Photo Serge BOISSARD PHOTOGRAPHE DE PRESSE.
On ne peut comprendre grand chose ni exprimer sa solidarité avec les masses Vénézuéliennes si on ne fait l'effort de chercher l'information en particulier auprès des progressistes et révolutionnaires sur place. Rarement on a assisté à une opération de désinformation d'une telle ampleur.
Les forces réactionnaires locales et l'impérialisme mondial sont à la manœuvre : l'opposition serait composée de gentils manifestants pacifiques tandis que le gouvernement serait une dictature féroce et sanguinaire. En déclarant que le Venezuela menacerait "la sécurité intérieure des USA" (excusez du peu !) Obama puis Trump avaient déjà vendu la mèche. Le sieur Michael Richard Pompeo, directeur de la CIA, vient de confirmer : plusieurs réunions ont été tenues avec le Mexique et la Colombie pour évaluer " les manoeuvres qui pourraient être appliquées pour obtenir de meilleurs résultats dans la lutte pour changer le gouvernement du Venezuela".
Le mensonge des médias dominants, découle de ce projet. Les violences putschistes qui s'exercent depuis des années contre le pouvoir bolivarien sont passées sous silence et il n'est question que de la répression des manifestants " pacifiques" ! Le tout récent sondage d'un institut privé nommé Hinterlaces indique que 56% des gens sont peu ou pas du tout disposés à participer à des manifestations, que 71% pensent pareil concernant les blocages de rues, que 74% sont contre la privatisation de PDVSA (pétrole), 69% de CANTV ( communication) et que 75% sont pour un modèle économique de production socialiste avec un caractère mixte, que 84% sont pour un dialogue entre le pouvoir et l'opposition. Mais celle-ci, en particulier sa composante d'extrême droite activiste, n'en veut pas et préfère exploiter le mécontentement réel de la population face aux pénuries et à l'inflation énorme qui sont pourtant en grande partie le fruit du sabotage économique de la bourgeoisie traditionnelle encore bien en place dans la finance et l'économie du pays.
L' élection d'une nouvelle assemblée constituante organisée par Maduro est une tentative de déplacer le terrain de la lutte pour éviter la guerre civile et maintenir les chances de "la révolution bolivarienne " dont le souffle est affaibli à cause de la baisse considérable du prix du pétrole et donc des ressources qui sous Chavez avaient réellement commencé à être redistribuées mais aussi à cause du refus d'assumer jusqu'au bout l'affrontement avec la bourgeoisie qu'aurait signifié la mise en place, en s'appuyant sur la mobilisation des masses, d'un autre modèle productif que celui de la seule redistribution de la rente pétrolière.
C'est sans doute ce que même le MST (mouvement des sans terre brésiliens ferme soutien du processus) appelle " les inerties conservatrices du gouvernement bolivarien". Aujourd'hui l'espoir soulevé par la "révolution bolivarienne" est en grand danger. L'important n'est pas de jouer à distance au pronostiqueur savant. Il est de comprendre l'ampleur des enjeux pour le pays et bien au delà, d'exprimer une ferme condamnation des menées de l'impérialisme et de la bourgeoisie locale.
Il est d'exprimer une solidarité totale avec les travailleurs, les paysans, les masses populaires vénézuéliennes dont l'intervention politique et sociale indépendante et critique est sans conteste la clé d'une issue progressiste et démocratique à la crise dans le sens d'un approfondissement radical de la transformation sociale.
Peu avant sa mort Hugo Chavez parla de la nécessité d'un " coup de barre". La situation n'est pas idéale pour le donner mais il n'y a jamais de situation idéale.
Résistons à la propagande de l'Empire U.S !
Gardons le cap de l'internationalisme prolétarien !
Gilbert Pago, Philippe Pierre-Charles, Marcel Sellaye.
GROUPE RÉVOLUTION SOCIALISTE (G.R.S)
Les forces réactionnaires locales et l'impérialisme mondial sont à la manœuvre : l'opposition serait composée de gentils manifestants pacifiques tandis que le gouvernement serait une dictature féroce et sanguinaire. En déclarant que le Venezuela menacerait "la sécurité intérieure des USA" (excusez du peu !) Obama puis Trump avaient déjà vendu la mèche. Le sieur Michael Richard Pompeo, directeur de la CIA, vient de confirmer : plusieurs réunions ont été tenues avec le Mexique et la Colombie pour évaluer " les manoeuvres qui pourraient être appliquées pour obtenir de meilleurs résultats dans la lutte pour changer le gouvernement du Venezuela".
Le mensonge des médias dominants, découle de ce projet. Les violences putschistes qui s'exercent depuis des années contre le pouvoir bolivarien sont passées sous silence et il n'est question que de la répression des manifestants " pacifiques" ! Le tout récent sondage d'un institut privé nommé Hinterlaces indique que 56% des gens sont peu ou pas du tout disposés à participer à des manifestations, que 71% pensent pareil concernant les blocages de rues, que 74% sont contre la privatisation de PDVSA (pétrole), 69% de CANTV ( communication) et que 75% sont pour un modèle économique de production socialiste avec un caractère mixte, que 84% sont pour un dialogue entre le pouvoir et l'opposition. Mais celle-ci, en particulier sa composante d'extrême droite activiste, n'en veut pas et préfère exploiter le mécontentement réel de la population face aux pénuries et à l'inflation énorme qui sont pourtant en grande partie le fruit du sabotage économique de la bourgeoisie traditionnelle encore bien en place dans la finance et l'économie du pays.
L' élection d'une nouvelle assemblée constituante organisée par Maduro est une tentative de déplacer le terrain de la lutte pour éviter la guerre civile et maintenir les chances de "la révolution bolivarienne " dont le souffle est affaibli à cause de la baisse considérable du prix du pétrole et donc des ressources qui sous Chavez avaient réellement commencé à être redistribuées mais aussi à cause du refus d'assumer jusqu'au bout l'affrontement avec la bourgeoisie qu'aurait signifié la mise en place, en s'appuyant sur la mobilisation des masses, d'un autre modèle productif que celui de la seule redistribution de la rente pétrolière.
C'est sans doute ce que même le MST (mouvement des sans terre brésiliens ferme soutien du processus) appelle " les inerties conservatrices du gouvernement bolivarien". Aujourd'hui l'espoir soulevé par la "révolution bolivarienne" est en grand danger. L'important n'est pas de jouer à distance au pronostiqueur savant. Il est de comprendre l'ampleur des enjeux pour le pays et bien au delà, d'exprimer une ferme condamnation des menées de l'impérialisme et de la bourgeoisie locale.
Il est d'exprimer une solidarité totale avec les travailleurs, les paysans, les masses populaires vénézuéliennes dont l'intervention politique et sociale indépendante et critique est sans conteste la clé d'une issue progressiste et démocratique à la crise dans le sens d'un approfondissement radical de la transformation sociale.
Peu avant sa mort Hugo Chavez parla de la nécessité d'un " coup de barre". La situation n'est pas idéale pour le donner mais il n'y a jamais de situation idéale.
Résistons à la propagande de l'Empire U.S !
Gardons le cap de l'internationalisme prolétarien !
Gilbert Pago, Philippe Pierre-Charles, Marcel Sellaye.
GROUPE RÉVOLUTION SOCIALISTE (G.R.S)