LA VOYOUCRATIE FRANCAISE


Rédigé le Vendredi 6 Novembre 2009 à 11:54 |

Par Camille CHAUVET : La France est une Voyoucratie, et les petits pères la morale socialistes qui montent au plafond pour dénoncer Jacques Chirac, ont eux aussi participé à cette voyoucratie française qui a sa préhistoire avec différentes affaires.


Aujourd’hui , c’est un Ministre de l'Intérieur qui fait des blagues racistes dans l'intimité au stade de France, un autre Ministre de l'immigration qui fait un doigt à la caméra, un Président de la république qui bafoue le principe de présomption d'innocence lors d'une déclaration publique.

Mais remontons la préhistoire de cette voyoucratie.

L’AFFAIRE CLAUDE POMPIDOU ET LES PARTOUZES

L'affaire Markovic-Pompidou est une affaire politique greffée sur un fait divers. Le 1er octobre 1968, dans le village d’Élancourt (Yvelines), le corps décomposé de Stevan Markovic, ancien garde du corps d’Alain Delon, est retrouvé dans une décharge.
La correspondance privée de Markovic semble impliquer Alain et Nathalie Delon et un truand corse, membre du Service d'Action Civique, François Marcantoni, très proche de la droite au pouvoir sous Degaulle et Georges Pompidou.

L’instruction se dirige vers Alain Delon et François Marcantoni. Puis un événement fait tout basculer : une lettre anonyme publiée dans Le Figaro implique des hauts fonctionnaires et d’anciens membres du gouvernement dans des soirées douteuses organisées par Marcantoni.

On est désormais loin du simple fait divers, et l’affaire devient politique.
Le « tout-Paris » ne parle plus que de l’affaire Markovic et les rumeurs s’amplifient, on parle même de photos d’un genre particulier sur lesquelles, selon une rumeur, apparaîtrait Claude Pompidou, l’épouse de Georges Pompidou alors ancien premier ministre.

L'Etat est donc bien intervenu dans cette affaire avec ses méthodes de voyous et ses barbouzes.

GISCARD D’ESTAING ET LES DIAMANTS DE BOKASSA

Et dans la lignée de cette voyoucratie française les diamants de Bokassa à Valéry Giscard d’Estaing.L'affaire des diamants est une affaire politique révélée par Le Canard enchaîné le 10 octobre 1979 qui impliquait le président Valéry Giscard d'Estaing lorsqu'il était alors ministre des finances sous Georges Pompidou et le chef d'État de la République centrafricaine, Jean-Bedel Bokassa, dans les années 1970.

Jusqu'à son élection à la présidence de la république française, Giscard d'Estaing s'était rendu trois fois en République centrafricaine, en décembre 1970, mars 1971 et avril 1973. Il s'agissait de voyages privés organisés dans une concession du nord du pays à l'invitation d'Henry de la Tour d'Auvergne, un cousin de son épouse et un grand amateur de chasse africaine. À chaque fois, Giscard d'Estaing (qui était membre du gouvernement français) avait rencontré le président Bokassa à Bangui, avant de reprendre l'avion pour Paris

En avril 1973, à la fin de son séjour, Valéry Giscard d'Estaing, ministre des Finances de Georges Pompidou effectuait une visite de convenance au chef d'État centrafricain. Après avoir visité le palais présidentiel en compagnie de son hôte, celui-ci lui remit des fruits d'ébène et une plaquette de diamants africains (deux étoiles de petites pierres fines), échantillon de la production de l'école de taille de pierre qu'il avait créée à Bangui.

Peu après son élection à la présidence de la république française, Valéry Giscard d'Estaing rencontra de nouveau Bokassa et des membres de son gouvernement dans le château de ce dernier en Sologne.

Après les entretiens entre les deux chefs d'État et le déjeuner, le président centrafricain remit au président français plusieurs cadeaux en guise d'amitié notamment un panneau décoratif en ivoire et des plaquettes de diamants.

Les deux hommes se rencontrèrent encore à Bangui en mars 1975, lors d'un voyage officiel, où des cadeaux furent échangés, le président centrafricain offrant encore trois carrés de compositions en brillants au côté de défenses d'éléphants.

