Le dossier / Athanase Jeanne Rose de nouveau présumé innocent ?


Rédigé le Jeudi 25 Octobre 2018 à 11:07 |
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Le jugement en première instance de l’affaire de la laverie comporte deux aspects. Un deal économique compris entre défiscalisation et subvention, et une affaire politique. L’enjeu central est le futur politique possible ou impossible du président de la Cacem et du maire de Saint Joseph.


Ce dernier en son âme et conscience a considéré qu’il fallait faire appel.

Reprenons le post d’un lecteur de makacla qui disait, je cite Joseph Marian « nous sommes en France et que la législation permet de faire valoir ses droits à plusieurs niveaux. Il y a en Martinique des gens mis en examen qui utilisent avec raison toutes les dispositions du droit français afin d’éviter une condamnation. Attendons donc qu’il ait épuisé toutes les voies de recours pour juger et contentons nous de la décision des juges de première instance. Ils n’ont pas jugé utile une condamnation à une peine d’inéligibilité .On peut le regretter, mais c’est la loi. Faisons donc confiance à la justice française y compris quand elle prononce des sentences qui ne nous conviennent pas. » Fin de citation.

Donc si l'on comprend bien les enjeux de cette affaire le mis en cause ne veut ni payer les 40 000 € ni porter le qualificatif d’escroc. Il a ses raisons. La principale étant qu’il considère qu’il est totalement innocent.

Alors quoi penser face à un tel cas ?

Premièrement, constatons que l’opinion publique est outrée. Au sens où elle se pose la question de savoir si un élu condamné pour escroquerie peut continuer de gouverner une institution publique. La majorité des avis, c’est non.

La seconde question est de savoir si des élus, qui prônent l’éthique, le respect de l’argent public, pourraient accepter d’être gouvernés par une personne condamnée pour escroquerie. Cette situation ressemblerait à de la complicité pour le moins et au mieux à du corporatisme.

Troisième question, quel est l’état des militants à Saint Joseph? Sont-ils prêts à protéger leur maire voire à le reconduire aux affaires en cas de démission ou de remous au cœur du conseil Municipal déjà agité? À cette question le boss du grenier du pays a considéré que sa condamnation était de nature à le handicaper et a sali son honneur.

Ce dernier en son âme et conscience a considéré qu’il fallait faire appel.

Pourquoi avons nous pensé qu'il ne ferait pas appel, pour lire la réponse, cliquez sur la page suivante

Nous avions parié qu’il aurait fait le contraire, nous avons perdu.

Voici les arguments qui nous auraient fait faire le contraire. Il existe des faits, une subvention ajoutée à une défiscalisation qui dépasse le montant autorisé. Secondement la vie deviendra impossible pour le président de la Cacem qui désormais apparaîtra comme un politico-businessman sous épée de Damoclès. Enfin, un combat sur plusieurs tableaux à la CACEM et à Saint Joseph en même temps est comme pêcher avec plusieurs cannes à pêche. Enfin, nous ne connaissons pas les détails du dossier. Or c’est dans le détail que le diable se cache.

L’appel a la particularité de reposer le procès dans le fond et la forme et il n’est pas rare que des questions de procédure posent des problèmes au fond. Sur ce point en première instance, l’avocat du maire président n’a pas été totalement entendu.

Les bons avocats sont payés pour découdre le droit et pour le faire respecter, mais n’oublions pas que la justice est rendue par des hommes. Parfois ils ont leurs convictions. Être élu en ce moment ce n’est pas toujours la meilleure image qui soit.

Qu’Athanase Jeanne Rose croie en sa bonne étoile et à son intégrité et à son innocence ne rend que plus passionnant ce dossier d’ordre public !

Attendons sereinement.


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