LE PRESIDENT DE REGION SERGE LETCHIMY REMET LA GESTION DE L’AIDE SOCIALE AUX MAIRES Par Chauvet Camille


Rédigé le Samedi 12 Mars 2011 à 18:37 |

De la Rédaction : Fini le temps de l’aide social servant aux intérêts politiques d’Alfred Marie-Jeanne. L’actuel Président de Région Serge Letchimy tourne la page, et les maires présents ce samedi en Région l’ont bien compris en approuvant ce choix politique qui leur confie cette lourde responsabilité.de la gestion sociale de leur Territoire.


Les douze années passées sous l’autorité hurlante d’Alfred Marie-Jeanne ont laissé des traces et ont cruellement mis en lumière les problèmes socio-économiques du Pays Martinique et cette politique fondée sur l’instrumentalisation de l’aide sociale par un contrôle direct de la région en écartant les maires de Martinique, sauf bien sûr celui de Rivière-Pilote.

LE SYSTEME MARIE-JEANNISTE

Le système mis en place se fondait sur le contrôle et l’identification de ceux qui bénéficiaient de l’aide. Tout cela doublé par un encadrement fort des demandeurs par le contrôle du service de l’attribution de l’aide sociale.

Dans chaque commune le nom du bénéficiaire était connu et pouvait difficilement se soustraire au vote chaben D’ailleurs la géographie des communes intervient comme un facteur explicatif de premier plan: Rivière-Salée, Sainte- Luce , Le Marin et Rivière-Pilote. Les attributions se faisant sur le critère de supporter le chabin et les maires en étaient écartés au bénéfice du candidat du MIM.

À ces dérives clientélistes se surimpose l’institutionnalisation d’une politique de ghetto, c’est-à-dire un ensemble de choix politiques d’entretien de la misère et de la précarité. en ne développant aucun espace économique porteur d’activité. Douze ans de Marie-Jeannisme et par exemple aucune zone d’activité créee .

En bout de course force est de constater que cette politique de fragilisation sociale du peuple pour lui imposer un choix politique communale ne s’articule pas sur la lutte contre le chômage, les disparités et l’exclusion à travers la création d’opportunités d’emploi et de revenu .

Le système Alfred Marie-Jeanne fonctionnait donc comme un système géopolitique fermé: et il n’y a pas de maillage du système à l’ensemble du Pays. Heureusement !
Les communes du Nord Atlantique et du Nord Caraïbe et certaines villes comme le Lamentin et Fort-de-France en étaient exclues.

Cette situation insupportable a trouvé son épilogue le Dimanche 21 Mars 2010 sur le coup de 19heures 10.
La nouvelle donne politique annoncée dans le programme de la liste "Pour une Martinique nouvelle" conduite par SL, respecte ses engagements et ce Samedi 12 Mars 2011, un an presque à dix jours près ,c’est la fin d’un système.La nouvelle donne politique régionale

LA RUPTURE LETCHIMY

Le président du Conseil Régional Serge Letchimy rompt définitivement avec le système clientéliste régional fondé sur l’aide sociale mis en place par Alfred Marie-Jeanne.

Le Président de région en rencontrant les Maires de Martinique ce samedi 13 mars 2011, leur à quasiment remis la gestion de la chose sociale de leur territoire par eux-mêmes quelque soit leur bord politique.

Une gestion par le Centre Communal d'Action Sociale (CCAS). Le Centre Communal d'Action Sociale (CCAS) a remplacé les anciens bureaux d'aide sociale. Il s’agit d’ un organisme distinct de la mairie administré par un Conseil d'Administration, présidé par le maire, qui comprend notamment des personnes qualifiées dans le secteur social .

L’objectif avoué du Président de Région Serge Letchimy est la mise en place dans chaque commune de manière autonome par rapport à la Région Martinique une commission « projets innovants et solidaires »qui s’articulerait autour de l’aide sociale et qui pourrait identifier et promouvoir toute action participant au renforcement du mieux vivre ensemble.


L’aide sociale devant bénéficier d’un accompagnement et ne devant pas être un outil d’asservissement pur celui qui reçoit.

MISE EN AVANT DES MAIRES PAR EUX MEMES

Le maire de Case-Pilote et celui de Basse-Pointe -plus particulièrement -et certains autres ont manifesté leur intérêt pour la mise en place d’une Convention avec les CCAS pour une meilleure politique de la cohésion sociale.Le mot de la fin venait de madame Caprice représentant la commune du Carbet qui retenait que cette « décision mettait en avant la dignité de l’homme martiniquais. ».

En tout cas, c’est la parole bolchévique de Lénine qui ici prend du sens: « C’est au que faire que l’on voit le Politique ».

La feuille de route du Président de Région annonce 90 jours de travaux pour tout mettre en ordre de marche. Le pilotage aux mains des Maires accompagnés de l’institution régionale.


POLITIQUE
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