Dans ce domaine les entreprises Quataries se montrent particulièrement actives, l’émirat voulant usufruiter sans attendre son engagement militaire aux côtés de l’OTAN en en soulignant publiquement l’importance. Son savoir-faire pétrolier lui facilitera la tâche. Dans le secteur du bâtiment et des travaux publics, les entreprises turques seront certainement très bien placées et la commission spéciale mise en place par le MEDEF pour la reconstruction de la Libye animée par un dirigeant du groupe Vinci aura fort à faire pour obtenir des résultats tangibles.
D’autres sont utilisés pour l’importation de personnel politique de rechange , les dirigeants « rebelles » n’étant pas tous très présentables. Ceux-ci seront donc écartés par tous moyens et disparaitront des feux de la rampe médiatique aussi vite qu’ils y sont apparus, la population libyenne n’ayant de toute manière pas voix au chapitre.
L’émigrant le plus notable est le nouveau premier ministre arrivé directement des Etats-Unis. Il s’agit d’Abdurrahim El Keib. Ce libyen, ayant la double nationalité, né à Tripoli a quitté son pays en 1973. Il a complété sa formation de base aux Etats-Unis à l’Université de Caroline du Nord. Il est ingénieur mécanicien, spécialiste des installations pétrolières, et a longtemps enseigné à l’Université d’Alabama.
Ses compétences ont été reconnues puisqu’il a travaillé, prononcé des conférences et conduit des sessions de formation au PETROLEUM INSTITUTE d’Abu Dhabi. Cet organisme fondé en 2001 par l’émirat est soutenu par BP, Shell Total et la société japonaise de développement pétrolier.
Avec pareille carte de visite le nouveau premier ministre ne saurait être un défenseur d’une politique de nationalisation mais son choix celui d’un citoyen étasunien fait par les Etats-Unis montre que les gouvernements européens n’auront pas le champ libre pour imposer leurs hommes et leurs intérêts. Les rodomontades actuelles de l’équipe BHL-SARKOZY sont une pitoyable réponse à cette nouvelle donne qui était évidemment prévisible : l’impérialisme est un système mais dans tout systéme existe une hiérarchie et l’impérialisme principal impose ses choix aux impérialismes secondaires. Il en va de même dans le « milieu ». Chaque « coup » est organisé collectivement, mais au moment du partage du butin, c’est le chef qui décide des parts des uns et des autres et il s’attribue toujours la plus grosse.
COMAGUER
D’autres sont utilisés pour l’importation de personnel politique de rechange , les dirigeants « rebelles » n’étant pas tous très présentables. Ceux-ci seront donc écartés par tous moyens et disparaitront des feux de la rampe médiatique aussi vite qu’ils y sont apparus, la population libyenne n’ayant de toute manière pas voix au chapitre.
L’émigrant le plus notable est le nouveau premier ministre arrivé directement des Etats-Unis. Il s’agit d’Abdurrahim El Keib. Ce libyen, ayant la double nationalité, né à Tripoli a quitté son pays en 1973. Il a complété sa formation de base aux Etats-Unis à l’Université de Caroline du Nord. Il est ingénieur mécanicien, spécialiste des installations pétrolières, et a longtemps enseigné à l’Université d’Alabama.
Ses compétences ont été reconnues puisqu’il a travaillé, prononcé des conférences et conduit des sessions de formation au PETROLEUM INSTITUTE d’Abu Dhabi. Cet organisme fondé en 2001 par l’émirat est soutenu par BP, Shell Total et la société japonaise de développement pétrolier.
Avec pareille carte de visite le nouveau premier ministre ne saurait être un défenseur d’une politique de nationalisation mais son choix celui d’un citoyen étasunien fait par les Etats-Unis montre que les gouvernements européens n’auront pas le champ libre pour imposer leurs hommes et leurs intérêts. Les rodomontades actuelles de l’équipe BHL-SARKOZY sont une pitoyable réponse à cette nouvelle donne qui était évidemment prévisible : l’impérialisme est un système mais dans tout systéme existe une hiérarchie et l’impérialisme principal impose ses choix aux impérialismes secondaires. Il en va de même dans le « milieu ». Chaque « coup » est organisé collectivement, mais au moment du partage du butin, c’est le chef qui décide des parts des uns et des autres et il s’attribue toujours la plus grosse.
COMAGUER