L'Elysée a réagi en estimant dans un communiqué que ces propos, contre lesquels il s'inscrit "catégoriquement en faux", relevaient "de la diffamation" et "ne sauraient être excusés par l'expression de la légitime douleur des victimes ou de leurs ayants droit".
Six familles de victimes de l'attentat de Karachi ont porté plainte à Paris pour corruption contre le club politique créé en 1995 par Edouard Balladur, dénonçant un "financement politique illicite" à l'origine de l'attentat en 2002 qui fit 14 morts, dont 11 salariés de la Direction des chantiers navals (DCN).
Des commissions versées sur la vente de sous-marins par la France au Pakistan en 1994 pourraient avoir donné lieu à des rétrocommissions - illégales - pour financer l'activité politique d'Edouard Balladur, et notamment sa campagne présidentielle en 1995, selon certains éléments de l'enquête.
Jacques Chirac avait ordonné après son élection en 1995 l'arrêt du versement de ces commissions.
"La difficulté qu'il y a dans ce dossier, c'est que M. Sarkozy est au coeur de la corruption parce qu'elle a été validée non seulement lorsqu'il était ministre du Budget mais aussi lorsque c'est lui qui menait la campagne présidentielle de M. Balladur", a relevé devant la presse l'avocat de ces six familles, Me Olivier Morice.
Cette piste suivie par les juges antiterroristes avait été qualifiée de "fable" par M. Sarkozy en juin.
Déplorant que le chef de l'Etat n'ait pas tenu sa promesse de recevoir les parties civiles chaque année, Magali Drouet, fille d'une des victimes, a dénoncé le "mépris total des autorités françaises et en particulier de M. Sarkozy".
"Les investigations montrent que ce qui apparaît pour certains, notamment le président Sarkozy, comme étant une fable est malheureusement de plus en plus au vu des investigations une réalité insoutenable pour les parties civiles", a répondu jeudi Me Morice.
Les policiers avaient en effet trouvé à la DCN, qui employait les victimes de l'attentat, une note mentionnant l'aval pour la création d'une société off-shore - baptisée Heine et par laquelle transitait des commissions - du directeur de cabinet de M. Balladur à Matignon, Nicolas Bazire, et du ministre du Budget d'alors, Nicolas Sarkozy.
L'actuel chef de l'Etat "est au coeur parce qu'il a parfaitement conscience, au moment où est validé le système des sociétés écran mises en place, que le montant des commissions exorbitantes est payé très rapidement et n'a d'autre objectif que de financer la campagne présidentielle de M. Balladur", dont il était à l'époque le porte-parole, a ajouté l'avocat des familles des victimes de l'attentat.
"Contrairement à tous les contrats qui existent en matière d'armement, la quasi-totalité des commissions seront versées dans un laps de temps totalement inhabituel pour faire en sorte que des rétrocommissions puissent revenir le plus rapidement", a-t-il précisé.
Peu après la signature en septembre 1994 de ce contrat d'un montant de 5,5 milliards de francs (850 millions d'euros), 85% d'une partie des commissions s'élevant à 4% du montant du contrat ont été versées aux intermédiaires, selon des témoignages et documents versés au dossier.
C'est sur cette même partie des commissions que les enquêteurs s'interrogent sur le versement de rétro-commissions à des décideurs français.
Source MSN ACTU.
Six familles de victimes de l'attentat de Karachi ont porté plainte à Paris pour corruption contre le club politique créé en 1995 par Edouard Balladur, dénonçant un "financement politique illicite" à l'origine de l'attentat en 2002 qui fit 14 morts, dont 11 salariés de la Direction des chantiers navals (DCN).
Des commissions versées sur la vente de sous-marins par la France au Pakistan en 1994 pourraient avoir donné lieu à des rétrocommissions - illégales - pour financer l'activité politique d'Edouard Balladur, et notamment sa campagne présidentielle en 1995, selon certains éléments de l'enquête.
Jacques Chirac avait ordonné après son élection en 1995 l'arrêt du versement de ces commissions.
"La difficulté qu'il y a dans ce dossier, c'est que M. Sarkozy est au coeur de la corruption parce qu'elle a été validée non seulement lorsqu'il était ministre du Budget mais aussi lorsque c'est lui qui menait la campagne présidentielle de M. Balladur", a relevé devant la presse l'avocat de ces six familles, Me Olivier Morice.
Cette piste suivie par les juges antiterroristes avait été qualifiée de "fable" par M. Sarkozy en juin.
Déplorant que le chef de l'Etat n'ait pas tenu sa promesse de recevoir les parties civiles chaque année, Magali Drouet, fille d'une des victimes, a dénoncé le "mépris total des autorités françaises et en particulier de M. Sarkozy".
"Les investigations montrent que ce qui apparaît pour certains, notamment le président Sarkozy, comme étant une fable est malheureusement de plus en plus au vu des investigations une réalité insoutenable pour les parties civiles", a répondu jeudi Me Morice.
Les policiers avaient en effet trouvé à la DCN, qui employait les victimes de l'attentat, une note mentionnant l'aval pour la création d'une société off-shore - baptisée Heine et par laquelle transitait des commissions - du directeur de cabinet de M. Balladur à Matignon, Nicolas Bazire, et du ministre du Budget d'alors, Nicolas Sarkozy.
L'actuel chef de l'Etat "est au coeur parce qu'il a parfaitement conscience, au moment où est validé le système des sociétés écran mises en place, que le montant des commissions exorbitantes est payé très rapidement et n'a d'autre objectif que de financer la campagne présidentielle de M. Balladur", dont il était à l'époque le porte-parole, a ajouté l'avocat des familles des victimes de l'attentat.
"Contrairement à tous les contrats qui existent en matière d'armement, la quasi-totalité des commissions seront versées dans un laps de temps totalement inhabituel pour faire en sorte que des rétrocommissions puissent revenir le plus rapidement", a-t-il précisé.
Peu après la signature en septembre 1994 de ce contrat d'un montant de 5,5 milliards de francs (850 millions d'euros), 85% d'une partie des commissions s'élevant à 4% du montant du contrat ont été versées aux intermédiaires, selon des témoignages et documents versés au dossier.
C'est sur cette même partie des commissions que les enquêteurs s'interrogent sur le versement de rétro-commissions à des décideurs français.
Source MSN ACTU.
NDLR. Un élément de plus à verser au compte de la France une République de voyous. Et pourtant deux ou trois vierges effarouchées ont demandé au Tribunal de poursuivre Camiile Chauvet,le Directeur du Magazine LeNaïf pour un article de presse: LA FRANCE EST UNE REPUBLIQUE DE VOYOUS.
Y compris le CSA qui se plaint des propos tenus par Camille Chauvet sur les Antennes de la Télévision KMT.
Y compris le CSA qui se plaint des propos tenus par Camille Chauvet sur les Antennes de la Télévision KMT.