C'est quoi le mouvement à gauche.
AMJ attend-il la fin des élections pour siffler la fin de la récréation ?
Partons du postulat suivant : Du seul fait du mode électoral de la CTM, aucun parti ne pouvait gagner seul ces élections. Des alliances dans le fond et dans la forme ont obligé tous les groupes à oublier leur fondement pour sédimenté dans des valeurs communes.
On a obtenu ce qui s’appelle un café chololo, c'est-à-dire une mixture qui n’est ni de l’eau ni du café. L’alliance du MIM et de la droite en bousculant encore plus par l’éclatement du clivage droite gauche à fait exploser l’ensemble de l’échiquier politique.
Il est donc normal qu’après une telle déstabilisation du fait politique, qu’une recomposition s’opère. C’est comme après une indigestion, ou une intoxication alimentaire, le corps doit retrouver sa stabilité.
Le PPM est ravagé, mais habitué aux courants divers public est en marche vers une certaine clarification idéologique et géographique. Le concept est de remettre en vigueur les éléments du discours des cinq vérités et de se concentrer désormais sur la défense de la forteresse foyalaise.
Pour le MIM l’opération est plus complexe, car l’alchimie plus élaborée.
L’alliance du MIM pour la conquête de la CTM est basée sur des partis politiques, contrairement à celle du PPM qui était basée sur des accords entre les individus. C’est la différence entre une démarche d’appareils pour sauver des partis sans avenir et celle qui consiste à titre personnel à tirer des bords pour être dans l’emballage final. Prenons le cas des communistes au Lamentin, il ne serait pas étonnant que la mise en difficulté de David ZOBDA au Lamentin ne soit liée qu’à un dernier règlement de comptes entre communistes.
Ce ne serait donc pas le MIM, qui serait victorieux au Lamentin, mais l’équipe des derniers vieux communistes qui font désormais de la politique par dépit. Il n’empêche que par ce jeu, Daniel BRANCHI dont personne ne renie la connaissance des arts martiaux, se retrouve ministre des Finances à la CTM. Mais à qui va-t-on faire croire qu’à l’ère « macroniène » ce militant politique sincère, aura les capacités d’orienter un budget de plus d’un milliard et de donner les clefs pour anticiper la baisse des dotations de l’état à la MARTINIQUE.
Si nous avons pris cet exemple, c’est pour vous montrer que celui qui pouvait avoir les meilleurs prédispositions professionnels, n’est sans doute pas outillé pour traiter seul des dossiers que des cabinets d’experts multidisciplinaires traitent dans d’autres régions.
Les élus de l’exécutif de la CTM ont tous pris conscience de la difficulté de gérer le pays MARTINIQUE une fois que l’on avait localisé les responsabilités. Ils ont aussi compris qu’il pilotait un avion dont les commandes ne répondent plus. Sans conscience d’elle-même la Martinique ne peut être qu’un bois flotté.
La recomposition politique passe surtout par la mise à l’abri des hommes et des femmes politiques les plus conscients de la réalité des difficultés.
La députation est une prison dorée qui paye bien, et sans tracas. Mais Il y aura tellement de déçus que bien des prétentieux vont finalement connaitre leur véritable poids politique. Ils redeviendront petits chez les grands !
ces Ils et elles qui se sentent pousser des ailes actuellement, deviendront beaucoup plus sages.
Après l’heure des sénatoriales, l’heure du face à la réalité Martiniquaise va finir par sonner. Il est fort probable qu’a ce moment-là, on nous propose un nouveau Préfet neuf à user. On constatera alors que le pays n'a pas avancé. Hélas la gauche continuera de s'affronter. N'ayant plus de causes de fond à défendre, la politique en MARTINIQUE est devenue une question de forme.
Ce n'est pas l'arrivée d'Emmanuel MACRON qui va changer notre statut de comptoir des caraïbes. Ceux qui peuvent faire changer les choses sont les mêmes à avoir intérêt à ce que rien ne bouge, en particulier sur le point économique .
