Le Groupe Total contrôle tout ce qui bouge dans le secteur pétrolier en France, et bien évidemment dans les dépendances de la France. C’est donc sans surprise que le pré-rapport qui vient de sortir sur le carburant révèle une chose : il aurait été dicté par le groupe Total. Liyannaj kont pwòfitasyon ne pouvait pas, ne pas savoir.
LE RAPPORT BOLLIET
Le dit rapport Bolliet ou prérapport préconise l'installation de pompes à essence automatiques et menace l’emploi des travailleurs sur piste.
Ce rapport Bolliet fait l'observation suivante : la marge des distributeurs en janvier 2009 est de 10,8 centimes en métropole et 19,1 en Guyane, 15 en Martinique, 18,8 en Guadeloupe et 21 à la Réunion. Des différences qui s'expliquent par le nombre d'employés (1350 employés à la Réunion, 1 000 en Guadeloupe et en Martinique, 270 employés en Guyane).
Le coût de ces emplois représente environ 8 centimes au litre en Guadeloupe, 4,4 centimes au litre en Martinique, 5 centimes au litre en Guyane et à la Réunion.
En conclusion, les rapporteurs préconisent la libéralisation des prix à la distribution pour favoriser la concurrence par les prix avec une automatisation des pompes .En Martinique les pistards commencent à se mobiliser.
Il faut dire que ce secteur a bien compris, ces derniers jours, tant en Martinique qu’en Guadeloupe l’importance de sa force de frappe quand il s’agit de paralyser l’organisation sociale.
Pour Elie Domota « On veut tuer la profession de pompiste en Guadeloupe et mettre des centaines de personnes au chômage et fermer un certain nombre de stations-service. C'est ce que veut Total depuis longtemps. La conclusion de l'Etat est bien celle du pétrolier. Nous nous y attendions et c'est pour cela que dans les semaines à venir, nous serons obligés de redescendre dans la rue si le rapport final suit cette tendance. Nous n'avons pas le choix. »,et il poursuit, en dénonçant en substance le chantage à l'emploi organisé par le Medef qui a torpillé les négociations et ce même Medef qui pleurniche aujourd'hui que ces semaines de conflit ont cassé la trésorerie des entreprises.
Les casseurs qui pleurent ...
Dans ce contexte de crise ,le gouvernement français, montre bien qu’il est le vrai maître de l’habitation en ne faisant qu'à sa vision de la chose coloniale. C’est du n’importe quoi comme le souligne Elie Domota. Aucune des attentes de la mobilisation sociale n’est prise en compte. Un jeu de contraire est mis en place.
Un jeu de contraires
Le LKP souligne la question des abus sur les coûts, en face les pétroliers annoncent la mise en place de pompes automatiques.
Le LKP pose le problème de la discrimination raciale, du racisme qu'il y a contre les Guadeloupéens en Guadeloupe, l’Etat parle de dialogue social.
Le LKP pose le problème des prix exorbitants et des escroqueries dans le calcul de certains prix, l’Etat répond que l'on va faire des réunions...
Le LKP parle du problème de la domination d'une communauté sur toute la Guadeloupe, sur celui de notre place dans ce pays, l’Etat nous parle d'évolution statutaire.
Et dans ce jeu des contraires le porte parole du LKP, déclare que l’Etat français « ne répond pas du tout aux aspirations des Guadeloupéens. C'est pour cela que l'on veut savoir quel sera le contenu de ces états généraux, avant de se prononcer sur notre participation. ».
Pour Elie Domota : « Il ne s'agit pas d'aller s'asseoir autour d'une table sans savoir de quoi on va parler. C'est cette manie d'organiser n'importe comment les choses ici en Guadeloupe et de voir débarquer les gens avec leur théorie qui nous agace. Nous voulons simplement savoir de quoi il s'agit. Nous attendons des réponses précises, pour connaître le contenu de ces états généraux. A quoi servent-ils ? Qui sera auditionné ? Pour quoi faire et pendant combien de temps ? Ce qui est curieux dans ce pays, c'est que tout le monde s'apprête à s'asseoir autour d'une table sans aucune information claire ».
En Guadeloupe, le jeu social semble se durcir progressivement,et ce ne sont pas les déclarations de Willy Angèle qui apaiseront.
