LA MORT POLITIQUE DE MADELEINE DE GRANDMAISON


Rédigé le Vendredi 19 Mars 2010 à 05:40 |

Par Simon LACOSTE. Les historiens, sociologues et politistes s’attachent plutôt aux vainqueurs et cherchent à comprendre les déterminants de la réussite politique. Ces élections régionales doivent au contraire de braquer le projecteur sur les perdants, grands ou petits.Et dans ce cas d'espèce, Madeleine de Grandmaison découvre que sans le PPM elle est toute nue...


Regardons le parcours d’une perdante comme Madeleine Jouy de Grand Maison. Toute son autorité politique s’intègre dans le sillage de la popularité d’un homme politique : Aimé Césaire. Son alliance maritale avec le Secrétaire Général de la ville de Fort-de-France Renaud de Grand Maison issue d’une famille de petits blancs békés qui va la propulser non pas au sommet, mais dans une sinécure politique à la Région Martinique.

Le mécanisme est mis en place par le secrétaire général du PPM Camille Darsières . Ce dernier Dès son élection à la tête de la Région Martinique dans les années 80 place l’épouse de Renaud de Grand Maison comme élue responsable de la culture en Martinique, durant six années aucun fait culturel marquant malgré des sommes impressionnantes données à une association identité et culture contrôlée par le PPM.

Les six années suivantes avec le communiste Capgras à la tête de la région, c’est la répétition sur le même registre de la sinécure.

Elle tente de gagner sans succès la commune de l’Ajoupa-Bouillon, incapable de dépasser les 300 suffrages. Madeleine de Grand Maison n’arrive pas à franchir le pas consistant à s’implanter localement à l’Ajoupa-Bouillon. Mais encouragée par son mari, en dépit de déboires conjugaux, elle se coule dans la peau du politicien professionnel et se fait sous la protection de Camille Darsières la propagandiste efficace PPM, et monte Radio, projets de toutes sortes ,mais rien de lui réussie c’est l’échec total.

Toute cette belle machine dérape avec le césairisme décadent de la fin des années Darsières. Le cours des choses s’accélère dans les années 90, avec les conflits internes au PPM et les trahisons qui se multiplient.

Claude Lise qui a vécu couché dans l’ombre de Camille Darsières, n’accepte pas d’être écarté de la succession d’Aimé Césaire , il s’en va avec Madeleine de Grand Maison dans ses bagages et fonde un mouvement adossé au Conseil Général qu’il a gagné avec l’étiquette PPM.

En bon ex-ppmiste ,il met un clientélisme d’aide sociale en place et toutes les communes sous tutelle.
Les fuyards PPM, trouve comme protecteurs le rusé Alfred Marie-Jeanne qui tente une OPA sur la ville de Fort-de-France avec la complicité active de Claude Lise.

La ville résiste et le rejette. C’est l’émergence de Serge Letchimy , protégé de Camille Darsières.
Tout s’accélère .Madeleine de Grandmaison et Claude Lise deviennent les jouets sombres du Président de la Région Martinique. Ses deux chabines.

Déjà humilié par le rapport Lise-Tamaya déchiré, Claude Lise se tait pour un mandat de sénateur conforté par un vote Chabin. Madeleine de Granmaison élue avec l’appui de Serge Letchimy à la Région obtient le Comité Martiniquais du tourisme et elle conduit l’activité économique tourisme à la catastrophe.

Une vrai débâble. Aucun cadre compétent, tous les doucineurs de l’ARDTM se sont installés aux commandes comme au tant des années Darsières, et une Madeleine devenue touriste au lieu de faire fonctionner ce secteur de l’activité économique.

L’argent des martiniquais atterrit en Belgique aux mains de prétendus experts en communication , sans compter les vieilles copines qui font des feuillets à coups de 6000 euros sous les aupisces de ce comité.

Tout cela sous le regard complice du maître Chabin qui peut à n’importe les faire emballer par le SRPJ .Mais avec notre Chabin c’est la famille élargie à la Dominique et à Grenade.
La Région Martinique n’avait plus de chef, mais deux …

Tati Madeleine et son équipe de touristes fainéants avec des salaires de dockers et un président ambassadeur de la Dominique logé à plateau Roy.

Dans ce schéma le bateau a coulé, et Madame de Grandmaison a finalement compris que sans le PPM elle ne vaut rien. L’autre … attend son tour le poignard entre les dents.Les autres épisodes de l'après-césaire vont se jouer dans les jours qui viennent.






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