DES FAITS GRAVES ?
Le Vendredi 25 Janvier 2013, le principal du Collège Edouard Glissand reçoit en fin de matinée dans son bureau une élève et son père, celle-ci ayant eu à plusieurs reprises un comportement non conforme au règlement intérieur. Au cours de l'entretien qui se déroule en présence non seulement du principal, mais aussi de son adjointe et de la gestionnaire, le père frappe sa fille.
A partir de là, les points de vue divergent. Selon le recteur dont l'interview a été diffusée au journal télévisé de 19 h sur Martinique 1° le Mardi 5 Février, " Le Chef d'établissement a été témoin d'une scène d'une rare violence, je reprends les mots écrits qui m'ont été consignés dans un rapport, les conséquences physiques sur cette jeune fille mineure....elle a saigné, elle s'est urinée dessus de peur, elle a été projetée contre un mur, son père lui a porté des coups par terre...".
La journaliste qui présente le sujet précise:"...le principal du Collège Edouard Glissant a été suspendu de ses fonctions parce qu'il n'a pas réagi face à la violente correction qu'un parent a infligée à son enfant, au sein même de l'établissement scolaire, ceci devant des spectateurs manifestement insensibles, personne n'a levé le petit doigt...selon le rapport de l'assistante sociale, ce sont les pompiers qui ont porté secours à l'enfant...".
C'est une toute autre version des faits que les représentants des deux syndicats des Personnels de direction défendent: Dans une lettre ouverte à Monsieur le Recteur publiée le le 6 Février," ils manifestent leur indignation, leur émoi et leur colère face à la précipitation avec laquelle a été traité le cas de leur collègue Marcel Chomono. Ils dénoncent la relation des faits dans la presse et tiennent à rétablir la vérité". Selon eux, " le principal, son adjointe et la gestionnaire se sont tous trois interposés immédiatement pour protéger l'élève. Celle-ci a été prise en charge par la Conseillère Principale d'Education et la principale adjointe, tandis que le principal ramenait le père à la raison.... L'élève n'a pas été évacuée par les pompiers, contrairement à ce qui a pu être dit. Le principal a tenu à remettre l'enfant non pas à son père, mais à sa mère, en faisant les recommandations d'usage pour que le week-end se déroule dans les meilleures conditions. Le Lundi matin, il a assuré le suivi du dossier en confiant l'élève à l'infirmière pour une évaluation de son état et un signalement a été fait auprès des services sociaux du rectorat qui l'ont reçu le mardi 29 janvier 2013".
QUE PEUT-ON REPROCHER AU PRINCIPAL MARCEL CHOMONO ?
Il est évident que l'accusation de non assistance à personne en danger ne tient pas la route. Au pire, il serait coupable de n'avoir pas "obéi" aux directives rectorales. Dans son interview diffusée au journal télévisé de Martinique 1° le 5/02/13 le recteur tente de trouver une justification à cette suspension: "J'ai édicté moi-même deux circulaires, l'une sur la protection de l'enfance, l'autre sur les signalements, elle date d'octobre dernier, cosignée avec le Procureur, qui donne 24 heures maximum à un chef d'établissement pour signaler un fait de cette nature, d'une violence avérée..Rien n'a été fait jusqu'au Mardi "
Nos investigations nous ont permis de constater que, plus deux semaines après la date de réception du signalement de cet incident par les services sociaux du rectorat, le père "violent" n'avait toujours pas été convoqué par les services de police agissant à l'instigation du Procureur de la République, que la jeune fille" victime de graves violences" n'avait toujours pas été auditionnée et avait été tranquillement laissée dans son giron familial avec son père.
Cette exigence du strict respect d'un délai de 24 Heures pour adresser un signalement au recteur contraste singulièrement avec le laxisme qui prévaut dans la suite donnée à ce dossier.
LES VRAIES RAISONS DE LA SUSPENSION DE MARCEL CHOMONO
Ce qu'il convient d'appeler aujourd'hui l'affaire Chomono nous renvoie à la triste réalité de l'Académie de Martinique. Ce chef d'établissement, après plus de vingt ans de bons et loyaux services, est suspendu brutalement par le recteur qui demande à ce fonctionnaire de faire valoir ses droits à la retraite après cette suspension soit disant pour atténuer les poursuites disciplinaires dont il est déjà l'objet, tout cela sans trace écrite.
