De nouvelles découvertes font reculer cancers et autres maladies, tandis que d’autres trouvailles pervertissent la qualité de notre alimentation, ou pénalisent le devenir de nos ressources. Nombre de technologies facilitent considérablement notre vie, mais nous rendent également plus dépendants. Les pratiques de mieux-être se multiplient, répondant sans doute à un mal-être qui s’instille. La liberté d’expression progresse, pour trop souvent véhiculer la haine.
Partout, malgré les progrès et les opportunités que nous offre le monde, nous assitons à des formes de renfermement, souvent guidées par les peurs qui nous habitent.
Le terrorisme prospère, le racisme se répand encore. La violence largement induite par la recherche du profit met à mal notre vivre-ensemble et nos solidarités, mais aussi notre climat et notre environnement.
Nous devons plus ardemment avoir à l’esprit ces enjeux-là, au moment où nous réfléchissons à de nouvelles alternatives pour notre Martinique, et pour la planète.
J’ai pris acte du choix démocratique que vous avez effectué le 13 décembre dernier. Il est pour moi source de questionnements, et d’amélioration.
J’ai voulu que la Martinique entre dans un processus nouveau, avec de nouvelles dynamiques économiques, et un nouvel environnement du développement.
Bien entendu, tout ne peut se faire en un jour.
Ce que je souhaite, à l’aube de cette nouvelle année, c’est que les bonnes directions qui ont pu être impulsées puissent être maintenues, hors tout égoïsme partisan.
Je pense aux communes qui sont plus que jamais les fers de lance de l’aide sociale. C’est leur rôle, et j’ai fait en sorte que la collectivité régionale les soutienne sans rien leur imposer.
Je pense à notre indépendance énergétique, que nous avons renforcée à travers le développement des énergies renouvelables. Il est crucial que ce mouvement se poursuive, dans un monde où les ressources pétrolières sont à la merci des crises et des conflits.
Je pense au tourisme, qui est une ressource à cultiver, qui offre la Martinique en partage, et donne à voir son authenticité. Les touristes sont de retour, et notre destination est de nouveau dans l’esprit des grands opérateurs touristiques, des compagnies aériennes, des compagnies de croisière... Le chemin que nous avons ouvert doit être poursuivi et élargi.
Je pense à la coopération régionale et internationale. La Martinique n’est pas un pays isolé. Elle est partie prenante du monde, et en premier lieu de son environnement caribéen.
Je veux profiter de ces vœux pour saluer les personnels des institutions qui mettent en œuvre ces politiques publiques. Ils sont les moteurs des changements que nous vivons, et ils assurent souvent avec passion la continuité de l’action publique, au-delà des alternances politiques. Parmi eux de nombreux pères et mères de famille qui disposent d’emplois précaires, et qui ne doivent pas à l’occasion de ces alternances sombrer de nouveau dans la difficulté.
A eux, à ceux qui souffrent, à ceux qui traversent des difficultés, à ceux qui s’engagent, à ceux qui prennent des initiatives et des risques pour développer de nouvelles activités, et à vous tous, je formule des vœux de bonne santé et de succès.
Je souhaite également que 2016 fasse une plus grande place au respect, à la tolérance et à la solidarité. La paix doit davantage habiter nos postures et nos propos. Porter atteinte à la dignité d’un individu c’est porter atteinte à sa propre dignité. Il nous faut dépasser ce qui nous divise, notre position sociale, notre couleur de peau, nos préjugés, pour nous élever véritablement.
C’est au nom de ces valeurs que je poursuivrai mon engagement public. En tant que député bien entendu, mais également en tant que force politique de proposition.
L’engagement dense et déterminé de ces dix dernières années n’a pas toujours été propice à de nécessaires temps de recul. 2016 sera une année de remise en question, et le passé une source d’enrichissement et d’amélioration.
Avec toutes celles et tous ceux qui veulent une Martinique d’avenir, sereine et prospère, nous prendrons le temps d’écouter les martiniquais, et de proposer pour cette terre à laquelle nous sommes tous si attachés un nouveau contrat social,
qui exige le plus total respect de tous, même face à des attaques blessantes, et au-delà des solidarités corporatistes.
qui privilégie l’action à la communication.
qui allie volonté de proximité et nécessité de hauteur de vue.
