Tous les propriétaires précédents d’ATV se sont cassé le bec. Soit ils étaient des pros, mais la logique financière a eu raison d’eux. Soit il était des financiers et la logique professionnelle les a terrassés. Or sur la base d’une ultime renaissance de la chaîne, et selon ce qui avait été annoncé par le personnel, nous avions pensé que ces derniers par la rudesse du marché avaient inventé un nouveau modèle de télévision : le modèle coopératif par l’échange de moyens et participatif par l’apport régulier du soutien populaire.
Voici le modèle de télévision qui pouvait en découler : Une télévision privée, avec des capitalistes de référence, dont majoritairement des professionnels des médias et une participation de la population à travers un fond d’investissement ou chaque porteur serait sociétaire d’un instrument de mobilisation de l’épargne populaire.
Aujourd' hui nous sommes loin de ce modèle qui aurait pu faire grandir la MARTINIQUE !
Rongés par notre incapacité à nous rendre compte de nos rôles historiques à jouer chaque jour , nous passons une fois de plus à côté de l’essentiel , la libération mentale de notre population par l’action citoyenne.
Donc au lieu de transformer une opportunité conjoncturelle en page d’histoire, nous pissons un petit pas plus loin que sur nos propres pieds !
Voilà ce que l’histoire retiendra à cette date du jour le 30 /05/2018 de l’histoire d’ATV .
Premièrement que le héros a été sacrifié sur l’hôtel du doute, comme Jésus le fut sur la croix. En effet quand hier devant le tribunal de Fort de France J’ai vu des gens du personnel d’ATV ne pas saluer Miguel Limol, qui venait de sauver leur emploi, J’ai été pris d’une chiasse rageuse et de dégueulement « lahardique » interminable. C’est d’abord lui le premier héros, et il faudra que l’histoire s’en souvienne quoi que tout le monde possible de l’imaginable n’ait à lui reprocher dans son passé.
Nous vous proposons d'écouter le sentiment de Miguel Limol sur sa mission et son rôle dans cette affaire.
Nous vous proposons aussi sa réaction face aux adversités qui se manifestent contre lui .
La réalité est là aussi et têtue comme une âne en chaleur. Un groupe de Français de France est venu renforcer un autre Français de France qui tentait de s’implanter aux Antilles, comme il y a 20 ans ce groupe de Français de France avait débarqué sans rien pour implanter son service d’entreprise d’entretien aux entreprises.
La réalité est là aussi et têtue comme une âne en chaleur. Un groupe de Français de France est venu renforcer un autre Français de France qui tentait de s’implanter aux Antilles, comme il y a 20 ans ce groupe de Français de France avait débarqué sans rien pour implanter son service d’entreprise d’entretien aux entreprises.
C’est donc la preuve que bien des choses sont encore possibles en Martinique, quand nos jeunes disent qu’il faut foutre le camp du pays pour être heureux. Mais c’est aussi la preuve que nos dirigeants, ceux qui peuvent, sont loin de comprendre les enjeux stratégiques des médias.
Et même quand ils sont à la tête d’institutions de référence y compris des réserves financières inexploitées et dormantes, ces derniers sont incapables de faire changer les choses et d’orienter la conjoncture au profit du pays MARTINIQUE.
Certes nous avons une agilité à faire pour nous, strictement individuellement, mais nos penseurs pour une Martinique plus juste, plus belle, et pour tous ne sont pas encore nés.
A ce propos écoutez la mise au point de Maitre Catherine Rodap
intervention Maître Miroitre
Cette erreur est une coupure du lien entre la population des donateurs et le média. Pour conclure ne voyez en mes mots aucun regret. Au contraire nous sommes pleins d’espoir car c’est pas à pas que la conscience populaire s’affirme. Elle se construit d’expériences heureuses et se conforte de cas malheureux.
Sauver la chaîne paraissait pour certains du domaine de la naïveté et de l’impossible. Aujourd’ hui c’est fait , mais il reste à se convaincre que la gouvernance et la représentativité des Martiniquais , dans les affaires martiniquaises est essentielle dans l’orientation des projets au profit des Martiniquais.
Rassurez-vous, tout va bien, l’île est à vendre et le changement n'est pas encore pour demain. A demain
Ecoutez enfin la réaction du personnel journaliste d'ATV