PREMIERE PHASE :
Entre 2003 et 2008, des lettres interministérielles ont transformé des prêts (étatiques) en subventions, notamment après le cyclone Dean - 32,54 millions d’avance aux producteurs ont ainsi été convertis en subventions - La dépense a été faite sans inscriptions en crédits budgétaires et n’a été régularisée que par la loi de règlement (correctif budgétaire) 2009 - Au total sur 53,5 millions d’euros avancés entre 1997 et 2008, les "bananiers" n’ont remboursé que 5 millions - Le Président, le premier Vice-président, le Président de la Commission Agriculture et Elevage à la Région de l’époque, ont-ils explicité en tant que "patriotes" à la population martiquaise, ce qu’il en advenait de ses contributions fiscales ?
DEUXIEME PHASE :
Pour la même période donc 2003/2008 ces transformations en subventions de 89% des prêts équivalent, compte tenu des intérêts non-perçus, à une aide supplémentaire de 49,2 millions d’euros - Quant aux aides communautaires, la banane en est bénéficiaire de 53% et la canne de 28% - L’évolution de l’aide par tonne de bananes produite, est passée de 350 euros la tonne en 2002 à 775 euros en 2007 et 691 euros en 2008 -Qui transférait ces aides ? Le lobby bananier n’employait-il pas de pesticides sur toutes ces périodes ?
TROISIEME PHASE :
Quant à l’aide par rapport à la superficie, elle s’est élevée à 15 000 en 2008 (Vous avez bien entendu 15 000 euros l’hectare de bananes !) - Ce qui fait tenons-nous bien, une aide de 300 000 euros pour une plantation de 20 hectares - Jackpot donc assuré - En comparaison le montant moyen de la subvention à l’hectare dans l’hexagone français est de... seulement 500 euros –Et encore une fois qui transférait toutes ces faramineuses et sucrés subventions à la banane ? Les mêmes qui occupaient des responsabilités politiques prépondérantes dans le pays et se découvrent dans l’opposition les chantres de la défense de la santé des martiniquais -
QUATRIEME PHASE :
Voilà sur deux années, le taux des subventions rapportées au revenu des entreprises agricoles :
* Guadeloupe : 36,6% en 2007 ; 69,8% en 2008
* Guyane : 4,3% en 2007 ; 10,5% en 2008
* Réunion : 24,8% en 2007 ; 34,8% en 2008
Et la Martinique sur ces mêmes périodes ?
* Martinique : 99,9% en 2007 ; 158,6% en 2008
Observons donc que la Réunion et la Guyane sont les "parents pauvres" lorsque la Martinique perçoit presque 100% en 2007 et plus du 100% et demi en 2008 .En 2008, la Martinique disposait déjà d’un Député paraît-il "patriote", qui plus est, Président de Région - Est-il monté au créneau à l’Assemblé Nationale ? A t-il prévenu la population martiniquaise de ces états de faits ? Y a t-il une délibération à la Région, contraire au transfèrement des subventions ?
Source ANACONDA
Entre 2003 et 2008, des lettres interministérielles ont transformé des prêts (étatiques) en subventions, notamment après le cyclone Dean - 32,54 millions d’avance aux producteurs ont ainsi été convertis en subventions - La dépense a été faite sans inscriptions en crédits budgétaires et n’a été régularisée que par la loi de règlement (correctif budgétaire) 2009 - Au total sur 53,5 millions d’euros avancés entre 1997 et 2008, les "bananiers" n’ont remboursé que 5 millions - Le Président, le premier Vice-président, le Président de la Commission Agriculture et Elevage à la Région de l’époque, ont-ils explicité en tant que "patriotes" à la population martiquaise, ce qu’il en advenait de ses contributions fiscales ?
DEUXIEME PHASE :
Pour la même période donc 2003/2008 ces transformations en subventions de 89% des prêts équivalent, compte tenu des intérêts non-perçus, à une aide supplémentaire de 49,2 millions d’euros - Quant aux aides communautaires, la banane en est bénéficiaire de 53% et la canne de 28% - L’évolution de l’aide par tonne de bananes produite, est passée de 350 euros la tonne en 2002 à 775 euros en 2007 et 691 euros en 2008 -Qui transférait ces aides ? Le lobby bananier n’employait-il pas de pesticides sur toutes ces périodes ?
TROISIEME PHASE :
Quant à l’aide par rapport à la superficie, elle s’est élevée à 15 000 en 2008 (Vous avez bien entendu 15 000 euros l’hectare de bananes !) - Ce qui fait tenons-nous bien, une aide de 300 000 euros pour une plantation de 20 hectares - Jackpot donc assuré - En comparaison le montant moyen de la subvention à l’hectare dans l’hexagone français est de... seulement 500 euros –Et encore une fois qui transférait toutes ces faramineuses et sucrés subventions à la banane ? Les mêmes qui occupaient des responsabilités politiques prépondérantes dans le pays et se découvrent dans l’opposition les chantres de la défense de la santé des martiniquais -
QUATRIEME PHASE :
Voilà sur deux années, le taux des subventions rapportées au revenu des entreprises agricoles :
* Guadeloupe : 36,6% en 2007 ; 69,8% en 2008
* Guyane : 4,3% en 2007 ; 10,5% en 2008
* Réunion : 24,8% en 2007 ; 34,8% en 2008
Et la Martinique sur ces mêmes périodes ?
* Martinique : 99,9% en 2007 ; 158,6% en 2008
Observons donc que la Réunion et la Guyane sont les "parents pauvres" lorsque la Martinique perçoit presque 100% en 2007 et plus du 100% et demi en 2008 .En 2008, la Martinique disposait déjà d’un Député paraît-il "patriote", qui plus est, Président de Région - Est-il monté au créneau à l’Assemblé Nationale ? A t-il prévenu la population martiniquaise de ces états de faits ? Y a t-il une délibération à la Région, contraire au transfèrement des subventions ?
Source ANACONDA