Car débat il y avait ... Le Groupe GBH a-t-il donné les masques ou le préfet devait-il tous les réquisitionner. Deuxième question, a t-on le droit d'acheter et de détenir des masques et enfin a t-on le droit de les vendre ? Dernière question. Pourquoi le groupe GBH parle-t-il de don ?
Stanislas Cazelles Préfet de Martinique ferme le débat des masques et des réquisitions . Photo Ti Fox
C'est le blog satirique BMJ qui a lancé le débat très sérieux de savoir ce qu'il en était des masques du groupe GBH. Un question pointue comme un dard de moustique dans le cul d'un mulet touché par le Covid 19. Comme à son habitude le blog à partir d'une vraie information tente un enfumage dont le seul but est de faire de Bernard Hayot un hideux béké et plus "pwofiteur" qu'il ne l'est, au moment où ce dernier dit faire un don. Cela s'appelle vouloir décrédibiliser.
C'est la même chose que pour Garcin Malsa sans mandat politique aujourd'hui avec la nuance idéologique, que cette figure historique du nationalisme martiniquais, a lui écrit très sérieusement au Préfet de Martinique, Stanislas Cazelles qu'il considère comme gouverneur d'une colonie, pour lui demander dans l'habitation si Bernard Hayot avait en donnant ces masques obtenu un passe-droit pour faire rentrer des masques à revendre. Ce dernier "pwofiteur" devant dans un deuxième temps "pwofité" sur les Martiniquais en revendant ces masques plus cher. C'est ce qu'on appelle instrumentaliser un béké pour une revendication de souveraineté.
Ces deux agissements sont aux antipodes des préoccupations stratégiques du moment... dont l'enjeu principal en pandémie de Covid 19, est de savoir comment combattre une pandémie sans nom, et comment donner aux soignants martiniquais, les moyens matériels de se protéger. L'objectif du moment est donc précis pour l'état, vaincre le virus, et tout ce qui ne corrobore pas cet objectif n'est que diversion, perte de temps, plus grave, exploitation éhontée de la souffrance des Martiniquais, ou recherche de considération by buzz.
C'est la même chose que pour Garcin Malsa sans mandat politique aujourd'hui avec la nuance idéologique, que cette figure historique du nationalisme martiniquais, a lui écrit très sérieusement au Préfet de Martinique, Stanislas Cazelles qu'il considère comme gouverneur d'une colonie, pour lui demander dans l'habitation si Bernard Hayot avait en donnant ces masques obtenu un passe-droit pour faire rentrer des masques à revendre. Ce dernier "pwofiteur" devant dans un deuxième temps "pwofité" sur les Martiniquais en revendant ces masques plus cher. C'est ce qu'on appelle instrumentaliser un béké pour une revendication de souveraineté.
Ces deux agissements sont aux antipodes des préoccupations stratégiques du moment... dont l'enjeu principal en pandémie de Covid 19, est de savoir comment combattre une pandémie sans nom, et comment donner aux soignants martiniquais, les moyens matériels de se protéger. L'objectif du moment est donc précis pour l'état, vaincre le virus, et tout ce qui ne corrobore pas cet objectif n'est que diversion, perte de temps, plus grave, exploitation éhontée de la souffrance des Martiniquais, ou recherche de considération by buzz.
Le préfet Stanislas Cazelles, celui qui a donné aux responsables de l'eau, en trois heures une feuille de route détaillée pour résoudre le problème de l'eau que ces derniers n'arrivaient pas à résoudre depuis 10 ans, a répondu par écrit aux entreprises. Et nous avons obtenu cette lettre. Pour la découvrir comment cette lettre clos le débat vous aussi cliquez sur page suivante.
Cette lettre est limpide comme de l'eau de coco nain coupée par un bon utilisateur de coutelas bonda maté et met un terme à la polémique. Pour résumer, il dit si on ne m'indique pas au départ qu'on a des masques dans un colis et que je l'apprends je peux réquisitionner à tout moment les masques , sauf que si on m'en informe et qu'un accord est pris avec les services de santé je peux être moins regardant.
Mais alors qu'est qu'une réquisition et comment se passe-t-elle? Le Président Emmanuel Macron l'a dit : Nous sommes en guerre. Et en période de guerre l'état s'arroge des droits ... à savoir celui de prendre ce qui vous appartient pour peu qu'il considère que ce qui est en votre possession ou dont vous avez jouissance lui est indispensable. Ici en l’occurrence des masques.