En 1981, cette affaire pourrait être une des causes de la défaite de Valéry Giscard d'Estaing face au candidat du parti socialiste François Mitterrand.
Mais ces mêmes socialistes allaient tremper dans d’autres affaires avec Roland Dumas et Henri Emmanueli.

ROLAND DUMAS-SOCIALISTE - ET L’AFFAIRE ELF

Lors de ce procès le procureur déclare :« Pour moi, c'est le procès d'ambitieux dévoyés, d'arrivistes pressés et d'un politique fourvoyé.»

Les six prévenus de l'affaire Dumas et leurs avocats ont incliné la tête, grimacé, mis leurs mains devant leur visage. Debout, toujours détendu, le procureur a semblé prêcher. (…) Puis, il a abattu ses réquisitions.

Deux ans de prison ferme pour Roland Dumas, ancien ministre, ancien président du Conseil constitutionnel.

Trois ans de prison ferme, dont un avec sursis, pour son ex-amie, Christine Deviers-Joncour.

Trois également, mais ferme, pour l'ancien ami et complice de Christine, Gilbert Miara.

Cinq ans de prison et 2,5 millions de francs d'amende pour l'ancien PDG d'Elf, Loïk Le Floch-Prigent, et Alfred Sirven, son ancien bras droit.

Le procureur a requis neuf mois avec sursis pour l'ex-administrateur d'Elf-Aquitaine International, et a laissé le tribunal apprécier le cas d'André Tarallo, ancien «Monsieur Afrique» du groupe.
La voyoucratie dominante ira même à relaxer Roland Dumas, le procureur ne pesant pas grand-chose dans cette affaire.

Et même , cadre de l’Etat français a été condamné aussi dans l’affaire de la succession Giacometti à 12 mois de prison avec sursis et 150 000 euros d’amende pour complicité d’abus de confiance. Vive la république des voyous…

L’AFFAIRE HENRI EMMANUELI : SOCIALISTE

Henri Emmanuelli, après ses deux ans d'inéligibilité pour recel d'abus de biens sociaux (affaire du financement illégal du PS, Urba), a été brillamment élu le 30 janvier 2000, dans les Landes, conseiller général, avec 76,97% des exprimés, mais s'il obtient 55,80% des exprimés à la législative partielle du même jour, causée par la démission volontarisée de son suppléant, il n'obtient pas les 25% des inscrits et donc il n'est élu qu'au deuxième tour.

Cette brillante réapparition d'un politique condamné par la justice semblerait confirmer le point de vue de certains observateurs, qui pensent que les citoyens électeurs (populus) sont particulièrement indulgents pour les illégalités des politiciens, la plupart d'entre eux rêvant de pouvoir, si possible en toute impunité, jouir des mêmes pouvoirs, et privilèges.

En novembre 2000 M. Henry Emmanuelli, président de la commission des finances de l'Assemblée nationale a apporté son soutien à M. Julien Dray pour faire adopter un amendement à la loi de finances pour 2001 qui autorise le paiement en liquide, jusqu'à 3 000 francs, de l'acompte pour l'achat d'un bien de plus de 20 000 francs, amendement contre lequel s'était prononcé, au nom du gouvernement, la secrétaire d'Etat au budget, Mme Florence Parly :"Le gouvernement entend éviter les paiements en espèce d'un montant élevé, pour rendre plus difficiles les tentatives de fraude".

Si ce ne sont pas des voyous …c’est quoi ?

LES SARKOZISTES ET CHIRAQIEN DANS LA SAUCE
AVEC CHARLES PASQUA ET CHIRAC LUI-MEME .


