COMMUNIQUE
Depuis maintenant 50 ans d’indépendance, les peuples africains sont-ils enfin devenus maîtres de leur destin ?
De 1960 à 1990, ils ont fait leur chemin de croix parsemé de dictatures et de partis uniques meurtriers ; ensuite les mêmes dictatures se sont parfois doublées d’un multipartisme de façade de 1990 à 2009. Mais ces peuples sont aujourd’hui, plus que jamais, le dos aux murs de la misère, de la malnutrition, de la guerre fratricide, des démocraties frelatées.
Dès lors, ils se demandent s’il existe encore des perspectives pour un véritable changement démocratique et pacifique ; s’il est encore possible, dans les conditions actuelles de balkanisation de l’Afrique, d’absence d’État et de notion de bien collectif, d’imposer leur volonté politique aux élites corrompues dans leur écrasante majorité et qui considèrent l’État comme une société privée au service de leur famille, de leur clan, de leur « ethnie.»
Le Gabon pris comme exemple, sera au centre de ce débat que nous voulons fraternel mais sans fard sur le sens et le contenu que nous voulons donner au mot démocratie représentative. Un régime politique colporté d’Occident et mis au service des intérêts d’une minorité alliée aux anciennes puissances colonisatrices et à leurs multinationales dévastatrices de nos organisations sociales, de nos cultures, de nos hommes les plus intègres et les plus dignes, de nos richesses naturelles et de nos écosystèmes.
Dans le contexte politique d’une Martinique qui cherche elle aussi à maîtriser son destin de peuple dans le bien être pour tous, la dignité, la démocratie et la liberté, nous invitons tous les amis de l’Afrique à venir nombreux méditer et discuter avec nous de l’expérience africaine de la démocratie et de l’indépendance.
ENTREE LIBRE ET GRATUITE
L’Association « Fraternité Africaine »
Depuis maintenant 50 ans d’indépendance, les peuples africains sont-ils enfin devenus maîtres de leur destin ?
De 1960 à 1990, ils ont fait leur chemin de croix parsemé de dictatures et de partis uniques meurtriers ; ensuite les mêmes dictatures se sont parfois doublées d’un multipartisme de façade de 1990 à 2009. Mais ces peuples sont aujourd’hui, plus que jamais, le dos aux murs de la misère, de la malnutrition, de la guerre fratricide, des démocraties frelatées.
Dès lors, ils se demandent s’il existe encore des perspectives pour un véritable changement démocratique et pacifique ; s’il est encore possible, dans les conditions actuelles de balkanisation de l’Afrique, d’absence d’État et de notion de bien collectif, d’imposer leur volonté politique aux élites corrompues dans leur écrasante majorité et qui considèrent l’État comme une société privée au service de leur famille, de leur clan, de leur « ethnie.»
Le Gabon pris comme exemple, sera au centre de ce débat que nous voulons fraternel mais sans fard sur le sens et le contenu que nous voulons donner au mot démocratie représentative. Un régime politique colporté d’Occident et mis au service des intérêts d’une minorité alliée aux anciennes puissances colonisatrices et à leurs multinationales dévastatrices de nos organisations sociales, de nos cultures, de nos hommes les plus intègres et les plus dignes, de nos richesses naturelles et de nos écosystèmes.
Dans le contexte politique d’une Martinique qui cherche elle aussi à maîtriser son destin de peuple dans le bien être pour tous, la dignité, la démocratie et la liberté, nous invitons tous les amis de l’Afrique à venir nombreux méditer et discuter avec nous de l’expérience africaine de la démocratie et de l’indépendance.
ENTREE LIBRE ET GRATUITE
L’Association « Fraternité Africaine »