Willy Angèle allumeur de mèches
Le patron des patrons du Medef en Guadeloupe le dénommé Willy Angèle, sans vergogne déclare : « Le temps est à la reconstruction de manière apaisée, nous devons nous mettre à construire les choses concrètement, et cela dans une certaine sérénité et non dans un éventuel blocage de la société. J'aurais du mal à comprendre que l'on reparte dans une mobilisation générale. Dans une société démocratique, les gens peuvent avoir des opinions différentes. Un pré-rapport n'est pas une décision. Maintenant, le temps est à la reconstruction de manière apaisée et non de manière émotionnelle. Il faut arrêter de raisonner sur des peurs, des présupposés, des rumeurs. Il faut regarder les choses de manière objective, méthodique. Nous avons toujours dit que la filière carburant doit être analysée avec beaucoup de précautions parce qu'il faut l'optimiser sérieusement, par- ce qu'il ne faut pas oublier que derrière cette filière, il y a des emplois. … ».
Mais dans le même temps le Willy fait le contraire, et reste sous les ordres de la garce Parisot.
En face le point de vue de Jocelyn Pinard de L’UTPP-UGTG (UNION DES TRANSPORTEURS DE PRODUITS PETROLIERS) sur le rapport Bolliet annonce la couleur : « Un véritable torchon, ceux qui l'ont rédigé n'ont pas fait le travail qu'ils devaient faire. Ils ont privilégié les compagnies sur ce document, alors qu'il devait éclaircir tous les dysfonctionnements qu'il y a au niveau du prix de l'essence. Actuellement, en France, on veut remettre des pompistes dans les stations, alors qu'ici ce rapport préconise d'automatiser les pompes. S'il n'y a plus de travail pour eux, que va-t-on faire de ces pompistes ? Ce n'est pas par rapport à ces employés que l'essence est à ce prix. Sur la marge des gérants, qui est de 12 centimes, seuls 3 ou 4 centimes servent à payer les pompistes. »
La Guadeloupe n’est donc pas à la case départ, mais s’il y avait un retour dans la rue en Guadeloupe, la Martinique n’échapperait pas à une remobilisation , car les patrons en Martinique ne semblent pas comprendre l’intérêt qu’il y a, à appliquer les accords de sortie de conflit, surtout de les respecter.
Les tricots sont prêts ...
LE RAPPORT BOLLIET
Le dit rapport Bolliet ou prérapport préconise l'installation de pompes à essence automatiques et menace l’emploi des travailleurs sur piste.
Ce rapport Bolliet fait l'observation suivante : la marge des distributeurs en janvier 2009 est de 10,8 centimes en métropole et 19,1 en Guyane, 15 en Martinique, 18,8 en Guadeloupe et 21 à la Réunion. Des différences qui s'expliquent par le nombre d'employés (1350 employés à la Réunion, 1 000 en Guadeloupe et en Martinique, 270 employés en Guyane).
Le coût de ces emplois représente environ 8 centimes au litre en Guadeloupe, 4,4 centimes au litre en Martinique, 5 centimes au litre en Guyane et à la Réunion.
En conclusion, les rapporteurs préconisent la libéralisation des prix à la distribution pour favoriser la concurrence par les prix avec une automatisation des pompes .En Martinique les pistards commencent à se mobiliser.
Il faut dire que ce secteur a bien compris, ces derniers jours, tant en Martinique qu’en Guadeloupe l’importance de sa force de frappe quand il s’agit de paralyser l’organisation sociale.
Pour Elie Domota « On veut tuer la profession de pompiste en Guadeloupe et mettre des centaines de personnes au chômage et fermer un certain nombre de stations-service. C'est ce que veut Total depuis longtemps. La conclusion de l'Etat est bien celle du pétrolier. Nous nous y attendions et c'est pour cela que dans les semaines à venir, nous serons obligés de redescendre dans la rue si le rapport final suit cette tendance. Nous n'avons pas le choix. »,et il poursuit, en dénonçant en substance le chantage à l'emploi organisé par le Medef qui a torpillé les négociations et ce même Medef qui pleurniche aujourd'hui que ces semaines de conflit ont cassé la trésorerie des entreprises.
Les casseurs qui pleurent ...