Un rapport d’enquête aux Etats-Unis mêlait il n’y a pas très longtemps Charles Pasqua a une affaire de corruption liée au programme « pétrole contre nourriture » de l’ONU. La sous-commission du Sénat américain accuse l’ancien ministre d’avoir reçu des pots-de-vins de Saddam Hussein entre 1999 et 2000

Un rapport publié mercredi par une sous-commission du Sénat américain fait trembler Charles Pasqua. L’ancien ministre de l’Intérieur serait impliqué dans une affaire de corruption liée au programme "pétrole contre nourriture" mis en place par l’ONU en Irak entre 1996 et 2003.
Norm Coleman et Carl Levin, les auteurs du rapport d’enquête, affirment avoir la preuve que Charles Pasqua aurait touché des bons pour 11 millions de barils de pétrole entre 1999 et 2000.
Charles Pasqua s’était empressé de démentir les accusations du Sénat américain. Il a déclaré souhaiter "que l’enquête aille à son terme", afin que "l’on sache qui a bénéficié de ces bons de pétrole, qui les a commercialisés et qui a encaissé l’argent".

La justice française s’en est aussi mêlée : le 28 avril dernier, Bernard Guillet, ancien collaborateur de Pasqua, a été mis en examen parce qu’il aurait également touché des bons pour cinq millions de barils.
Ancien ministre de l’Intérieur à l’époque il était protégé par l’immunité parlementaire grâce à son siège au Sénat.

Mais l’affaire actuelle L'«Angolagate» qui frappe aujourd'hui l'ancien ministre de l'Intérieur et ses proches prend ses racines dans l'île de Beauté. L'affaire risque de provoquer bien des dégâts collatéraux. Jusqu'à l'Elysée ?

La justice fond sur Charles Pasqua et quelques-uns de ses proches collaborateurs ou amis. Elle traque ses donateurs jusqu'à Bagdad et Douala, au Cameroun. Mais il faut tout de suite se poser une question: depuis quand le tout-puissant président du RPF n'est-il plus au service de Jacques Chirac ? En cernant le fondateur d'un parti à peine sorti des fonts baptismaux, le RPF, les juges risquent aussi de mettre au jour un pan de l'histoire occulte du mouvement gaulliste.

Car, si Pasqua n'a évidemment pas négligé de rouler pour lui, il a aussi oeuvré pour ses champions: Charles de Gaulle (un peu), Jacques Chirac (beaucoup) et, plus brièvement, Edouard Balladur. Ce que l'on appelle les «réseaux Pasqua» n'a longtemps été que l'une des filières les plus actives du RPR.

Toutes les affaires auxquelles le nom de Charles Pasqua a été associé ces dernières années le montraient déjà.

Lorsque l'ex-ministre de l'Intérieur est apparu au coeur de la nébuleuse Elf, bras séculier de la politique française en Afrique, il n'y figurait évidemment pas à titre individuel, mais bel et bien comme un des piliers de cette politique. A ce moment précis de l'histoire de la Ve République, Chirac en était le principal inspirateur.

Lorsqu'on a pointé le nom de Jean Tiberi dans le dossier des HLM de la Ville de Paris, on a aussitôt glissé vers les Hauts-de-Seine, fief de Pasqua. Pour déboucher, que cela plaise ou non, sur Chirac.

Lorsque des hommes de Pasqua ont été rattrapés par les affaires de la région Ile-de-France, on a compris qu'ils n'étaient ici que l'une des pièces d'un vaste puzzle construit autour et en faveur de... Chirac. Mais que l'on évoque des dossiers aussi différents que ceux des jeux, de l'Angola ou des pays arabes, le schéma reste-t-il le même ?

JACQUES CHIRAC CHEF DE LA VOYOCRATIE ACCUSE

Depuis son élection à la présidence de la République en 1995, Jacques Chirac a été cité dans près de 9 affaires judiciaires différentes. Pour certaines d'entre elles, des proches collaborateurs de l'ancien chef d'Etat ont été condamnés à commencer par Alain Juppé qui a écopé de 14 mois de prison avec sursis en 2004.

Intouchable tant qu'il était président, Jacques Chirac a perdu son immunité présidentielle la semaine dernière. Désormais, il va pouvoir être entendu dans certaines affaires. Revue de détails des neuf affaires judiciaires auxquelles Jacques Chirac est plus ou moins mêlé.

