Nous y avons trouvé cet article : Ce qui se passe deux ans après à la CTM
Le drame a publiquement éclaté. A la collectivité territoriale de Martinique, rien ne va plus et c’est peu dire. Un drame des protagonistes, qui l’ont cherché, et à qui on pourrait répondre: zot chagéï, pôtéï. mais ce serait oublier que c’est un drame encore plus grand pour les Martiniquais et pour la Martinique. On comprend mieux l’immobilisme qui frappe la collectivité territoriale de Martinique depuis décembre 2015.
On pourrait mettre cette catastrophe sur le seul compte des institutions, ce serait plus facile, ce serait trop facile.
Si le statut actuel de la CTM présente des insuffisances, ils ne sont pas seuls en cause. Ils ont été finalisés par un gouvernement qui n’a pas eu en face, des Martiniquais unis dans un projet nécessitant que chacun fasse un pas vers l’autre et qui se seraient mis d’accord sur l’essentiel. Ce dernier a pu pêcher çà et là pour faire plaisir au plus grand nombre, au détriment de la cohérence.
Lorsque, il y a peu, Yan MONPLAISIR avait menacé de mettre les pieds dans le plat, j’avais brièvement commenté “makakri”, car la mise en œuvre d’une telle audace, sans casser la baraque, était impossible dans le cadre institutionnel de la collectivité unique, basé sur une solidarité sans faille de la majorité.
Un statut n’est pas tout.
Il est d’abord établi pour des gens normaux ayant des comportements normaux, dont un véritable engagement démocratique. Si ceux qui le mettent en œuvre n’ont que le souci de leur personne,de la gloire, ou de la gloriole d’exercer une parcelle de pouvoir, la soif insatiable de se trouver sous une gouttière, où s'écoule le bon argent public, où se distribuent les bonnes affaires aux frais du public, où l’on bénéficie des bonnes expositions médiatiques, alors les résultats sont à la hauteur des prémisses.
C’est, en effet, clairement, une question de personnes qui explique la grande dérive dont l’origine date au moins du début du second règne d’Alfred Marie Jeanne. Avec des soupçons tels qu’ils ont été exposés dans les médias, de tels reproches et de telles rancœurs refoulés, qui n’ont pas pu naître d’hier, les résultats n’auraient pas pu être différents. Le G20 précède l'élection de la CTM et l'autodafé du rapport Lise Tamaya de plus loin encore.
C’est dire que le grand rassemblement pour donner un chance à la Martinique, n'était qu’une vaste affabulation, dès le début. C’est pourquoi l’on doit se poser la question, non pas seulement de l'âge du capitaine, mais celle de sa résilience.
Sa sortie explosive contre son propre équipage, avant même l'arrivée au port, pose la question du cap. Quand on a un cap, on ne met pas l'équipage au cachot à fond de cale, on ne le jette pas non plus par dessus bord, avant l'arrivée au port, quand on a chargé d'âme et qu’on sait où on doit aller.
Serge LETCHIMY a raison de ne pas se réjouir, mais de poser, avec retenue et dignité, la question de la survie à court terme du pays, qui exige que chacun se reprenne et fasse preuve d’un sursaut de responsabilité. Le PPM, dans son communiqué, relance cette proposition. A moyen terme, le drame est aussi terrible. Nous n’en sommes qu'à deux années du début d’un mandat qui doit durer six ans. On ne voit pas qui, dans cet attelage majoritaire, aura le culot de démissionner ni non plus de mettre en minorité le compte administratif, encore moins de prononcer un vote de défiance qui devrait s'accompagner d’une explication des causes de l’insurrection et de la proposition d’un nouveau conseil exécutif.
Pour terminer la lecture de l'article allez sur le blog de Louis Crusol. Ou cliquez sur page 2
On pourrait mettre cette catastrophe sur le seul compte des institutions, ce serait plus facile, ce serait trop facile.
Si le statut actuel de la CTM présente des insuffisances, ils ne sont pas seuls en cause. Ils ont été finalisés par un gouvernement qui n’a pas eu en face, des Martiniquais unis dans un projet nécessitant que chacun fasse un pas vers l’autre et qui se seraient mis d’accord sur l’essentiel. Ce dernier a pu pêcher çà et là pour faire plaisir au plus grand nombre, au détriment de la cohérence.
Lorsque, il y a peu, Yan MONPLAISIR avait menacé de mettre les pieds dans le plat, j’avais brièvement commenté “makakri”, car la mise en œuvre d’une telle audace, sans casser la baraque, était impossible dans le cadre institutionnel de la collectivité unique, basé sur une solidarité sans faille de la majorité.
Un statut n’est pas tout.
Il est d’abord établi pour des gens normaux ayant des comportements normaux, dont un véritable engagement démocratique. Si ceux qui le mettent en œuvre n’ont que le souci de leur personne,de la gloire, ou de la gloriole d’exercer une parcelle de pouvoir, la soif insatiable de se trouver sous une gouttière, où s'écoule le bon argent public, où se distribuent les bonnes affaires aux frais du public, où l’on bénéficie des bonnes expositions médiatiques, alors les résultats sont à la hauteur des prémisses.