Mais ce que vous devez savoir, et qui ne s’entend pas dans la mot réquisition, c'est que l'état doit vous payer ce qu'il vous prend quand il le prend. Dans le cas des masques, les pouvoirs publics qui prennent une réquisition pour des masques sont obligés de vous payer ce qu'ils vous prennent. C'est tellement vrai que le Groupe SAFO, dirigé par François Hugues Despointes dont nous vous avons parlé cette semaine, a même refusé le paiement par l'état et en a fait un don. Ce dernier dans sa déclaration en douane avait informé les services des douanes, mais n'avait pas informé l'ARS, c'est à dire les services de santé. C'est pour cela que sur 100 000 masques, l'état lui a pris 70 000 et lui a laissé 30 000 . Rappelons que cette entreprise a refusé le paiement de l'état pour les 70 000 masques.
Pour Bernard Hayot c'est différent , ce dernier ayant acheté pour ses besoins divers moins de 5 millions de masques et après avoir déclaré en douane cet achat , s'est adressé aux services de santé et a indiqué à l'ARS que GBH tenait à sa disposition un million deux cent mille masques sur sa commande de moins de 5 millions de masques. Pour votre information au delà de 5 millions le deal ou la réquisition doit se faire au niveau ministériel.
Mais ce que vous devez savoir, et qui ne s’entend pas dans la mot réquisition, c'est que l'état doit vous payer ce qu'il vous prend quand il le prend. Dans le cas des masques, les pouvoirs publics qui prennent une réquisition pour des masques sont obligés de vous payer ce qu'ils vous prennent. C'est tellement vrai que le Groupe SAFO, dirigé par François Hugues Despointes dont nous vous avons parlé cette semaine, a même refusé le paiement par l'état et en a fait un don. Ce dernier dans sa déclaration en douane avait informé les services des douanes, mais n'avait pas informé l'ARS, c'est à dire les services de santé. C'est pour cela que sur 100 000 masques, l'état lui a pris 70 000 et lui a laissé 30 000 . Rappelons que cette entreprise a refusé le paiement de l'état pour les 70 000 masques.
Pour Bernard Hayot c'est différent , ce dernier ayant acheté pour ses besoins divers moins de 5 millions de masques et après avoir déclaré en douane cet achat , s'est adressé aux services de santé et a indiqué à l'ARS que GBH tenait à sa disposition un million deux cent mille masques sur sa commande de moins de 5 millions de masques. Pour votre information au delà de 5 millions le deal ou la réquisition doit se faire au niveau ministériel.
Donc autant SAFO a dit après coup, vous prenez mes masques, mais je ne veux pas de votre argent...autant GBH a lui préventivement dit à l'ARS voici votre part dans mon lot de moins de 5 millions. Soit 1 million 200 mille masques sous forme de don... au service de santé de l'état Français.
C'est comme pour l'histoire des tuyaux dans le nord un cancan interminable et une population qui manque d'eau.
C'est donc bien la preuve qu'une entreprise peut détenir légalement pour son compte ou pour le compte de tiers ( La CGPME) des masques. SAFO en l'occurrence les 30 000 restants destinés à son personnel et GBH le solde de ses moins de 5 millions sur le million 2 remis aux autorités françaises de santé. Ainsi vous avez les explications, les tenants et les aboutissants et toute la mécanique de la réquisition.
Vous voyez donc bien que lorsqu' un média prend un courrier de la CGPME pour expliquer qu'il y a anguille sous roche, magouille et pwofitation, qu'en définitive dans cette affaire, rien n'est illegal. Alors comment interpréter de tels agissements : soit le rédacteur est sous informé et c'est de sa faute s'il est pris pour un comique, soit ce dernier cherche des problèmes où il n'y en a pas, au point de nous faire tous rire de lui, d'où cette l'idée d'une satire dans un journal satirique.
Découvrez la réponse du Préfet qui depuis le 13 avril avait clos le débat ! cliquez sur page suivante
Vous voyez donc bien que lorsqu' un média prend un courrier de la CGPME pour expliquer qu'il y a anguille sous roche, magouille et pwofitation, qu'en définitive dans cette affaire, rien n'est illegal. Alors comment interpréter de tels agissements : soit le rédacteur est sous informé et c'est de sa faute s'il est pris pour un comique, soit ce dernier cherche des problèmes où il n'y en a pas, au point de nous faire tous rire de lui, d'où cette l'idée d'une satire dans un journal satirique.
Découvrez la réponse du Préfet qui depuis le 13 avril avait clos le débat ! cliquez sur page suivante
Venons en donc à la lettre du préfet dont vous comprendrez les subtilités d'une mise au point ferme et qui vous fera comprendre que Stanislas malgré les obligations du moment entend remettre pour tout le monde. les points sur les i et chacun à sa place. En cette période de déliquescence du pouvoir local, il n'est pas plus mal de savoir qu'il y a un Préfet qui sait frapper du poing sur son bureau !Je dis bien sur son bureau ...
Une copie de ce document devrait être adréssé à Garcin Malsa .