Vous avez suivi le boucan qui s’est terminé par l’explosion de l’UAG. Cette affaire mérite qu’on s’y arrête au moment même où les exécutifs régionaux vont se rencontrer sans la présidente actuelle de l’université.
Oui vous avez bien entendu cette rencontre se passera sans Madame CASTER.
Comment expliquer cette mise à l’écart de la PRESIDENTE de l’Université si ce n’est par une reprise en main du dossier par les politiques.
Les nouvelles dispositions relatives, à la vie des ESR en son article 19 est claire. Les collectivités régionales ont leur mot à dire dans le devenir des Universités. C’est ainsi que la rencontre des exécutifs justifie cette réunion de travail.
Mais tenir cette réunion sans la présidente et le faire savoir c’est aussi faire passer un signal.
Car l’absence de la patronne de l’université montre bien qu’il y a un vrai problème de vision du rôle de l’université entre les exécutifs locaux, les universitaires, la gouvernance actuelle et l’état. Il se dit que cette semaine la présidente aurait fait le tour de ses bailleurs de fond sans véritablement se faire comprendre malgré des accueils chaleureux.
Tout ceci se passe alors que les universitaires sont muets comme de carpes. Les martiniquais ne sont pas habitués il est vrai à voir nos universitaires à la tête de débats idéologiques, politiques et sociétaux.
Nos universitaires absents sur le front des idées laissent la place aux initiatives populistes, sans fond, sans approche scientifique menées par des groupuscules idéologiques qui finissent par devenir les nouveaux petits TALIBANS A LA KREOL.
Cherchez avec moi les mouvements, les idées, les débats, les interrogations que ces derniers font émerger. Où sont ces brochures, ces rêves, ces idées, ces espoirs. Nos universitaires se cachent dégoûtés par toutes les injustices qu’ils voient naître sur le campus et ailleurs et qu’ils ne combattent pas de peur de se faire repérer.
Au moment où la crise sociale en Martinique fait de plus en plus de laissés pour morts, il est curieux d’observer que toutes ces réunions stratégiques ne passent loin des principes suivants: rassemblement, apaisement, concertations stratégiques, rassemblements des forces vives.
C’est donc une fois de plus les petits du peuple, les fils et filles d’ouvriers dont les salaires ne dépassent pas 1200 euros qui vont une fois de plus faire les frais de ces kankans sur le campus.
Il se dira pourtant qu’ils sont la seule motivation de ceux qui organisent ces réunions sans les acteurs opérationnels.
Nous ne disons pas qu’il ne faut pas que les exécutifs régionaux se rencontrent, y compris en tête à tête sur le devenir de l’université. Mais est-il utile et profitable de le faire savoir dans un tel contexte de méfiance réciproque ?
Ouvrez les yeux, regardez autour de vous et dites-nous si à votre avis les fonctionnaires de l’université, qui sont des fonctionnaires d’état, payés par l’état produisent dans cette université équipée par la région et l’Europe, les cadres attendus par les entreprises et notre société.
Nous n’y comprenons rien. Sauf qu’Il semble que l’indépendance de la présidente ne convient plus aux principaux bailleurs. Pour avoir voulu mettre de l’ordre il semblerait que la nasse s’organise autour de cette dernière.
Oui vous avez bien entendu cette rencontre se passera sans Madame CASTER.
Comment expliquer cette mise à l’écart de la PRESIDENTE de l’Université si ce n’est par une reprise en main du dossier par les politiques.
Les nouvelles dispositions relatives, à la vie des ESR en son article 19 est claire. Les collectivités régionales ont leur mot à dire dans le devenir des Universités. C’est ainsi que la rencontre des exécutifs justifie cette réunion de travail.
Mais tenir cette réunion sans la présidente et le faire savoir c’est aussi faire passer un signal.
Car l’absence de la patronne de l’université montre bien qu’il y a un vrai problème de vision du rôle de l’université entre les exécutifs locaux, les universitaires, la gouvernance actuelle et l’état. Il se dit que cette semaine la présidente aurait fait le tour de ses bailleurs de fond sans véritablement se faire comprendre malgré des accueils chaleureux.