C’est, en effet, clairement, une question de personnes qui explique la grande dérive dont l’origine date au moins du début du second règne d’Alfred Marie Jeanne. Avec des soupçons tels qu’ils ont été exposés dans les médias, de tels reproches et de telles rancœurs refoulés, qui n’ont pas pu naître d’hier, les résultats n’auraient pas pu être différents. Le G20 précède l'élection de la CTM et l'autodafé du rapport Lise Tamaya de plus loin encore.
C’est dire que le grand rassemblement pour donner un chance à la Martinique, n'était qu’une vaste affabulation, dès le début. C’est pourquoi l’on doit se poser la question, non pas seulement de l'âge du capitaine, mais celle de sa résilience.
Sa sortie explosive contre son propre équipage, avant même l'arrivée au port, pose la question du cap. Quand on a un cap, on ne met pas l'équipage au cachot à fond de cale, on ne le jette pas non plus par dessus bord, avant l'arrivée au port, quand on a chargé d'âme et qu’on sait où on doit aller.
Serge LETCHIMY a raison de ne pas se réjouir, mais de poser, avec retenue et dignité, la question de la survie à court terme du pays, qui exige que chacun se reprenne et fasse preuve d’un sursaut de responsabilité. Le PPM, dans son communiqué, relance cette proposition. A moyen terme, le drame est aussi terrible. Nous n’en sommes qu'à deux années du début d’un mandat qui doit durer six ans. On ne voit pas qui, dans cet attelage majoritaire, aura le culot de démissionner ni non plus de mettre en minorité le compte administratif, encore moins de prononcer un vote de défiance qui devrait s'accompagner d’une explication des causes de l’insurrection et de la proposition d’un nouveau conseil exécutif.
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Ceux qui Le feraient prendraient le risque d’avouer aux électeurs, par cette décision, que le compromis hâtif de la nuit du lundi au mardi de décembre 2015, n'était qu’une compromissions dont les conséquences sont de plus en plus funestes pour le pays.
Ce n’est que le début.
Les charges du chef sont tellement haineuses et méprisantes qu’il est difficile d’imaginer une quelconque coopération efficace qui nécessite respect et loyauté. L’ensemble des Martiniquais(e)s sont concernés car ce sont les conséquences de leur choix majoritaire, bien malencontreux. C’est aussi sur nos têtes collectivement que s’abat la catastrophe prolongée des quatre prochaines années.
Nous ne pouvons pas persister dans l’aveuglement et renvoyer dos à dos tous ceux qui interviennent dans la politique, sous prétexte qu’ils sont tous pareils. Ce prétexte sert à exonérer certains de la responsabilité de leurs choix. On ne peut pas non plus s’en remettre à d'hypothétiques nouvelles étoiles.
Non seulement ces nouvelles stars apparaissent comme l’habillage de figures que nous avons longtemps vu sur la scène, mais il faudra vite constater que leur éclat est surfait. Chacun se doit de réexaminer la situation, toute la situation, à la lumière des nouvelles données qui nous viennent de plus en plus nombreuses et qui contredisent toutes ces contre vérités qu’on nous sert jusqu'à plus soif pour camoufler les turpitudes de leurs auteurs. A certains égards, notre situation ressemble à celle des États Unis où le privé s’organise pour compenser les insuffisances du public et où l’opposition poursuit son travail d’information en nous rappelant ce passage du poète:
“ marcher en se disant qu’il est impossible que les surtensions périphériques
Captées par les oiseaux parafoudres
N’aient pas été retransmises quelque part
En tout cas quelque part un homme est qui l’attend
Il s’est arrêté un moment
Le temps pour un nuage d’installer une belle parade de trochilidés…”
Le blog de Louis Crusol
Ce n’est que le début.
Les charges du chef sont tellement haineuses et méprisantes qu’il est difficile d’imaginer une quelconque coopération efficace qui nécessite respect et loyauté. L’ensemble des Martiniquais(e)s sont concernés car ce sont les conséquences de leur choix majoritaire, bien malencontreux. C’est aussi sur nos têtes collectivement que s’abat la catastrophe prolongée des quatre prochaines années.
Nous ne pouvons pas persister dans l’aveuglement et renvoyer dos à dos tous ceux qui interviennent dans la politique, sous prétexte qu’ils sont tous pareils. Ce prétexte sert à exonérer certains de la responsabilité de leurs choix. On ne peut pas non plus s’en remettre à d'hypothétiques nouvelles étoiles.
Non seulement ces nouvelles stars apparaissent comme l’habillage de figures que nous avons longtemps vu sur la scène, mais il faudra vite constater que leur éclat est surfait. Chacun se doit de réexaminer la situation, toute la situation, à la lumière des nouvelles données qui nous viennent de plus en plus nombreuses et qui contredisent toutes ces contre vérités qu’on nous sert jusqu'à plus soif pour camoufler les turpitudes de leurs auteurs. A certains égards, notre situation ressemble à celle des États Unis où le privé s’organise pour compenser les insuffisances du public et où l’opposition poursuit son travail d’information en nous rappelant ce passage du poète:
“ marcher en se disant qu’il est impossible que les surtensions périphériques
Captées par les oiseaux parafoudres
N’aient pas été retransmises quelque part
En tout cas quelque part un homme est qui l’attend
Il s’est arrêté un moment
Le temps pour un nuage d’installer une belle parade de trochilidés…”
Le blog de Louis Crusol