1995-2007 : Immunité présidentielle

Menacé par la justice, Jacques Chirac était protégé par le statut pénal du chef de l'Etat. Dans un arrêté d'octobre 2001, la Cour de cassation avait stipulé que le président de la République ne pouvait être mis en examen, ni interrogé en qualité de "témoin assisté". Garant de l'indépendance de la justice, le président de la République n'est donc pas un justiciable comme un autre.

Durant la durée de son mandat, toutes les enquêtes judiciaires le concernant ont été suspendues. Mais le temps de la prescription aussi. Sur les 9 affaires judiciaires où Jacques Chirac est cité, il peut encore être inquiété dans trois d'entre elles : les emplois fictifs du RPR, les chargés de mission de la mairie de Paris, la Sempap, société d'impression de documents municipaux. Toutes ces affaires sont liées aux anciennes fonctions de Jacques Chirac entre 1977 et 1995 lorsqu'il était à la fois maire de Paris et chef du RPR.

1. Les emplois fictifs du RPR (en cours)
Entre 1988 et 1995, des salaires d'employés permanents du RPR auraient été pris en charge par des entreprises privées et la mairie de Paris. C'est dans cette affaire qu'Alain Juppé a été condamné en 2004 à 14 mois de prison avec sursis et 1 an d'inéligibilité, en tant qu'ancien secrétaire général du RPR et adjoint à la mairie de Paris chargé des finances. En tant que fondateur du RPR et maire de Paris, Jacques Chirac est lui aussi visé par cette affaire car il apparaît improbable pour les juges qu'il n'ait pas été au courant de ces agissements. Jacques Chirac pourrait être entendu par la justice.

2. Les chargés de mission de la mairie de Paris (en cours)
Entre 1983 et 1998, des chargés de mission dont le salaire était pris en charge par la mairie de Paris auraient en fait travaillé pour le compte du RPR. Il s'agit de la deuxième affaire d'emplois fictifs qui touchent de près ou de loin Jacques Chirac. Dans cette affaire, distincte de la première, les directeurs de cabinets successifs de Jacques Chirac à la mairie de Paris ont tous été mis en examen. L'ancien président de la République pourrait également être entendu par la justice.

3. La SEMPAP, société d'impression des documents pour la mairie de Paris (en cours)
En 1986, la société qui imprimait tous les documents édités par la municipalité de Paris a été privatisée.
Pendant 10 ans, la mairie de Paris a sous-traité ses travaux d'impression à cette société d'économie mixte. Suite à la dissolution de cette structure par Jean Tibéri en 1996, une enquête a été ouverte pour des soupçons de favoritisme, de prise illégale d'intérêt et de détournement de fonds publics. Jacques Chirac pourrait également être convoqué par la justice.

4. Les HLM de Paris (affaire close)
De 1977 à 1995, des détournements fonds ont eu lieu à l'Office HLM de Paris. La mairie de Paris distribuait les marchés publics de construction de HLM à des sociétés en échange de pots de vin pour le RPR. Cette affaire a été découverte en 1994 mais n'a vraiment éclaté qu'en 2000 avec l'épisode de la "cassette Méry". Jean-Claude Méry, responsable de bureaux d'étude au RPR à l'époque des faits, avait enregistré un témoignage vidéo posthume dans lequel il accusait directement Jacques Chirac d'avoir été mêlé dans cette affaire de corruption.

C'est le juge Eric Halphen qui a instruit ce dossier jusqu'en 2001. Un procès s'est tenu en juin 2006 mais aucun responsable politique n'était jugé. L'affaire est close.

5. Les lycées d'Ile de France (affaire close)
Entre 1990 et 1997, 560 millions de francs de commissions se sont évaporées. Tous les partis politiques (du PS au RPR en passant par le Parti communiste) ont trempé dans cette affaire. Le processus de détournement de fonds était assez simple : en échange de l'attribution de la rénovation des lycées d'Ile de France, les sociétés de travaux publics devaient verser des commissions qui étaient répartis entre tous les partis politiques (1,2% pour le RPR, 0,8% pour le PS, etc...).

Il s'agit de la plus grande affaire de corruption de l'histoire de la Ve République. 47 personnes ont été mises en examen dans ce dossier et ont été jugées en octobre 2006, dont des proches de Jacques Chirac. L'affaire est aujourd'hui close.

