LE PAPE BENOIT XVI CONTRE LA PROFITATION DANS LA CARAIBE


Rédigé le Lundi 4 Mai 2009 à 05:33 |

Par Rédaction du Naïf : Le pape affirmait que : « Les peuples latino-américains et des Caraïbes ont droit à une vie épanouie, étant fils de Dieu, avec des conditions plus humaines : libres des menaces de la faim et de toute forme de violence"


Le pape Benoît XVI, dans le discours prononcé lors de l’ouverture de la Vème Conférence du CELAM (Conférence des évêques d’Amérique latine et des Caraïbes) à Aparecida (Brésil), avait tenu des propos d’une grande fermeté pour dénoncer les injustices et inciter les croyants à changer les structures sociales créatrices d’injustice.

Dans ce contexte, je suis heureux de rappeler l’Encyclique Populorum Progressio, dont nous célébrons le 40ème anniversaire cette année.

Ce document pontifical met en évidence que le développement authentique doit être intégral, c’est-à-dire orienté vers la promotion de tout l’homme et de tous les hommes, et il invite tous les hommes à supprimer les inégalités sociales graves et les différences considérables dans l’accès aux biens.


Et sur le « comment l’Église peut-elle contribuer à la solution des problèmes sociaux et politiques urgents ? », le Pape affirme : « Dans ce contexte, il est inévitable de parler du problème des structures, surtout de celles qui créent l’injustice. En réalité, les structures justes sont une condition sans laquelle un ordre juste dans la société n’est pas possible »

Autrement dit, sans une transformation profonde concernant la dimension personnelle et aussi structurelle de la société, une vie libre des menaces de la faim et de la violence n’est pas possible, une vie digne des fils et des filles de Dieu.

Le premier pas est la connaissance de la réalité.

Pour le Pape, « seulement celui qui reconnaît Dieu, connaît la réalité », parce que la réalité ne se réduit pas aux biens matériels ou aux problèmes économiques, sociaux et politiques.

Mais, qui connaît Dieu pour pouvoir connaître la réalité et construire une société juste ?

« Seulement Dieu connaît Dieu, seulement son Fils qui est Dieu ». D’où, pour lui, « l’importance unique et irremplaçable du Christ pour nous, pour l’humanité. Si nous ne connaissons pas Dieu en Christ et avec le Christ, toute la réalité se transforme en énigme indéchiffrable ; il n’y a pas de chemin et, n’ayant pas de chemin, il n’y a ni vie ni vérité »

Et qui connaît vraiment le Christ ? L’Église catholique.

Avec cette argumentation, le Pape positionne le christianisme comme la seule religion capable « de sauver », l’humanité de la crise sociale, morale et écologique qui la détruit (fermant les portes d’un véritable dialogue entre religions sur les défis du monde) et l’Église catholique comme la plus accomplie des Églises chrétiennes.

Le plus important en termes de définition du futur de l’Église catholique en Amérique latine et aux Caraïbes est la création d’un consensus sur le défi prioritaire face aux graves problèmes du monde d’aujourd’hui.

À ce sujet le Pape Benoît XVI a donné une indication claire : la construction d’une nouvelle structure économique, sociale, politique, morale et culturelle qui libère toutes les personnes de la menace de la faim et de la violence, comme expression concrète de la foi en Jésus-Christ ; et de ce qui est implicite dans cette foi : l’option préférentielle pour les pauvres.

RASSEMBLEMENT D' EVEQUES EN MARTINIQUE

C’est sans doute ce qui explique le Rassemblement des évêques de la zone Caraïbe en Martinqiue pendant une semaine (du 25 avril au 1er mai).

Il s'agit d'une réunion annuelle où les évêques traitent des questions cruciales qui animent et préoccupent leurs territoires. Cette année, une vingtaine d'entre eux ont fait le déplacement pour développer des thèmes précis : l'évangélisation, la liturgie, la famille, les actions contre le Sida, entre autres.

Ce rassemblement des évêques a été présidée par l'archevêque Mgr Thomas Gullickson, Nonce apostolique pour la région et basé à Trinidad, représentant le Pape Benoît XVI.

En fait, dénoncer les injustices et inciter les croyants à changer les structures sociales créatrices d’injustice,c'est combattre la pwofitasyon.

C'est le conseil de Benoît XVI.

Sa sainteté Elie Domota premier doit s'activer en Gwada et la Sainte Gislène se bouger en Matinik.


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