Tout ceci se passe alors que les universitaires sont muets comme de carpes. Les martiniquais ne sont pas habitués il est vrai à voir nos universitaires à la tête de débats idéologiques, politiques et sociétaux.
Nos universitaires absents sur le front des idées laissent la place aux initiatives populistes, sans fond, sans approche scientifique menées par des groupuscules idéologiques qui finissent par devenir les nouveaux petits TALIBANS A LA KREOL.
Cherchez avec moi les mouvements, les idées, les débats, les interrogations que ces derniers font émerger. Où sont ces brochures, ces rêves, ces idées, ces espoirs. Nos universitaires se cachent dégoûtés par toutes les injustices qu’ils voient naître sur le campus et ailleurs et qu’ils ne combattent pas de peur de se faire repérer.
Au moment où la crise sociale en Martinique fait de plus en plus de laissés pour morts, il est curieux d’observer que toutes ces réunions stratégiques ne passent loin des principes suivants: rassemblement, apaisement, concertations stratégiques, rassemblements des forces vives.
C’est donc une fois de plus les petits du peuple, les fils et filles d’ouvriers dont les salaires ne dépassent pas 1200 euros qui vont une fois de plus faire les frais de ces kankans sur le campus.
Il se dira pourtant qu’ils sont la seule motivation de ceux qui organisent ces réunions sans les acteurs opérationnels.
Nous ne disons pas qu’il ne faut pas que les exécutifs régionaux se rencontrent, y compris en tête à tête sur le devenir de l’université. Mais est-il utile et profitable de le faire savoir dans un tel contexte de méfiance réciproque ?
Ouvrez les yeux, regardez autour de vous et dites-nous si à votre avis les fonctionnaires de l’université, qui sont des fonctionnaires d’état, payés par l’état produisent dans cette université équipée par la région et l’Europe, les cadres attendus par les entreprises et notre société.
Nous n’y comprenons rien. Sauf qu’Il semble que l’indépendance de la présidente ne convient plus aux principaux bailleurs. Pour avoir voulu mettre de l’ordre il semblerait que la nasse s’organise autour de cette dernière.
LE COMMUNIQUE DU CONSEIL REGIONAL DE LA MARTINIQUE
Avenir de l’Université,
Serge LETCHIMY rencontre Josette BOREL LINCERTIN
Dans le cadre de la concertation sur l’avenir de l’Université, le Président de La Région Martinique, Serge Letchimy rencontre en Guadeloupe,
Madame Josette BOREL LINCERTIN, Présidente de La Région Guadeloupe, le Mardi 18 mars 2014 à 10h00 à l’antenne régionale aux Abymes.
Dans le prolongement de son voyage, Serge Letchimy rendra visite à Jacques BANGOU, Maire de Pointe à pitre, Président de CAP EXCELLENCE.
Cette rencontre sera l’occasion de réaffirmer les liens qui unissent depuis toujours, Fort de France et Pointe-à-Pitre, Villes Capitales, Régionales à
dimension Caribéennes et de partager leurs expériences en matière d’aménagement du territoire et de rénovation urbaine.
Après une réunion en Mairie de 14h30 à 15h00, une visite terrain sur les réalisations et les chantiers de l’ANRU sera organisée de 15h00 à 17h00
selon le parcours suivant : Quartier Henri IV Quartier Pierre Antonius Résidence Manuela Pioche Chantier du stade Pierre Antonius QuartierDarboussier / Chantier Mémorial ACTe.
Fort de France, le 17 mars 2014 :
Serge LETCHIMY rencontre Josette BOREL LINCERTIN
Dans le cadre de la concertation sur l’avenir de l’Université, le Président de La Région Martinique, Serge Letchimy rencontre en Guadeloupe,
Madame Josette BOREL LINCERTIN, Présidente de La Région Guadeloupe, le Mardi 18 mars 2014 à 10h00 à l’antenne régionale aux Abymes.
Dans le prolongement de son voyage, Serge Letchimy rendra visite à Jacques BANGOU, Maire de Pointe à pitre, Président de CAP EXCELLENCE.
