A l’ordonnance de non lieu du 26 Janvier 2010 : un pas supplémentaire franchi par la justice coloniale en Martinique
Le MODEMAS vient d’apprendre avec indignation qu’une ordonnance de non-lieu du 26 Février 2010 a été prise à l’encontre de 3 magistrats BOISSELOT, HANNOTEAU et MELENDEZ qui avaient fait l’objet d’une plainte pour faux de la part de Maître Claudette DUHAMEL.
Cette plainte est consécutive au jugement du 13 Avril 2003 découlant de l’affaire correctionnelle dont Maître DUHAMEL assurait la défense d’une avocate du barreau de Fort-de-France face à trois dirigeants de la Chambre de commerce et dans lequel les 3 magistrats, foulant au pied leur propre serment n’ont pas hésité à introduire un chapitre intitulé « sur le comportement à l’audience de Maître Claudette DUHAMEL » et dans lequel ils attribuaient à celle-ci des propos mensongers aux fins d’obtenir des poursuites exemplaires.
Malgré la trentaine de témoignages produits notamment par 6 avocats du barreau de Fort-de-France, 2 élus Martiniquais, 4 enseignants et 6 chefs d’entreprise qui tous étaient présents à l’audience ; malgré l’intervention de la greffière confirmant l’inexistence et l’inexactitude des propos que les magistrats ont attribuées à Maître Claudette DUHAMEL.
Ces propos étant :
« Attendu que l’avocate de la défense, Maître Claudette DUHAMEL au cours de la plaidoirie s’est laissée aller à traiter le procureur de la République et le Bâtonnier de l’ordre de menteurs et les juges de colonialistes corrompus ; qu’elle a déclaré : les magistrats de la Martinique sont-ils tous des voyous ? Et tenu des propos racistes….. ».
Le juge d’instruction du barreau de Paris loin de retenir l’altération frauduleuse de la vérité a préféré balayé honteusement les témoignages produits allant jusqu’à écrire que « les témoins paraissent avoir du mal à interpréter certains propos tenus au cours de l’audience et de la plaidoirie ».
Quel mépris donc pour les Martiniquais !
Pour blanchir définitivement les magistrats et enfoncer davantage l’avocate, ce même juge évoque sans scrupule, l’audience bruyante et chargée de confusion dans laquelle s’est déroulée l’audience pour conclure que les propos relatifs aux magistrats « voyous » tenus en d’autres circonstances par Camille CHAUVET et publiés dans « Le Naif » avaient pu être tenus par Maître Claudette DUHAMEL.
Quelle perspicacité pernicieuse pour arriver à une telle assimilation-confusion ! C’est bien sur la base de ces deux sources que le juge a fondé son non lieu en faveur de ses collègues magistrats.
TROP, TROP, C’EST TROP !!
Le MODEMAS ne peut s’empêcher de voir dans le jugement du 26 Février 2010, un acte discriminatoire et raciste qui vient renforcer la démarche discriminatoire et raciste des 3 magistrats.
C’est aussi une volonté de nuire à Maître DUHAMEL, Avocate de l’ASSAUPAMAR, de Jet Aviation Services (JAS), de LAMIC et de nombreuses causes dont la dignité et le droit se trouvent bafoués ; cette avocate, connue pour son intégrité, sa rigueur, son incorruptibilité, n’a jamais caché ses opinions politiques.
Ce jugement révèle incontestablement le monstre colonialiste qui se manifeste dans le fonctionnement de l’institution judiciaire pour tenter d’abattre les forces résistantes porteuses d’espoir à une période où les flambeaux identitaires dans le pays Martinique se font rares.
Le MODEMAS rappelle que bâillonner l’avocat, c’est laisser le justiciable sans défense et qu’à travers ce jugement, c’est l’ensemble des avocats et des justiciables Martiniquais qui sont concernés.
Le MODEMAS appelle les Martiniquais à une mobilisation pour empêcher que ce jugement soit cassé en appel et ne fasse jurisprudence dont les effets seraient désastreux pour les avocats et les justiciables, notamment ceux de Martinique.
Le MODEMAS appelle donc à la vigilance et à la diffusion de ce jugement qui doit être connu de tous.