6. L'affaire des billets d'avion (affaire close)
Au cours de l'enquête sur les lycées d'Ile de France, les juges ont découvert, en perquisitionnant une agence de voyage de Neuilly-sur-Seine, que des règlements en espèce ont été effectués par le chauffeur de Jacques Chirac pour des billets d'avion pour le chef de l'Etat, Bernadette Chirac, Claude Chirac et quelques proches. Le montant de ces versements en espèce avoisinerait environ 2 400 000 francs selon une ordonnance de juin 2001.

A l'époque, un communiqué de l'Elysée avait précisé que ces sommes provenaient de primes de Jacques Chirac qu'il avait cumulé en tant que Premier ministre et président. Les juges n'ont pas donné suite à cette affaire.
En revanche, une autre affaire de billet d'avion est en cours et touche cette fois Bernadette Chirac uniquement. Cette dernière aurait bénéficié de voyages gratuits sur la compagnie Euralair entre 1998 et 1999 pour une valeur d'environ 40 000 euros. L'instruction est toujours en cours.

7. Les frais de bouche à la mairie de Paris (affaire close)
Entre 1987 et 1995, 14 millions de francs ont été affectés par les services municipaux de la mairie de Paris au règlement de "frais de réception" de Jacques Chirac, selon un rapport de l'inspection générale de la Ville de Paris remis à Bertrand Delanoë. Ces faits étant prescrits, l'instruction a été clôturée.

8. La fondation Claude Pompidou et le château de Bity de Jacques Chirac (aucune information judiciaire)
Lorsqu'il était dans le gouvernement de Chaban-Delmas sous Pompidou, Jacques Chirac avait acheté le château de Bity en Corrèze. Selon le Canard Enchaîné, en 1978, la fondation Claude Pompidou, du nom de la femme de l'ancien président de la République, a racheté 5 hectares de terre à proximité du château, officiellement pour y construire un centre de vacances pour personnes âgées.

Le coût de cette transaction était de 500 000 francs. Mais plus de 20 ans après les faits, aucun centre de vacances n'a été construit et des indices laissent à penser que la mairie de Paris a subventionné la fondation Claude Pompidou à hauteur de 500 000 francs. De là à penser que la mairie de Paris a acquis indirectement un terrain en Corrèze pour la tranquillité de Jacques Chirac...

Aucune affaire judiciaire n'avait été ouverte à l'époque.

9. L'affaire Clearstream (aucune poursuite)
Cette affaire est la dernière d'une longue série qui touche Jacques Chirac. C'est la seule qui le concerne pour des faits qui se sont déroulés lorsqu'il était président de la République. L'affaire est simple : en 2004, de faux listings d'une société luxembourgeoise circulent. Sur ces listings, des noms d'hommes politiques et des comptes en banque sont mentionnés. Parmi eux, se trouve celui de Nicolas Sarkozy.

Ayant entendu parler de l'affaire, Jacques Chirac aurait cherché à mener une enquête parallèle pour vérifier si cette histoire de blanchiment d'argent était vraie, l'implication de Nicolas Sarkozy pouvant entraîner sa chute.

D'un point de vue pénal, l'ancien président de la République ne risque rien. Mais les juges auraient pu l'entendre comme simple témoin pour y voir plus clair sur le déroulement des événements. Jacques Chirac vient de leur faire savoir qu'il ne se rendrait à aucune convocation d'affaires qui ont eu lieu lorsqu'il était président de la République. Il ne se sent donc pas concerné par l'affaire Clearstream.

Au terme de cette présentation du parcours judiciaire de Jacques Chirac, une remarque s'impose : si la présomption d'innocence prévaut, on peut tout de même s'étonner du décalage entre la longue liste des affaires qui touchent Jacques Chirac et le peu de risque de celui-ci d'être poursuivi

En conclusion : C’est un bel exemple de Voyoucratie. Marianne a de quoi être fière.

Nos sources : Des articles de journaux français repris le plus souvent in- extenso




































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