Oruno D. LARA
Les Etats Généraux de la France
Arrogante, raciste, aveugle, la France reste toujours la même, celle que nous connaissons bien dans l’histoire. 1711 : le vieux roi Louis XIV dépêche De TORCY, son ministre des Affaires étrangères, vers les Provinces-Unies avec une confortable somme d’argent pour les inciter à mettre la pédale douce et à diminuer leur effort de guerre car la France s’effondre lamentablement aux frontières.
1945 : l’Indochine, au sortir de la Deuxième Guerre mondiale, la France se fait racler à Dien Bien Phu en 1954. L’Algérie…
Au Cameroun, en 1958, l’armée réussit brillamment à tuer le Mpodol (Ruben UM NYOBE) et à mettre en selle un dictateur choisi par Paris.
Guadeloupe, Martinique, Guyane, des colonies maquillées outrageusement depuis 1946 en départements pour donner le change à l’ONU, écarter les inspections et les orientations centrifuges des Colonies, et surtout, plaire au Parti Communiste et à l’URSS.
1967 en Guadeloupe : le silence effrayant de l’Etat colonial après un massacre… Une règle absolue de la répression aux colonies.
2009 : après les grèves dures, des Etats Généraux ouverts en fanfare à qui veut pérorer… La France offre à ses colonisés fardés en « assimilés », « huit thématiques » choisies en Conseil des ministres, des ateliers, des commissions, supervisés par un maquignon du ministère de l’Intérieur, chargé de surveiller les opérations, un préfet nègre coordonnateur et des préfectures qui encadrent… Tout est organisé, combiné, verrouillé. Ils n’attendent plus que le chaland, le pauvre chaland des îles ou de Guyane…
La France, toujours aussi sotte, n’a encore rien entendu, rien compris…
Que lui reste-t-il à faire ?
Tout simplement à siffler ses caniches et à inaugurer seule des Etats Généraux qu’elle a voulus… Avec ses ministres, ses sous-ministres, ses larbins et ses domestiques.
Quant à nous, colonisés de Guadeloupe, de Guyane, de Martinique, nous attendrons d’avoir un Etat avant de nous engager dans des Etats Généraux ! Cela ne semble-t-il pas logique ? Pourquoi mettre les bœufs avant la charrue ?!
Mais avant d’avoir cet Etat, nous devons, en Guadeloupe, nous réunir, discuter, débattre. Les sujets sont multiples : comment élaborer un consensus de base et établir des institutions primaires ? Nous ne pouvons pas nous engager ni mettre en chantier la construction d’une société démocratique sans commencer par rechercher entre nous, sans intervention étrangère, les éléments fondamentaux d’un pacte social.
Oruno D. LARA
Les Etats Généraux de la France
Arrogante, raciste, aveugle, la France reste toujours la même, celle que nous connaissons bien dans l’histoire. 1711 : le vieux roi Louis XIV dépêche De TORCY, son ministre des Affaires étrangères, vers les Provinces-Unies avec une confortable somme d’argent pour les inciter à mettre la pédale douce et à diminuer leur effort de guerre car la France s’effondre lamentablement aux frontières.
1945 : l’Indochine, au sortir de la Deuxième Guerre mondiale, la France se fait racler à Dien Bien Phu en 1954. L’Algérie…
Au Cameroun, en 1958, l’armée réussit brillamment à tuer le Mpodol (Ruben UM NYOBE) et à mettre en selle un dictateur choisi par Paris.
Guadeloupe, Martinique, Guyane, des colonies maquillées outrageusement depuis 1946 en départements pour donner le change à l’ONU, écarter les inspections et les orientations centrifuges des Colonies, et surtout, plaire au Parti Communiste et à l’URSS.
1967 en Guadeloupe : le silence effrayant de l’Etat colonial après un massacre… Une règle absolue de la répression aux colonies.
2009 : après les grèves dures, des Etats Généraux ouverts en fanfare à qui veut pérorer… La France offre à ses colonisés fardés en « assimilés », « huit thématiques » choisies en Conseil des ministres, des ateliers, des commissions, supervisés par un maquignon du ministère de l’Intérieur, chargé de surveiller les opérations, un préfet nègre coordonnateur et des préfectures qui encadrent… Tout est organisé, combiné, verrouillé. Ils n’attendent plus que le chaland, le pauvre chaland des îles ou de Guyane…
La France, toujours aussi sotte, n’a encore rien entendu, rien compris…
Que lui reste-t-il à faire ?
Tout simplement à siffler ses caniches et à inaugurer seule des Etats Généraux qu’elle a voulus… Avec ses ministres, ses sous-ministres, ses larbins et ses domestiques.
Quant à nous, colonisés de Guadeloupe, de Guyane, de Martinique, nous attendrons d’avoir un Etat avant de nous engager dans des Etats Généraux ! Cela ne semble-t-il pas logique ? Pourquoi mettre les bœufs avant la charrue ?!
Mais avant d’avoir cet Etat, nous devons, en Guadeloupe, nous réunir, discuter, débattre. Les sujets sont multiples : comment élaborer un consensus de base et établir des institutions primaires ? Nous ne pouvons pas nous engager ni mettre en chantier la construction d’une société démocratique sans commencer par rechercher entre nous, sans intervention étrangère, les éléments fondamentaux d’un pacte social.
Oruno D. LARA