Serge Letchimy, Député de la Martinique
Partout, malgré les progrès et les opportunités que nous offre le monde, nous assitons à des formes de renfermement, souvent guidées par les peurs qui nous habitent.
Le terrorisme prospère, le racisme se répand encore. La violence largement induite par la recherche du profit met à mal notre vivre-ensemble et nos solidarités, mais aussi notre climat et notre environnement.
Nous devons plus ardemment avoir à l’esprit ces enjeux-là, au moment où nous réfléchissons à de nouvelles alternatives pour notre Martinique, et pour la planète.
J’ai pris acte du choix démocratique que vous avez effectué le 13 décembre dernier. Il est pour moi source de questionnements, et d’amélioration.
J’ai voulu que la Martinique entre dans un processus nouveau, avec de nouvelles dynamiques économiques, et un nouvel environnement du développement.
Bien entendu, tout ne peut se faire en un jour.
Ce que je souhaite, à l’aube de cette nouvelle année, c’est que les bonnes directions qui ont pu être impulsées puissent être maintenues, hors tout égoïsme partisan.
Je pense aux communes qui sont plus que jamais les fers de lance de l’aide sociale. C’est leur rôle, et j’ai fait en sorte que la collectivité régionale les soutienne sans rien leur imposer.
Je pense à notre indépendance énergétique, que nous avons renforcée à travers le développement des énergies renouvelables. Il est crucial que ce mouvement se poursuive, dans un monde où les ressources pétrolières sont à la merci des crises et des conflits.
Je pense au tourisme, qui est une ressource à cultiver, qui offre la Martinique en partage, et donne à voir son authenticité. Les touristes sont de retour, et notre destination est de nouveau dans l’esprit des grands opérateurs touristiques, des compagnies aériennes, des compagnies de croisière... Le chemin que nous avons ouvert doit être poursuivi et élargi.
Je pense à la coopération régionale et internationale. La Martinique n’est pas un pays isolé. Elle est partie prenante du monde, et en premier lieu de son environnement caribéen.
Je veux profiter de ces vœux pour saluer les personnels des institutions qui mettent en œuvre ces politiques publiques. Ils sont les moteurs des changements que nous vivons, et ils assurent souvent avec passion la continuité de l’action publique, au-delà des alternances politiques. Parmi eux de nombreux pères et mères de famille qui disposent d’emplois précaires, et qui ne doivent pas à l’occasion de ces alternances sombrer de nouveau dans la difficulté.
A eux, à ceux qui souffrent, à ceux qui traversent des difficultés, à ceux qui s’engagent, à ceux qui prennent des initiatives et des risques pour développer de nouvelles activités, et à vous tous, je formule des vœux de bonne santé et de succès.
Je souhaite également que 2016 fasse une plus grande place au respect, à la tolérance et à la solidarité. La paix doit davantage habiter nos postures et nos propos. Porter atteinte à la dignité d’un individu c’est porter atteinte à sa propre dignité. Il nous faut dépasser ce qui nous divise, notre position sociale, notre couleur de peau, nos préjugés, pour nous élever véritablement.
C’est au nom de ces valeurs que je poursuivrai mon engagement public. En tant que député bien entendu, mais également en tant que force politique de proposition.
L’engagement dense et déterminé de ces dix dernières années n’a pas toujours été propice à de nécessaires temps de recul. 2016 sera une année de remise en question, et le passé une source d’enrichissement et d’amélioration.
Avec toutes celles et tous ceux qui veulent une Martinique d’avenir, sereine et prospère, nous prendrons le temps d’écouter les martiniquais, et de proposer pour cette terre à laquelle nous sommes tous si attachés un nouveau contrat social,
qui exige le plus total respect de tous, même face à des attaques blessantes, et au-delà des solidarités corporatistes.
qui privilégie l’action à la communication.
qui allie volonté de proximité et nécessité de hauteur de vue.
Serge Letchimy, Député de la Martinique