Encore une journée pas comme les autres, qu'aurons-nous à gérer aujourd'hui ?
Un décès de mort naturelle, un décès accidentel, un décès lié au Covid-19 ou encore un décès lié à une suspicion de Covid-19.
Ce qui est sûr, c'est que nous resterons encore une fois en première ligne face à cette douloureuse perte qu'affrontera une famille.
Depuis début mars je pense que nous, opérateurs funéraires, avons tous une chose en commun : la peur au ventre !
Peur, car nous devons intervenir sur des décès Covid-19 ou suspicion de Covid-19, et cela, toujours sans les équipements nécessaires. Nous avons eu du gel hydroalcoolique, merci, serait-il impoli de demander où sont les
masques?
Nous ne serons jamais vus comme des héros malgré tout ce que nous faisons, mais je ne pense pas que nous ayons besoin de quelconque titre, ce dont nous avons besoin, c'est de pouvoir assurer nos missions dans les meilleures conditions au vu de la situation si particulière dans laquelle nous nous trouvons tous.
Particulière pour nous, mais aussi pour les familles, nos coutumes. Nos habitudes sont chamboulées, tout se fait désormais très rapidement, c'est à l'opposé de ce que nous avons l'habitude de faire.
Mais nous continuerons à faire de notre mieux pour accompagner les familles que nous recevons,que tout se fasse dans le plus grand respect et que les familles puissent dire un dernier adieu à leur défunt tout en respectant les précautions d'usage.
Force est de constater qu'après tant de rencontres entre les représentants de notre profession, l'ARS et la préfecture, rien ne change tout est au point mort concernant nos demandes de masques, alors que depuis deux semaines nous faisons partie de la liste des professionnels prioritaires.
Nous sommes visiblement dans une guerre où l'ennemi s'appelle Covid-19, jusqu'à quand continuerons-nous à nous battre sans armes ? (sans masques, sans combinaisons, sans équipement de protection Individuelle, tout simplement).
Fabienne. R
Pompes Funèbres CERTAIN
Ce qui est sûr, c'est que nous resterons encore une fois en première ligne face à cette douloureuse perte qu'affrontera une famille.
Depuis début mars je pense que nous, opérateurs funéraires, avons tous une chose en commun : la peur au ventre !
Peur, car nous devons intervenir sur des décès Covid-19 ou suspicion de Covid-19, et cela, toujours sans les équipements nécessaires. Nous avons eu du gel hydroalcoolique, merci, serait-il impoli de demander où sont les
masques?
Nous ne serons jamais vus comme des héros malgré tout ce que nous faisons, mais je ne pense pas que nous ayons besoin de quelconque titre, ce dont nous avons besoin, c'est de pouvoir assurer nos missions dans les meilleures conditions au vu de la situation si particulière dans laquelle nous nous trouvons tous.
Particulière pour nous, mais aussi pour les familles, nos coutumes. Nos habitudes sont chamboulées, tout se fait désormais très rapidement, c'est à l'opposé de ce que nous avons l'habitude de faire.
Mais nous continuerons à faire de notre mieux pour accompagner les familles que nous recevons,que tout se fasse dans le plus grand respect et que les familles puissent dire un dernier adieu à leur défunt tout en respectant les précautions d'usage.
Force est de constater qu'après tant de rencontres entre les représentants de notre profession, l'ARS et la préfecture, rien ne change tout est au point mort concernant nos demandes de masques, alors que depuis deux semaines nous faisons partie de la liste des professionnels prioritaires.
Nous sommes visiblement dans une guerre où l'ennemi s'appelle Covid-19, jusqu'à quand continuerons-nous à nous battre sans armes ? (sans masques, sans combinaisons, sans équipement de protection Individuelle, tout simplement).
Fabienne. R
Pompes Funèbres CERTAIN