C'est probablement l'un des sujets les plus important du moment. L’hôpital est malade comment faire. Nous joignons des ITW comme complément d'information, écoutez vous comprendrez.
Cette réunion se sera passée en Mairie du Lamentin dans une Agora pleine de monde.
Après qu’il nous ait donné tous les arguments expliquant la situation catastrophique de l’hôpital en Martinique, nous avons compris que la situation était suffisamment grave pour que se justifie l’existence de ce collectif qui s’expliquait.
Mais pouvons-nous nous interroger sur l’état de l’hôpital en Martinique sans nous poser la même question essentielle de l’état de l’hôpital en France.
A cette question, il nous a été répondu que tous les hôpitaux publics de France étaient en déficit, et que le cas de la Martinique, n’était pas le plus grave. Nous avons compris que le cas de la Guadeloupe l’était d’avantage, et que dans d’autres régions de France on en était à la faillite quand nous en sommes aux cessations des paiements.
Ecoutez le témoignage de jean Luc Fanon
Après qu’il nous ait donné tous les arguments expliquant la situation catastrophique de l’hôpital en Martinique, nous avons compris que la situation était suffisamment grave pour que se justifie l’existence de ce collectif qui s’expliquait.
Mais pouvons-nous nous interroger sur l’état de l’hôpital en Martinique sans nous poser la même question essentielle de l’état de l’hôpital en France.
A cette question, il nous a été répondu que tous les hôpitaux publics de France étaient en déficit, et que le cas de la Martinique, n’était pas le plus grave. Nous avons compris que le cas de la Guadeloupe l’était d’avantage, et que dans d’autres régions de France on en était à la faillite quand nous en sommes aux cessations des paiements.
Ecoutez le témoignage de jean Luc Fanon
25052018 Santé Jean Luc Fanon.MP3 (5.47 Mo)
Citation: Le 16 mai 2018, la délégation du collectif CHUM Douvan Douvan a été reçue au ministère de la santé. À l’issue de cet entretien, elle n’a pas obtenu l’aide supplémentaire dont elle avait besoin pour redresser financièrement l’hôpital de Fort-de-France. Le porte parole du collectif s’est exprimé, il juge nécessaire le prolongement de la mission des trois fonctionnaires de l'inspection général des affaires sociales (IGAS). Il affirme que cela facilitera le relais avec la nouvelle équipe de direction.
D' autre part, ce qui nous a été expliqué c’est que le déficit n’était pas le seul problème et que le manque de trésorerie était probablement aussi important que le problème des médicaments. En conséquence de quoi nous avons compris que l’hôpital en Martinique était plus malade que nous.
Alors quoi penser au sortir d’une telle réunion, et comment ne pas se poser la question du comment faire et du quoi faire pour sortir d’une telle situation. Dans l’assistance, de nombreuses personnes ont parlé de l’expérience d’appel à l’épargne populaire pour ATV qui avait sauvé la chaîne de télévision, mais vite ils ont compris que dans le cas de l’hôpital il n’y a aucune comparaison possible.
Sur ce point écoutez l'avis des syndicats.
Alors quoi penser au sortir d’une telle réunion, et comment ne pas se poser la question du comment faire et du quoi faire pour sortir d’une telle situation. Dans l’assistance, de nombreuses personnes ont parlé de l’expérience d’appel à l’épargne populaire pour ATV qui avait sauvé la chaîne de télévision, mais vite ils ont compris que dans le cas de l’hôpital il n’y a aucune comparaison possible.
Sur ce point écoutez l'avis des syndicats.
25052018 santé Bruno Charles Hachil.MP3 (6.29 Mo)
Alors nous nous sommes posé la question de la cause. A en croire nos hôtes, c’est le mode de tarification par prestation qui serait responsable du déficit d’un établissement dont la vocation est d’être à tout instant au service du citoyen. Or pour être performant à l’instant T il faut avoir tout le temps, disponibles, les équipes médicales et le matériel nécessaires.
Ce que nous a apporté cette rencontre c’est de bien comprendre que de décider de faire de la santé un axe prioritaire est un choix de société. Quand nous connaissons les différents empoisonnements dont font l’objet les Martiniquais, environnement, pratique agricole, et mode de production industrielle de produits alimentaires, nous ne pouvons que penser que l’heure est venue de faire savoir que les Martiniquais ne peuvent accepter que les lieux ou on devrait se soigner soient encore plus malades que les malades.
Il y a eu un moment où les patients rouspétaient contre les personnels soignants et l’administration. L’heure est venue désormais de rouspéter avec eux.
Ecoutez sur ce point l'avis de Daniel Dabon
Il y a eu un moment où les patients rouspétaient contre les personnels soignants et l’administration. L’heure est venue désormais de rouspéter avec eux.
Ecoutez sur ce point l'avis de Daniel Dabon
25052018 santé Daniel DABON.MP3 (3.41 Mo)