LEON BERTRAND VOYOU DE LA REPUBLIQUE OU VICTIME ?


Rédigé le Jeudi 26 Novembre 2009 à 10:58 |

Par LAREDACT: L'ancien ministre du Tourisme, Léon Bertrand, a été placé mercredi en garde à vue à Cayenne, dans le cadre d'une enquête sur de présumées irrégularités dans l'attribution de marchés publics. Cela a conduit le parquet de Fort-de-France,qui traite l'affaire, à prendre un réquisitoire supplétif pour corruption. Si de tels faits étaient confirmés, le maire de Saint-Laurent risquerait jusqu'à dix ans de prison. Du Tourisme derrière les barreaux...


Léon Bertrand ancien ministre de Jacques Chirac qui préside la communauté de communes de l'ouest guyanais (CCOG), est arrivé comme un grand au au 35 bis de la rue Christophe-Colomb, à Cayenne ,suite à une convocation de de DNIF dans les locaux de la police judiciaire de Cayenne, pour y être entendu par des policiers de la Division nationale des investigations financières dépêches depuis Paris.

L'ancien ministre de Jacques Chirac (2002-2007) s'est vu notifier son placement en garde à vue . Les policiers de la DNIF sont allés très vite,car après une vingtaine de minutes d'audition la garde à vue était notifiée "pour une durée minimale de 24 heures",

La justice soupçonne des irrégularités dans l'attribution de marchés publics par la collectivité qu'il préside.Dans cette affaire, après plus de deux ans d'enquête préliminaire, une information judiciaire a été ouverte en mai 2009 et confiée à un juge d'instruction de Fort-de-France.

Les témoins entendus ces derniers mois l'accusent d'avoir reçu de l'argent en liquide en échange de l'attribution de marchés, ce qui a conduit le parquet de Fort-de-France a prendre un réquisitoire supplétif pour corruption.

L'affaire, confiée au juge d'instruction de Fort-de-France, fait suite à la disparition de Myrtho Fowell.

Le comptable de la CCOG a disparu en 2004 après s'être fait virer plusieurs centaines de milliers d'euros.

La CCOG aurait confié ses marchés de construction de bâtiments publics à des entreprises avant même la réunion de la commission d'appel d'offres. Suite à ces découvertes, les enquêteurs ont interrogé des chefs d'entreprises. Plusieurs d'entre eux accusent Léon Bertrand de recevoir des enveloppes d'argent en liquide contre l'attribution des marchés publics.

Cela a conduit le parquet de Fort-de-France à prendre un réquisitoire supplétif pour corruption. Si de tels faits étaient confirmés, le maire de Saint-Laurent risquerait jusqu'à dix ans de prison.





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