Une vidéo à été réalisée pour Alfred Marie Jeanne, que nous diffusons. Nous attendons aussi celle de claude LISE pour les deux en même temps.
Mes Chers Compatriotes,
L’année qui s’achève nous laisse en mémoire beaucoup d’images. Certaines vont durablement marquer nos esprits et alimenter notre réflexion. Je pense ainsi à ces migrants entassés dans les pires conditions dans un marché de Libye, pour être vendus à la criée, comme des marchandises. Ces images viennent évidemment nous rappeler que l’esclavage est encore une réalité de nos jours. Mais surtout, elles nous font prendre conscience de l’ampleur des combats à mener pour que, dans sa marche vers le progrès, notre humanité ne soit pas submergée par la barbarie.
Je pense encore aux images bouleversantes de la catastrophe provoquée dans notre région par la tempête IRMA. Nous n’avons été que peu touchés en Martinique, mais nous avons pu prendre la mesure de notre vulnérabilité face à des phénomènes naturels dont la fréquence et la violence semblent appelées à croître dans les années à venir.
L’occasion, là aussi, d’une salutaire prise de conscience. Celle de la nécessité de relancer et d’amplifier la politique de prévention des risques naturels et de promotion de la culture du risque qu’avait initiée et développée pendant des années l’ex-Conseil général. Celle de la nécessité aussi de renforcer nos liens de solidarité et d’échanges avec tous nos voisins de la Caraïbe.
Ce sont déjà là des vœux pour 2018 ! Mais que pouvons-nous raisonnablement attendre de cette nouvelle année ? Et avec quelles résolutions aborder celle-ci ?
Il y a malheureusement peu de chance de voir changer notablement le cours du Monde ; de voir s’atténuer les souffrances de centaine de millions de victimes innocentes de conflits armés, d’actions terroristes et d’opérations d’épuration ethnique ; ni celles d’un nombre infiniment plus important d’êtres humains victimes des conséquences sociales et environnementales des politiques économiques menées par de nombreux gouvernements et des actions prédatrices de firmes multinationales et de grands groupes financiers.
Il ne faut pas pour autant se laisser gagner par un sentiment d’impuissance. Il importe que chacune et chacun de nous ne perdent aucune occasion de manifester son indignation et de la faire entendre à ceux qui ont le pouvoir de faire évoluer les choses vers un monde plus humain.
Notre Martinique, pour sa part, va évidemment continuer à faire face aux conséquences d’une situation économique et sociale toujours très préoccupante. Les Assises des Outre-mer seront, bien sûr l’occasion, pour les responsables politiques et l’ensemble des forces vives de l’Ile, de faire des propositions en vue d’endiguer un chômage d’un niveau insupportable -qui touche plus d’un jeune sur deux- et pour améliorer le sort d’un pourcentage important de personnes, notamment de seniors, vivant au-dessous du seuil de pauvreté. Elles seront l’occasion également d‘évoquer les graves difficultés que traverse notre système de santé ainsi que les problèmes concernant la préservation de notre patrimoine naturel.
Le Gouvernement se rendra compte que ce ne sont pas les idées qui manquent, ni les atouts, mais un minimum de moyens indispensables et, surtout, la volonté de donner un contenu concret à ce que le Président de la République a appelé « l’ère de la différenciation ».
Cela devra notamment se traduire, en dehors de l’adaptation à notre réalité d’un grand nombre de normes, par une plus juste appréciation des besoins de nos collectivités territoriales confrontées toutes à des difficultés financières d’ordre structurel. La CTM devra évidemment faire l’objet d’une attention particulière, vu les conditions dans lesquelles elle a été mise en place (notamment un texte législatif mal conçu et dont la mise en œuvre fait débat, mais aussi un important passif financier et compte tenu de l’étendue de ses missions.
Les élus de l’Assemblée que je préside sont en tout cas tous animés de la volonté de servir ceux qu’ils ont l’honneur de représenter. Ce que je souhaite, c’est que ces élus, mais aussi tous les autres élus martiniquais, aient toujours à cœur, dans des temps difficiles, de dépasser les préoccupations partisanes et les querelles dérisoires pour se laisser guider avant tout par l’intérêt général martiniquais. Et cela se veut d’ailleurs un véritable appel à la responsabilité de tous les responsables !
Mais je tiens bien sûr à adresser aussi, à chacune et à chacun de vous, mes souhaits plus personnels : puisse cette nouvelle année vous apporter santé, succès dans vos projets, réalisation de vos espérances et tout le bonheur possible !
