France Antilles est de retour, à la satisfaction de tous, y compris de Jean Marc Remer dont un certain webzine satirique avait voulu faire croire que ce dernier, pourtant au ciel serait heureux de la disparition d'un média. Cette intention prêtée à l'ancien homme de presse est fausse. Car lui aussi serait heureux du retour en grâce de France-Antilles, même si c'est pour mieux le critiquer de nouveau.
Hé bien France-Antilles revient. Il est dans les kiosques ce matin. C'est à la fois une résurrection, autant qu'un retour à la normale dans un pays civilisé. Résurrection car France-Antilles revient de loin, de très loin. Mis en redressement judiciaire à deux reprises, liquidé 2 fois, c'est presqu'un miracle, que le retour de ce quotidien d'information. Un miracle voulu par la seule volonté gouvernementale de maintenir en place un quotidien aux Antilles. Des projets divers avaient pourtant fait l'objet d'études, y compris par certains personnels de l'entreprise pour relancer un nouveau journal. Tous ces projets ont arrêté leur course au remplacement à l'annonce du retour de Xavier Niel, un milliardaire français, déjà propriétaire de Nice Matin, du journal Le Monde, et également propriétaire de Free ,dans les repreneurs. Cet homme d'affaires est aussi l'instigateur de la plus grande Start-Up nation en France et devrait pouvoir trouver les mots pour faire revenir France Antilles dans l'aire de la digitalisation et pérenniser le journal.
Nous souhaitons donc un bon retour à France Antilles, et sommes heureux de savoir qu'il fallait qu'un milliardaire s'intéresse à la presse aux Antilles pour que des millionnaires, martiniquais ....comprennent que la presse est partie prenante des belles réussites .
Changement de logo .. retour au nom France Antilles et le trait d'union est en i
Mais c'est aussi un défi économique, car France-Antilles devra retrouver avant tout, ses lecteurs acheteurs. En effet le monde de la publicité est actuellement en berne, même si les initiatives des entreprises pour retrouver leur clientèle d'avant ne manque pas. Apres le covid 19, ceux qui ont les moyens vont devoir communiquer s'il veulent remotiver les clients à la dépense et donc investir en publicité.
Sur le plan de la ligne éditoriale, le maintien du rédacteur en chef est la preuve que rien n'a changé. Rudy Rabathaly entend maintenir le principe du journal ouvert à toutes les opinions, mais assure aussi garder cette impulsion de journal de proximité à travers un réseau de 80 correspondants.
Sur le plan de la ligne éditoriale, le maintien du rédacteur en chef est la preuve que rien n'a changé. Rudy Rabathaly entend maintenir le principe du journal ouvert à toutes les opinions, mais assure aussi garder cette impulsion de journal de proximité à travers un réseau de 80 correspondants.