La presse peut elle être totalement isolée de la sphère du pouvoir économique et politique.


Rédigé le Samedi 4 Octobre 2014 à 15:05 |
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On peut être situation de monopole et connaitre des difficultés. C’est le cas du groupe France Antilles si on en croit les dernières révélations de la presse martiniquaise.


Tous les médias martiniquais se sont fait l’écho de cette information surprenante si on considère la position d’entreprise dominante du groupe France Antilles en situation de quasi monopole.
ATV en a même parlé alors que le jour où ils ont été mis en redressement judiciaire « ARS MAN » et les autres de sa bande n’ont pas dit un yac sur la corde que l’on avait passée au cou de cette télévision pays.

En réalité dans cette Martinique chérie où l’économie de comptoir est établie en seule solution, produire est un vrai casse toi la tête. C’est le cas de l’agriculture, de la pêche, du BTP et de toutes les autres productions ; il faut, soit n’avoir pas le choix, soit être un couilleux qui tôt ou tard va se faire castrer par le Tribunal de commerce de Fort de France, soit un casse –cou ou être un fou pour entreprendre ici. A moins d’être tout cela à la fois et d’avoir en plus du talent, de la vision et de la persévérance.

Il n’y a donc rien de surprenant quand des entreprises sont en difficultés. Mais quand en moins de 15 jours deux médias se retrouvent dans le même cas de figure avec aux manettes plus de 80 salariés dont l’avenir est assurément incertain, il convient de se poser un certain nombre de questions.
Vous savez que dans ce domaine ce n’est pas à MAKAC LA que l’on va apprendre à faire la grimace. Ne vous attendez pas à ce que l’on tombe dans la litanie des plaintes liées à la crise.


Dans les deux cas on peut se poser légitimement la question de savoir si ce ne sont pas de grandes manœuvres qui se jouent.

Dans les deux cas on peut se poser légitimement la question de savoir si ce ne sont pas de grandes manœuvres qui se jouent, avec des sorties dont sont critiquables les laissés pour compte.

Comment comprendre à ce propos que des récidivistes se retrouvent une fois de plus en position d’être à la tête du probable nouveau projet de télévision. Une fois c’est bien mais deux c’est peut- être un peu exagéré. MAKAC LA observe et sortira si c’est utile un dossier qui vous expliquera comment et pour quelles raison en Martinique parfois on a assurément tué dans l’œuf de vraies opportunités de créer une télévision pays.

Pour nos amis de F A il semblerait que ce soit un moyen de financer sur 10 ans ou 15 ans un plan de restructuration. Il arrive qu’un redressement judicaire soit un moyen d’obtenir un prêt à taux zéro pour restructurer un projet. A qui va-t-on faire croire que FA va se restructurer au moment même où on apprend que le monde pourrait être imprimé sur la même presse que France Antilles ?

En fait ce n’est rien d’autres qu’une réorganisation financière pour encore gagner plus de fric.

C’est le droit des patrons de FA de s’organiser pour gagner plus. C’est même de leur devoir de le faire ils seraient critiquables si ils ne faisaient pas tout pour rendre plus heureux leurs actionnaires.

Dans ce cas particulier on peut se demander où sont passés ceux qui se goinfrés à la belle époque, et les avantages du type locaux en Martinique à meilleurs prix en plein centre ville depuis des années qui on été consentis à ce groupe.

A moins qu’ils ne se soient ruinés entre temps, on peut dire que le groupe a financé le patriarche. Est-ce qu’une position de monopole donne un tel pouvoir stratégique que cela ne justifie soit disant des années déficitaires. S i on veut nous prendre pour des cons et faire croire que cette affaire a toujours perdu des sous, voici bien un exemple.

Durant des années France Antilles a ruiné tous les espoirs des entrepreneurs de presse autre que ceux du même groupe et on veut nous faire avaler que la cruche est vide. Cette manœuvre n’est donc qu’un virage social et vous verrez que cela ne changera rien à la politique hégémonique du groupe.
Est-il acceptable qu’une seule régie de presse racle ainsi la Martinique avec autant de produits complémentaires que le consommateur paye deux fois, car obligé de se farcir à prix fort des torchons dont il se passerait bien.