Et Pourtant très récemment une enseignante du primaire a simplement été déplacée de son poste, pour des faits autrement plus grave a été déplacée de son poste. Simplement parce que cette affaire ne charriait pas de scories relationnelles. Car, au fond comment expliquer qu'une enquête par le Recteur André Siganos à l'IPR à vie scolaire débute le vendredi 1er février 8h30 au Collège Edouard Glissant ,que le rapport d'enquête aie pu être rédigé et transmis à Terreville,que le recteur aie pris le temps d'examiner en profondeur avant de transmettre à la Rirection des Ressources Humaines du Ministère de l'Education Nationale (pensons au décalage ),qu'une décision de suspension aie été arrêtée et transmise au recteur pour permettre à celui-ci de convoquer Marcel Chomono dans son bureau à 12heures ...Tout cela ce même vendredi 01 février ?
A l'évidence la décision de suspension du principal avait été prise par le recteur lui-même,sur recommandation de l'IPR à la vie scolaire ,préalablement à toute enquête.Ce qui est sûr,c'est que pour l'autre affaire(l'enseignante du primaire),la gestion du dossier par son directeur de cabinet et par lui fut bien plus soft.
Mais le cas Chomono Marcel à connu une rapidité surprenante, c’est vrai que l'enquêteur de service est Eugène Barbe, à qui l’on reproche de régler des comptes avec tous ceux qui n’appartiennent pas à son clan et qui "ne se couchent pas". Marcel Chomono, connu pour dire ce qu'il pense, aurait-il le tort d'appartenir la catégorie des nègres verticaux ? Faut-il mettre dans cette affaire un geste de Marcel Chomono, il y a quatre ans déjà, qui lui adressait une lettre recommandée pour abandon de poste concernant un protégé de l'IPR à la vie scolaire, nommé par lui à l'intendance du Collège Edouard Glissant ?
La réaction immédiate des syndicats des Personnels de Direction a permis l'annulation de cette curieuse suspension, même si les poursuites au pénal pour non assistance à personne en danger vont s'évaporer puisqu'elles sont, à l'évidence, totalement infondées, c'est finalement l'image personnelle de Marcel Chomono qui restera écornée, "les dégâts psychologiques demeureront irréparables" comme l'affirment les Personnels de Direction dans leur lettre ouverte au recteur. A ce jour, disent-ils, le principal (suspendu puis rétabli dans ses fonctions deux jours après) n'a eu connaissance ni de la teneur du rapport, ni des conclusions de l'enquête administrative diligentée par le recteur.
A l'évidence, ce dossier tombait à point nommé pour l'Inspecteur à la vie scolaire qui trouvait là une aubaine pour « serrer les couilles » du pauvre Chomono , et fort de son autorité il instruisait totalement à charge contre le Principal, oubliant, dans sa précipitation, les règles élémentaires de l'enquête administrative (ni l'élève victime de violence, ni l'infirmière qui l'a reçue le lundi 28/01, ni la gestionnaire pourtant présente au moment des faits n'ont été auditionnées le vendredi 01 Février. Les deux adultes furent convoquées par la suite au rectorat de Terreville).
Cette affaire lamentable, montée en épingle pour se débarrasser d'un principal peu enclin à courber l'échine face à un IPR revanchard est révélatrice du climat délétère qui régne aujourd'hui au Rectorat de l'Académie de Martinique. Les Personnels de Direction "affirment qu'ils seront très attentifs à ce dossier, ainsi qu'à ceux qui sont en suspens", mais nous savons qu’ils ne feront rien du tout…car seuls face à « Géno et Dédé », ils se taisent et pissent sur eux. Mais un de ces quatre matins une victime de « géno », risque de passer à d’autres méthodes pour régler son problème et ce sera bien triste d’en arriver là !
En tout cas, Il faudra bien se demander qui est "ce protégé" qui le rend fou d’autorité. Nous reviendrons sur le pédigrée de ce "monsieur protégé…",nous avons des pistes du côté du Lycée de Bellevue.Notre rédaction a reçu récemment des documents -à vérifier -sur des voyages dans la Caraïbe par des chefs ou un chef d'établissement. Vraiment quelle Académie ?
Ceci dit toutes ces pratiques sont acceptées ...alors "viv Dédé" !, et s'il aime la Martinique, à sa manière qu'il soit nommé à vie ! Vivement une nouvelle pétition pour le garder encore 36 mois, et en faire un recteur durable.