L’année qui s’achève nous laisse en mémoire beaucoup d’images. Certaines vont durablement marquer nos esprits et alimenter notre réflexion. Je pense ainsi à ces migrants entassés dans les pires conditions dans un marché de Libye, pour être vendus à la criée, comme des marchandises. Ces images viennent évidemment nous rappeler que l’esclavage est encore une réalité de nos jours. Mais surtout, elles nous font prendre conscience de l’ampleur des combats à mener pour que, dans sa marche vers le progrès, notre humanité ne soit pas submergée par la barbarie.
Je pense encore aux images bouleversantes de la catastrophe provoquée dans notre région par la tempête IRMA. Nous n’avons été que peu touchés en Martinique, mais nous avons pu prendre la mesure de notre vulnérabilité face à des phénomènes naturels dont la fréquence et la violence semblent appelées à croître dans les années à venir.
L’occasion, là aussi, d’une salutaire prise de conscience. Celle de la nécessité de relancer et d’amplifier la politique de prévention des risques naturels et de promotion de la culture du risque qu’avait initiée et développée pendant des années l’ex-Conseil général. Celle de la nécessité aussi de renforcer nos liens de solidarité et d’échanges avec tous nos voisins de la Caraïbe.
Ce sont déjà là des vœux pour 2018 ! Mais que pouvons-nous raisonnablement attendre de cette nouvelle année ? Et avec quelles résolutions aborder celle-ci ?
Il y a malheureusement peu de chance de voir changer notablement le cours du Monde ; de voir s’atténuer les souffrances de centaine de millions de victimes innocentes de conflits armés, d’actions terroristes et d’opérations d’épuration ethnique ; ni celles d’un nombre infiniment plus important d’êtres humains victimes des conséquences sociales et environnementales des politiques économiques menées par de nombreux gouvernements et des actions prédatrices de firmes multinationales et de grands groupes financiers.
Il ne faut pas pour autant se laisser gagner par un sentiment d’impuissance. Il importe que chacune et chacun de nous ne perdent aucune occasion de manifester son indignation et de la faire entendre à ceux qui ont le pouvoir de faire évoluer les choses vers un monde plus humain.
Notre Martinique, pour sa part, va évidemment continuer à faire face aux conséquences d’une situation économique et sociale toujours très préoccupante. Les Assises des Outre-mer seront, bien sûr l’occasion, pour les responsables politiques et l’ensemble des forces vives de l’Ile, de faire des propositions en vue d’endiguer un chômage d’un niveau insupportable -qui touche plus d’un jeune sur deux- et pour améliorer le sort d’un pourcentage important de personnes, notamment de seniors, vivant au-dessous du seuil de pauvreté. Elles seront l’occasion également d‘évoquer les graves difficultés que traverse notre système de santé ainsi que les problèmes concernant la préservation de notre patrimoine naturel.
Le Gouvernement se rendra compte que ce ne sont pas les idées qui manquent, ni les atouts, mais un minimum de moyens indispensables et, surtout, la volonté de donner un contenu concret à ce que le Président de la République a appelé « l’ère de la différenciation ».
Cela devra notamment se traduire, en dehors de l’adaptation à notre réalité d’un grand nombre de normes, par une plus juste appréciation des besoins de nos collectivités territoriales confrontées toutes à des difficultés financières d’ordre structurel. La CTM devra évidemment faire l’objet d’une attention particulière, vu les conditions dans lesquelles elle a été mise en place (notamment un texte législatif mal conçu et dont la mise en œuvre fait débat, mais aussi un important passif financier et compte tenu de l’étendue de ses missions.
Les élus de l’Assemblée que je préside sont en tout cas tous animés de la volonté de servir ceux qu’ils ont l’honneur de représenter. Ce que je souhaite, c’est que ces élus, mais aussi tous les autres élus martiniquais, aient toujours à cœur, dans des temps difficiles, de dépasser les préoccupations partisanes et les querelles dérisoires pour se laisser guider avant tout par l’intérêt général martiniquais. Et cela se veut d’ailleurs un véritable appel à la responsabilité de tous les responsables !
Mais je tiens bien sûr à adresser aussi, à chacune et à chacun de vous, mes souhaits plus personnels : puisse cette nouvelle année vous apporter santé, succès dans vos projets, réalisation de vos espérances et tout le bonheur possible !