En fait France Antilles est victime de ses propres turpitudes, en menant une politique qui n’a donné aucune chance à la concurrence et de rapatriement des bénéfices au sein des holdings, ce groupe a détruit un écho système qui aujourd’hui lui aurait été favorable ne serait-ce que pour faire bouger ceux qui se sont fonctionnarisés derrière leur ordinateur et en donnant leur chance au entreprises de faire la pub à des prix plus acceptable.

Pour bien comprendre le rôle stratégique que représente ce groupe de presse et sans doute sa part de responsabilité dans l’état du pays lisez l’article qui suit vous comprendrez comment ce qui se joue en ce moment est important.

Juste avant cette lecture mettons nous à rêver deux minutes. Imaginez que les cinquante salariés licenciés mutualisent 10% de leur indemnité, autour d’un projet Internet ; avec leur savoir faire, avec leur expérience et qu’ils mettent leur temps libre au service de leur propre cause, ou celle de leur pays, le groupe qui les a pris pour des larves se trouverait bien suffoqué de les avoir pris pour des moins que rien.

A ce titre MAKAC LA coute 37.50 euros par mois et c’est pour cela que nous sommes libres de dire ce que nous voulons sur qui nous voulons quand nous le voulons.

Une seule règle ne jamais tenir de propos diffamatoires.


Voici le texte de MARIANE qui vous prouve que la presse n’est jamais très loin du pouvoir.

Les couteaux sont tirés entre le "Canard enchaîné" et Mediapart depuis la publication d'un article de l'hebdomadaire qui affirme que l'Elysée aurait fait pression sur Bercy pour effacer l'ardoise fiscale de Mediapart. Un contentieux qui porte sur le taux de TVA appliqué à la presse en ligne et derrière lequel Edwy Plenel aime à voir des règlements de compte politiques. La vérité est moins simple et, surtout, beaucoup moins romantique pour le "Monsieur Propre" du journalisme français.

C’est un court article, plein de non-dits, de règlements de comptes et de querelles anciennes, en page 4 du Canard enchaîné, qui depuis sa parution mercredi donne lieu à un échange d’amabilités entre le dit Canard et le mis en cause, Mediapart et, évidemment, Edwy Plenel.

Dans sa dernière livraison, le Canard enchaîné, sous la plume d’Hervé Martin, longtemps sceptique sur l'existence d'un compte en Suisse de Jérôme Cahuzac et qui a moqué Mediapart et Fabrice Arfi dans les colonnes du palmipède, affirme que malgré les pressions insistantes de l’Elysée pour passer l’éponge sur les dettes fiscales de Mediapart, Bercy n’a pas cédé.

L’objet du délit porte sur le taux réduit de TVA de 2,1 % réservé à la presse papier. Depuis son lancement, les sites dits « pure players » (non adossés à une entreprise de presse), dont Mediapart, militent pour un alignement des taux de la presse numérique sur ceux de la presse en ligne. Un combat légitime, même si la légitimité d’un taux de TVA super-réduit réservé à la presse mérite en soi d’être questionnée.

Mais Mediapart qui aime à traquer les mauvais payeurs de l’impôt est allé plus loin que la seule démarche militante. Durant quatre ans, le site redresseur de tous les torts, s’est auto-appliqué, un taux de 2,1 % au lieu des 19,6 % alors en vigueur. Aucune forme de « phobie administrative » façon Thévenoud détectée chez Mediapart, mais un choix assumé. Depuis lors, Bercy et Mediapart se livrent une bataille rangée. Le site doit 3 millions d'euros au fisc auxquels s’ajoute 1 million de pénalité et 200 000 euros d’intérêts de retard.

Sur le fond, les éditeurs de presse en ligne ont fini par obtenir gain de cause sur le taux de TVA, aligné sur celui de la presse écrite à compter du 1er février 2014. Mais le contentieux sur le passif demeure. Une ardoise fiscale que l’Elysée et plusieurs parlementaires auraient aimé voir effacée au bénéfice de Mediapart, selon les affirmations du Canard enchaîné, qui rappelle au passage l’amitié ancienne d’Edwy Plenel avec le chef de l’Etat. Car dans son article, Hervé Martin entend bien faire passer l’idée que le « renégat » Plenel est très en cour à l’Elysée. Des affirmations sans preuves contestées par le fondateur de Mediapart qui admet tout juste « connaître » le chef de l’Etat.


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