Le Vendredi 25 Janvier 2013, le principal du Collège Edouard Glissand reçoit en fin de matinée dans son bureau une élève et son père, celle-ci ayant eu à plusieurs reprises un comportement non conforme au règlement intérieur. Au cours de l'entretien qui se déroule en présence non seulement du principal, mais aussi de son adjointe et de la gestionnaire, le père frappe sa fille.
A partir de là, les points de vue divergent. Selon le recteur dont l'interview a été diffusée au journal télévisé de 19 h sur Martinique 1° le Mardi 5 Février, " Le Chef d'établissement a été témoin d'une scène d'une rare violence, je reprends les mots écrits qui m'ont été consignés dans un rapport, les conséquences physiques sur cette jeune fille mineure....elle a saigné, elle s'est urinée dessus de peur, elle a été projetée contre un mur, son père lui a porté des coups par terre...".
La journaliste qui présente le sujet précise:"...le principal du Collège Edouard Glissant a été suspendu de ses fonctions parce qu'il n'a pas réagi face à la violente correction qu'un parent a infligée à son enfant, au sein même de l'établissement scolaire, ceci devant des spectateurs manifestement insensibles, personne n'a levé le petit doigt...selon le rapport de l'assistante sociale, ce sont les pompiers qui ont porté secours à l'enfant...".
C'est une toute autre version des faits que les représentants des deux syndicats des Personnels de direction défendent: Dans une lettre ouverte à Monsieur le Recteur publiée le le 6 Février," ils manifestent leur indignation, leur émoi et leur colère face à la précipitation avec laquelle a été traité le cas de leur collègue Marcel Chomono. Ils dénoncent la relation des faits dans la presse et tiennent à rétablir la vérité". Selon eux, " le principal, son adjointe et la gestionnaire se sont tous trois interposés immédiatement pour protéger l'élève. Celle-ci a été prise en charge par la Conseillère Principale d'Education et la principale adjointe, tandis que le principal ramenait le père à la raison.... L'élève n'a pas été évacuée par les pompiers, contrairement à ce qui a pu être dit. Le principal a tenu à remettre l'enfant non pas à son père, mais à sa mère, en faisant les recommandations d'usage pour que le week-end se déroule dans les meilleures conditions. Le Lundi matin, il a assuré le suivi du dossier en confiant l'élève à l'infirmière pour une évaluation de son état et un signalement a été fait auprès des services sociaux du rectorat qui l'ont reçu le mardi 29 janvier 2013".
QUE PEUT-ON REPROCHER AU PRINCIPAL MARCEL CHOMONO ?
Il est évident que l'accusation de non assistance à personne en danger ne tient pas la route. Au pire, il serait coupable de n'avoir pas "obéi" aux directives rectorales. Dans son interview diffusée au journal télévisé de Martinique 1° le 5/02/13 le recteur tente de trouver une justification à cette suspension: "J'ai édicté moi-même deux circulaires, l'une sur la protection de l'enfance, l'autre sur les signalements, elle date d'octobre dernier, cosignée avec le Procureur, qui donne 24 heures maximum à un chef d'établissement pour signaler un fait de cette nature, d'une violence avérée..Rien n'a été fait jusqu'au Mardi "
Nos investigations nous ont permis de constater que, plus deux semaines après la date de réception du signalement de cet incident par les services sociaux du rectorat, le père "violent" n'avait toujours pas été convoqué par les services de police agissant à l'instigation du Procureur de la République, que la jeune fille" victime de graves violences" n'avait toujours pas été auditionnée et avait été tranquillement laissée dans son giron familial avec son père.
Cette exigence du strict respect d'un délai de 24 Heures pour adresser un signalement au recteur contraste singulièrement avec le laxisme qui prévaut dans la suite donnée à ce dossier.
LES VRAIES RAISONS DE LA SUSPENSION DE MARCEL CHOMONO
Ce qu'il convient d'appeler aujourd'hui l'affaire Chomono nous renvoie à la triste réalité de l'Académie de Martinique. Ce chef d'établissement, après plus de vingt ans de bons et loyaux services, est suspendu brutalement par le recteur qui demande à ce fonctionnaire de faire valoir ses droits à la retraite après cette suspension soit disant pour atténuer les poursuites disciplinaires dont il est déjà l'objet, tout cela sans trace écrite.