Dans ce contexte de crise ,le gouvernement français, montre bien qu’il est le vrai maître de l’habitation en ne faisant qu'à sa vision de la chose coloniale. C’est du n’importe quoi comme le souligne Elie Domota. Aucune des attentes de la mobilisation sociale n’est prise en compte. Un jeu de contraire est mis en place.
Un jeu de contraires
Le LKP souligne la question des abus sur les coûts, en face les pétroliers annoncent la mise en place de pompes automatiques.
Le LKP pose le problème de la discrimination raciale, du racisme qu'il y a contre les Guadeloupéens en Guadeloupe, l’Etat parle de dialogue social.
Le LKP pose le problème des prix exorbitants et des escroqueries dans le calcul de certains prix, l’Etat répond que l'on va faire des réunions...
Le LKP parle du problème de la domination d'une communauté sur toute la Guadeloupe, sur celui de notre place dans ce pays, l’Etat nous parle d'évolution statutaire.
Et dans ce jeu des contraires le porte parole du LKP, déclare que l’Etat français « ne répond pas du tout aux aspirations des Guadeloupéens. C'est pour cela que l'on veut savoir quel sera le contenu de ces états généraux, avant de se prononcer sur notre participation. ».
Pour Elie Domota : « Il ne s'agit pas d'aller s'asseoir autour d'une table sans savoir de quoi on va parler. C'est cette manie d'organiser n'importe comment les choses ici en Guadeloupe et de voir débarquer les gens avec leur théorie qui nous agace. Nous voulons simplement savoir de quoi il s'agit. Nous attendons des réponses précises, pour connaître le contenu de ces états généraux. A quoi servent-ils ? Qui sera auditionné ? Pour quoi faire et pendant combien de temps ? Ce qui est curieux dans ce pays, c'est que tout le monde s'apprête à s'asseoir autour d'une table sans aucune information claire ».
En Guadeloupe, le jeu social semble se durcir progressivement,et ce ne sont pas les déclarations de Willy Angèle qui apaiseront.
Willy Angèle allumeur de mèches
Le patron des patrons du Medef en Guadeloupe le dénommé Willy Angèle, sans vergogne déclare : « Le temps est à la reconstruction de manière apaisée, nous devons nous mettre à construire les choses concrètement, et cela dans une certaine sérénité et non dans un éventuel blocage de la société. J'aurais du mal à comprendre que l'on reparte dans une mobilisation générale. Dans une société démocratique, les gens peuvent avoir des opinions différentes. Un pré-rapport n'est pas une décision. Maintenant, le temps est à la reconstruction de manière apaisée et non de manière émotionnelle. Il faut arrêter de raisonner sur des peurs, des présupposés, des rumeurs. Il faut regarder les choses de manière objective, méthodique. Nous avons toujours dit que la filière carburant doit être analysée avec beaucoup de précautions parce qu'il faut l'optimiser sérieusement, par- ce qu'il ne faut pas oublier que derrière cette filière, il y a des emplois. … ».
Mais dans le même temps le Willy fait le contraire, et reste sous les ordres de la garce Parisot.
En face le point de vue de Jocelyn Pinard de L’UTPP-UGTG (UNION DES TRANSPORTEURS DE PRODUITS PETROLIERS) sur le rapport Bolliet annonce la couleur : « Un véritable torchon, ceux qui l'ont rédigé n'ont pas fait le travail qu'ils devaient faire. Ils ont privilégié les compagnies sur ce document, alors qu'il devait éclaircir tous les dysfonctionnements qu'il y a au niveau du prix de l'essence. Actuellement, en France, on veut remettre des pompistes dans les stations, alors qu'ici ce rapport préconise d'automatiser les pompes. S'il n'y a plus de travail pour eux, que va-t-on faire de ces pompistes ? Ce n'est pas par rapport à ces employés que l'essence est à ce prix. Sur la marge des gérants, qui est de 12 centimes, seuls 3 ou 4 centimes servent à payer les pompistes. »
La Guadeloupe n’est donc pas à la case départ, mais s’il y avait un retour dans la rue en Guadeloupe, la Martinique n’échapperait pas à une remobilisation , car les patrons en Martinique ne semblent pas comprendre l’intérêt qu’il y a, à appliquer les accords de sortie de conflit, surtout de les respecter.
Les tricots sont prêts ...