Le Président du MODEMAS
Garcin MALSA
Le MODEMAS vient d’apprendre avec indignation qu’une ordonnance de non-lieu du 26 Février 2010 a été prise à l’encontre de 3 magistrats BOISSELOT, HANNOTEAU et MELENDEZ qui avaient fait l’objet d’une plainte pour faux de la part de Maître Claudette DUHAMEL.
Cette plainte est consécutive au jugement du 13 Avril 2003 découlant de l’affaire correctionnelle dont Maître DUHAMEL assurait la défense d’une avocate du barreau de Fort-de-France face à trois dirigeants de la Chambre de commerce et dans lequel les 3 magistrats, foulant au pied leur propre serment n’ont pas hésité à introduire un chapitre intitulé « sur le comportement à l’audience de Maître Claudette DUHAMEL » et dans lequel ils attribuaient à celle-ci des propos mensongers aux fins d’obtenir des poursuites exemplaires.
Malgré la trentaine de témoignages produits notamment par 6 avocats du barreau de Fort-de-France, 2 élus Martiniquais, 4 enseignants et 6 chefs d’entreprise qui tous étaient présents à l’audience ; malgré l’intervention de la greffière confirmant l’inexistence et l’inexactitude des propos que les magistrats ont attribuées à Maître Claudette DUHAMEL.
Ces propos étant :
« Attendu que l’avocate de la défense, Maître Claudette DUHAMEL au cours de la plaidoirie s’est laissée aller à traiter le procureur de la République et le Bâtonnier de l’ordre de menteurs et les juges de colonialistes corrompus ; qu’elle a déclaré : les magistrats de la Martinique sont-ils tous des voyous ? Et tenu des propos racistes….. ».
Le juge d’instruction du barreau de Paris loin de retenir l’altération frauduleuse de la vérité a préféré balayé honteusement les témoignages produits allant jusqu’à écrire que « les témoins paraissent avoir du mal à interpréter certains propos tenus au cours de l’audience et de la plaidoirie ».
Quel mépris donc pour les Martiniquais !
Pour blanchir définitivement les magistrats et enfoncer davantage l’avocate, ce même juge évoque sans scrupule, l’audience bruyante et chargée de confusion dans laquelle s’est déroulée l’audience pour conclure que les propos relatifs aux magistrats « voyous » tenus en d’autres circonstances par Camille CHAUVET et publiés dans « Le Naif » avaient pu être tenus par Maître Claudette DUHAMEL.
Quelle perspicacité pernicieuse pour arriver à une telle assimilation-confusion ! C’est bien sur la base de ces deux sources que le juge a fondé son non lieu en faveur de ses collègues magistrats.
TROP, TROP, C’EST TROP !!
Le MODEMAS ne peut s’empêcher de voir dans le jugement du 26 Février 2010, un acte discriminatoire et raciste qui vient renforcer la démarche discriminatoire et raciste des 3 magistrats.
C’est aussi une volonté de nuire à Maître DUHAMEL, Avocate de l’ASSAUPAMAR, de Jet Aviation Services (JAS), de LAMIC et de nombreuses causes dont la dignité et le droit se trouvent bafoués ; cette avocate, connue pour son intégrité, sa rigueur, son incorruptibilité, n’a jamais caché ses opinions politiques.
Ce jugement révèle incontestablement le monstre colonialiste qui se manifeste dans le fonctionnement de l’institution judiciaire pour tenter d’abattre les forces résistantes porteuses d’espoir à une période où les flambeaux identitaires dans le pays Martinique se font rares.
Le MODEMAS rappelle que bâillonner l’avocat, c’est laisser le justiciable sans défense et qu’à travers ce jugement, c’est l’ensemble des avocats et des justiciables Martiniquais qui sont concernés.
Le MODEMAS appelle les Martiniquais à une mobilisation pour empêcher que ce jugement soit cassé en appel et ne fasse jurisprudence dont les effets seraient désastreux pour les avocats et les justiciables, notamment ceux de Martinique.
Le MODEMAS appelle donc à la vigilance et à la diffusion de ce jugement qui doit être connu de tous.
Le Président du MODEMAS
Garcin MALSA