principe: ne faire que jusqu’à ce que le défi l’excite. Ignace a besoin de challenge, Le queens, le zipps, le chalet, et une relation indéfectible avec le monde du spectacle qui le porte en respect. L’expérience la plus longue et la plus expressive de ce qu’il aime en radio, il l’aura fait avec Canal Antilles la radio de Serge Pognon. Là aussi le job sera fait avec passion, l’antenne sera belle, mais un jour encore il aura besoin d’autre chose.

Momo lui continue sa route sur RCI, il en devient même le directeur d’antenne comme Ignace d’ailleurs. Aujourd’hui ces joyeux lurons sont toujours en radio. Entre ce qui peut se dire et ce qui ne peut pas encore être dit, disons qu’Ignace a repris Makrélaj sur Radio Fusion à la demande de Jean-Marc Decrénie ainsi que son rendez-vous du lundi dont le nom est devenu salon privé qu’il aime à programmer sa radio internet MAKNET 1000 ;

Lui Momo a aussi sa radio Internet klamoxon, mais les bruits disent qu’il caresse d’autres ambitions dont on peut être certain qu’il n’en parlera pas avant qu’elles ne soient palpables. Momo est secret, c’est l’un de ses traits de caractère, disons pour faire plus simple que la vie lui a appris à marcher sur des œufs.

Voilà quelques infos croustillantes que René Lise et moi portons à votre connaissance, s’il fallait tout dire sur ces deux gugusses, il faudrait un roman à thème, voila donc deux princes charmants de la radio, Ignace et Momo à qui leur petit nom charmant va bien, tout à fait comme un gant.

Pour conclure on peut rappeler qu' Ignace est le père de deux enfants, une fille Nathalie infirmière et d'un fils Alexandre cuisinier. Momo lui aussi a un enfant, un grand garçon Allwin


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