Le rôle de la droite restera-il d'ajuster la guerre des gauches ? Réponse dans un article à suivre.
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On a obtenu ce qui s’appelle un café chololo, c'est-à-dire une mixture qui n’est ni de l’eau ni du café. L’alliance du MIM et de la droite en bousculant encore plus par l’éclatement du clivage droite gauche à fait exploser l’ensemble de l’échiquier politique.
Il est donc normal qu’après une telle déstabilisation du fait politique, qu’une recomposition s’opère. C’est comme après une indigestion, ou une intoxication alimentaire, le corps doit retrouver sa stabilité.
Le PPM est ravagé, mais habitué aux courants divers public est en marche vers une certaine clarification idéologique et géographique. Le concept est de remettre en vigueur les éléments du discours des cinq vérités et de se concentrer désormais sur la défense de la forteresse foyalaise.
Pour le MIM l’opération est plus complexe, car l’alchimie plus élaborée.
L’alliance du MIM pour la conquête de la CTM est basée sur des partis politiques, contrairement à celle du PPM qui était basée sur des accords entre les individus. C’est la différence entre une démarche d’appareils pour sauver des partis sans avenir et celle qui consiste à titre personnel à tirer des bords pour être dans l’emballage final. Prenons le cas des communistes au Lamentin, il ne serait pas étonnant que la mise en difficulté de David ZOBDA au Lamentin ne soit liée qu’à un dernier règlement de comptes entre communistes.
Ce ne serait donc pas le MIM, qui serait victorieux au Lamentin, mais l’équipe des derniers vieux communistes qui font désormais de la politique par dépit. Il n’empêche que par ce jeu, Daniel BRANCHI dont personne ne renie la connaissance des arts martiaux, se retrouve ministre des Finances à la CTM. Mais à qui va-t-on faire croire qu’à l’ère « macroniène » ce militant politique sincère, aura les capacités d’orienter un budget de plus d’un milliard et de donner les clefs pour anticiper la baisse des dotations de l’état à la MARTINIQUE.
Si nous avons pris cet exemple, c’est pour vous montrer que celui qui pouvait avoir les meilleurs prédispositions professionnels, n’est sans doute pas outillé pour traiter seul des dossiers que des cabinets d’experts multidisciplinaires traitent dans d’autres régions.
Les élus de l’exécutif de la CTM ont tous pris conscience de la difficulté de gérer le pays MARTINIQUE une fois que l’on avait localisé les responsabilités. Ils ont aussi compris qu’il pilotait un avion dont les commandes ne répondent plus. Sans conscience d’elle-même la Martinique ne peut être qu’un bois flotté.
La recomposition politique passe surtout par la mise à l’abri des hommes et des femmes politiques les plus conscients de la réalité des difficultés.
La députation est une prison dorée qui paye bien, et sans tracas. Mais Il y aura tellement de déçus que bien des prétentieux vont finalement connaitre leur véritable poids politique. Ils redeviendront petits chez les grands !
ces Ils et elles qui se sentent pousser des ailes actuellement, deviendront beaucoup plus sages.
Après l’heure des sénatoriales, l’heure du face à la réalité Martiniquaise va finir par sonner. Il est fort probable qu’a ce moment-là, on nous propose un nouveau Préfet neuf à user. On constatera alors que le pays n'a pas avancé. Hélas la gauche continuera de s'affronter. N'ayant plus de causes de fond à défendre, la politique en MARTINIQUE est devenue une question de forme.
Ce n'est pas l'arrivée d'Emmanuel MACRON qui va changer notre statut de comptoir des caraïbes. Ceux qui peuvent faire changer les choses sont les mêmes à avoir intérêt à ce que rien ne bouge, en particulier sur le point économique .
Le rôle de la droite restera-il d'ajuster la guerre des gauches ? Réponse dans un article à suivre.
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