Et Pourtant très récemment une enseignante du primaire a simplement été déplacée de son poste, pour des faits autrement plus grave a été déplacée de son poste. Simplement parce que cette affaire ne charriait pas de scories relationnelles. Car, au fond comment expliquer qu'une enquête par le Recteur André Siganos à l'IPR à vie scolaire débute le vendredi 1er février 8h30 au Collège Edouard Glissant ,que le rapport d'enquête aie pu être rédigé et transmis à Terreville,que le recteur aie pris le temps d'examiner en profondeur avant de transmettre à la Rirection des Ressources Humaines du Ministère de l'Education Nationale (pensons au décalage ),qu'une décision de suspension aie été arrêtée et transmise au recteur pour permettre à celui-ci de convoquer Marcel Chomono dans son bureau à 12heures ...Tout cela ce même vendredi 01 février ?
A l'évidence la décision de suspension du principal avait été prise par le recteur lui-même,sur recommandation de l'IPR à la vie scolaire ,préalablement à toute enquête.Ce qui est sûr,c'est que pour l'autre affaire(l'enseignante du primaire),la gestion du dossier par son directeur de cabinet et par lui fut bien plus soft.
Mais le cas Chomono Marcel à connu une rapidité surprenante, c’est vrai que l'enquêteur de service est Eugène Barbe, à qui l’on reproche de régler des comptes avec tous ceux qui n’appartiennent pas à son clan et qui "ne se couchent pas". Marcel Chomono, connu pour dire ce qu'il pense, aurait-il le tort d'appartenir la catégorie des nègres verticaux ? Faut-il mettre dans cette affaire un geste de Marcel Chomono, il y a quatre ans déjà, qui lui adressait une lettre recommandée pour abandon de poste concernant un protégé de l'IPR à la vie scolaire, nommé par lui à l'intendance du Collège Edouard Glissant ?
La réaction immédiate des syndicats des Personnels de Direction a permis l'annulation de cette curieuse suspension, même si les poursuites au pénal pour non assistance à personne en danger vont s'évaporer puisqu'elles sont, à l'évidence, totalement infondées, c'est finalement l'image personnelle de Marcel Chomono qui restera écornée, "les dégâts psychologiques demeureront irréparables" comme l'affirment les Personnels de Direction dans leur lettre ouverte au recteur. A ce jour, disent-ils, le principal (suspendu puis rétabli dans ses fonctions deux jours après) n'a eu connaissance ni de la teneur du rapport, ni des conclusions de l'enquête administrative diligentée par le recteur.
A l'évidence, ce dossier tombait à point nommé pour l'Inspecteur à la vie scolaire qui trouvait là une aubaine pour « serrer les couilles » du pauvre Chomono , et fort de son autorité il instruisait totalement à charge contre le Principal, oubliant, dans sa précipitation, les règles élémentaires de l'enquête administrative (ni l'élève victime de violence, ni l'infirmière qui l'a reçue le lundi 28/01, ni la gestionnaire pourtant présente au moment des faits n'ont été auditionnées le vendredi 01 Février. Les deux adultes furent convoquées par la suite au rectorat de Terreville).
Cette affaire lamentable, montée en épingle pour se débarrasser d'un principal peu enclin à courber l'échine face à un IPR revanchard est révélatrice du climat délétère qui régne aujourd'hui au Rectorat de l'Académie de Martinique. Les Personnels de Direction "affirment qu'ils seront très attentifs à ce dossier, ainsi qu'à ceux qui sont en suspens", mais nous savons qu’ils ne feront rien du tout…car seuls face à « Géno et Dédé », ils se taisent et pissent sur eux. Mais un de ces quatre matins une victime de « géno », risque de passer à d’autres méthodes pour régler son problème et ce sera bien triste d’en arriver là !
En tout cas, Il faudra bien se demander qui est "ce protégé" qui le rend fou d’autorité. Nous reviendrons sur le pédigrée de ce "monsieur protégé…",nous avons des pistes du côté du Lycée de Bellevue.Notre rédaction a reçu récemment des documents -à vérifier -sur des voyages dans la Caraïbe par des chefs ou un chef d'établissement. Vraiment quelle Académie ?
Ceci dit toutes ces pratiques sont acceptées ...alors "viv Dédé" !, et s'il aime la Martinique, à sa manière qu'il soit nommé à vie ! Vivement une nouvelle pétition pour le garder encore 36 mois, et en faire un recteur durable.