Tel est bien l’enjeu des années à venir : parvenir à conserver de hauts niveaux de rendement- on comptera 9 milliards de bouches à nourrir en 2050 -, tout en adoptant des modes de production plus respectueux de l’environnement. En somme : produire autant, mais avec moins. Moins de pesticides, moins d’énergie, moins de carburants, moins d’eau... Mais comment faire ? En lançant sa démarche baptisée “Produisons autrement”, en septembre dernier, Stéphane Le Foll l’a annoncé : il s’agit dans un premier temps, « de prendre conscience que la performance économique et la performance écologique ne sont pas si éloignées qu’on le dit, et que l’une peut servir l’autre ». Pour cela, rien de plus simple : il suffit de regarder ce qui se passe, d’aller voir « la révolution agro-écologie en marche dans nos campagnes », dont parle le journaliste Vincent Tardieu, auteur d’une grande enquête sur le sujet.
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