Cette rencontre sera l’occasion de réaffirmer les liens qui unissent depuis toujours, Fort de France et Pointe-à-Pitre, Villes Capitales, Régionales à
dimension Caribéennes et de partager leurs expériences en matière d’aménagement du territoire et de rénovation urbaine.
Après une réunion en Mairie de 14h30 à 15h00, une visite terrain sur les réalisations et les chantiers de l’ANRU sera organisée de 15h00 à 17h00
selon le parcours suivant : Quartier Henri IV Quartier Pierre Antonius Résidence Manuela Pioche Chantier du stade Pierre Antonius QuartierDarboussier / Chantier Mémorial ACTe.
Fort de France, le 17 mars 2014 :
ARTICLE 19 QUI FIXE LA RESPONSABILITE DES CONSEILs régionaux
Le code de l'éducation est ainsi modifié :
1° L'article L. 214-2 est ainsi rédigé :
« Art. L. 214-2. - La région coordonne, sous réserve des missions de l'Etat et dans le cadre de la stratégie nationale de recherche, les initiatives territoriales visant à développer et diffuser la culture scientifique, technique et industrielle, notamment auprès des jeunes publics, et participe à leur financement.
« L'Etat transfère aux régions les crédits qu'il accordait à ces initiatives.
« En cohérence avec les stratégies nationales de l'enseignement supérieur et de recherche, la région définit un schéma régional de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation qui détermine les principes et les priorités de ses interventions.
« Les collectivités territoriales et les établissements publics de coopération intercommunale qui accueillent des sites universitaires ou des établissements de recherche sont associés à l'élaboration du schéma régional.
« La région fixe les objectifs des programmes pluriannuels d'intérêt régional en matière de recherche et détermine les investissements qui y concourent. Les orientations du schéma régional de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation sont prises en compte par les autres schémas établis par la région en matière de formation, d'innovation et de développement économique. La région est consultée sur les aspects régionaux de la carte des formations supérieures et de la recherche. » ;
2° A l'article L. 214-3, après le mot : « prévisionnels, », sont insérés les mots : « les schémas régionaux d'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation, » ;
3° A la seconde phrase de l'article L. 611-3, après les mots : « concernées, les », sont insérés les mots : « régions et, le cas échéant, les autres » ;
4° Au premier alinéa de l'article L. 614-1, le mot : « ou » est remplacé par le mot : « et ».
L'ENSEMBLE DU TEXTE
1° L'article L. 214-2 est ainsi rédigé :
« Art. L. 214-2. - La région coordonne, sous réserve des missions de l'Etat et dans le cadre de la stratégie nationale de recherche, les initiatives territoriales visant à développer et diffuser la culture scientifique, technique et industrielle, notamment auprès des jeunes publics, et participe à leur financement.
« L'Etat transfère aux régions les crédits qu'il accordait à ces initiatives.
« En cohérence avec les stratégies nationales de l'enseignement supérieur et de recherche, la région définit un schéma régional de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation qui détermine les principes et les priorités de ses interventions.
« Les collectivités territoriales et les établissements publics de coopération intercommunale qui accueillent des sites universitaires ou des établissements de recherche sont associés à l'élaboration du schéma régional.
« La région fixe les objectifs des programmes pluriannuels d'intérêt régional en matière de recherche et détermine les investissements qui y concourent. Les orientations du schéma régional de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation sont prises en compte par les autres schémas établis par la région en matière de formation, d'innovation et de développement économique. La région est consultée sur les aspects régionaux de la carte des formations supérieures et de la recherche. » ;
2° A l'article L. 214-3, après le mot : « prévisionnels, », sont insérés les mots : « les schémas régionaux d'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation, » ;
3° A la seconde phrase de l'article L. 611-3, après les mots : « concernées, les », sont insérés les mots : « régions et, le cas échéant, les autres » ;
4° Au premier alinéa de l'article L. 614-1, le mot : « ou » est remplacé par le mot : « et ».
L'ENSEMBLE DU TEXTE