Il serait trop facile de dire que les assises du sport sont une messe de plus comme cela se dit par facilité ou par découragement ou par exaspération.

Oui chaque majorité organise ce type de rencontre mais imaginez qu’une gouvernance ne se plie pas à cette démarche vis-à-vis d’un secteur aussi important que celui du sport, qu’est ce qu’on dirait ?



Le monde sportif a découvert dans toutes ses rencontres des assises, les biens faits, les potentialités, les opportunités, et le monde sportif c’est convaincu qu’il avait raison de consacrer tant de temps à une cause aussi noble noble.

Mais le sport c’est aussi l’hypocrisie, la volonté de terrasser l’autre, et parfois la triche.

Toute mesure faite, les bons cotés du sport, par exemple sur le maintient en bonne santé de populations sédentaires, sur le maintien en en forme psychologique d’une jeunesse perdue, et sur la construction du lien social non virtuel, montrent que ce secteur est majeur, dans une société moderne et en mouvement.
Peut être qu’il fallait commencer par le thème des moyens, à moins que la volonté des dirigeants de la CTM soit de faire à la veille des vacances sportives une surprise de taille au monde sportif en annonçant que tous les clubs bénéficieraient automatiquement d’une aide de la collectivité . A vrai dire les dirigeants sportifs seraient déçus que la collectivité ne fasse pas bouger le curseur des aides publiques au moment où il ne reste plus qu’une seule collectivité.

En Martinique les moyens des sociétés de production industrielle sont consacrés essentiellement à leur propre besoin. Les dirigeants qui peuvent financer sont souvent soit, trop préoccupés par le besoin de se sortir de difficulté, soit culturellement trop loin des préoccupations du monde sportif.

Le sponsoring est le parent pauvre même si les voiles du tour des yoles sont venues à elles seules, capter les 50 principaux budgets de l’ile.
Un club à trois dépenses importantes. Le fonctionnement, les investissements, le rayonnement.
Pour les recettes il y a l’huile de coude, les aides privés ou publiques et les produits dérivés lié à la performance des athlètes.
Ce qui est compliqué c’est de trouver les moyens pour arriver à la performance. Quand les clubs y parviennent ils sont dépouillés par le national qui prend l’athlète pour faire rayonner le drapeau de la France. Certains athlètes n’y trouvent même pas leur compte voir les clubs !

Mais il ne faut pas se tromper. Penser qu’en faisant du social on va trouver les moyens pour trouver les cadres et les méthodes pour se hisser sur la plus haute marche c’est se fourvoyer. La gestion de centre anti délinquance c’est un autre métier.
Croire que le seul partenariat avec une grosse marque vas mener droit au but et à la victoire c’est encore se leurrer. Ce serait trop facile.
Il n’y a pas de recette miracle, mais il ya une convergence. Pour rayonner il faut se médiatiser.
MAKACLA ne croit pas qu’il y ai un seul média qui n’ai pas envie de faire plus pour le sport. Mais mieux valoriser mieux promouvoir est couteux avec une démarche classique. Parfois plus couteux que d’arriver à la performance.
Avec l’avènement du numérique beaucoup d’impossibilité deviennent possibles. Chaque portable est une source potentielle d’information.


Réalisez un instant que de votre portable vous pouvez être en directe de n’importe quel lieu via FACEBOOK, pour tous les dirigeants de plus de 50 ans cela était inimaginable. C’est aujourd’hui une réalité.

A notre avis, la meilleur source de financement c’est finalement le savoir faire qui s’acquière par l’éducation et le talent qui lui ne s’achète pas.
L’encadrant associatif est donc au cœur de cette problématique en particulier sur la question de sa formation tant sportive qu’administrative que commerciale.

Réalisez-vous amis lecteur qu’en Martinique avec un tel nombre d’associations sportives il n’y a toujours pas un espace de diffusion consacré exclusivement au sport. Une télé sport, une radio sport même dans un premiers temps sur Internet qui serait consacré à la formation, et aux évènements serait un aménagement structurant, et un véritable progrès.

Si cette CTM là pouvait en avoir l’initiative il s’agirait d’un progrès par l’innovation.

Pour regarder les manifestations cyclistes de la Martinique il faut regarder CANAL 10 de la Guadeloupe.
Le potentiel pour du contenu sportif existe Ici. Judo, Karaté, Equitation, Running, Natation, Voile, les sources sont nombreuses. Cette chaine sport doit être montée en partenariat collectivité, associations. L’infrastructure c’est la collectivité, le contenu c’est au club de le produire.

Vous voyez il reste donc beaucoup de travail à faire, il ne s’agit pas que de parler pour occuper l’espace. Il faut conquérir l’avenir et construire un futur qui permette en Martinique aussi de construire une économie du sport.

C’est par l’émergence d’une filière sport au sens économique du terme que les associations sportives pourront financer le sport de manière pérenne.

Vendredi 29 Juillet 2016

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