Et il y a des choses à dire. Beaucoup à dire. Commençons par l’idée de soumettre au jeu de la créativité populaire le logo d’une instance nationale. C’est osé et celui qui a pris ce risque doit être félicité de l’avoir pris. Car c’est un risque osé.
Le risque est le suivant, dès l’instant que l’affaire est sur la place publique, l’affaire est discutable abondamment. Il faut donc savoir accepter abondamment les observations, les remarques, et même le dénigrement de l’œuvre. Cette porte ouverte à la discussion est un danger à l’époque de l’émergence des réseaux sociaux et de la division qui attise le pays.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que ce logo fait parler de lui. En radio, sur les blog , sur les réseaux sociaux et ce n’est qu’un début. Il y a ceux qui aiment, ceux qui n’aiment pas et ceux qui n’en ont rien à foutre et ceux qui adorent. Les avis négatifs semblent prédominer.
Voici les observations de MAKACLA. Nous en parlons en connaissance de cause la communication étant en autre expérience notre apprentissage et notre expérience depuis plus de 30 ans en MARTINIQUE.
Commençons par le contexte.
Il est curieux de constater que des élus s’amusent à casser des secteurs professionnels entiers. En effet comme dans l’industrie de la culture, des élus depuis des années contribuent à dévaloriser certaines valeurs ajoutées. En rendant gratuits bons nombres de spectacles, on a désorganisé le secteur privé. Il n’existe pas par exemple en MARTINIQUE de réseau de salles de spectacle, et il est impossible pour une production d’envisager un MARTINIQUE TOUR sans que sur le papier la production soit déficitaire avant de commencer la tournée.
Nos élus avec les moyens des collectivités ont donc réduit le spectacle et les troupes à devenir des animateurs des fêtes patronales ou des festivals de tous les genres, avec des prestations payées un jour si Dieu veut. Faire du gratuit et du populaire est la nouvelle idée fixe, faire tourner le moulin social qui réduit les Martiniquais à la mendicité est l’obsession, le plus important n’étant que de se faire réélire.
C’est la même logique dans le BTP ; les entrepreneurs perdent leur chemise avant de commencer les chantiers, certains ne doivent leur salut qu’en jonglant avec le tribunal de commerce. Nos responsables locaux là aussi s’offrent en dessous du prix de revient moult immeubles qui enrichissent honteusement les sociétés de logements sociaux.
Quel rapport me direz-vous le logo de la CTM ?
Alors que tout le monde sait que communiquer est un métier, on considère qu’en faisant un appel général n’importe qui est capable de faire l’image d’une entreprise et de bâtir le premier acte de sa communication à savoir son logo. Communiquer c’est autre chose que de s’improviser communiquant même avec le plus grand talent du monde. Il ne viendrait à l’idée de personne en cas de perte de connaissance du patron de la CTM que d’appeler autre personne qu'un un médecin ou une ambulance.
Or c’est à monsieur tout le monde que l’on fait appel pour soigner l’image de marque de cette CTM nouvelle. Pires des démarches encore les patrons de cette idée folle du « logo par tous et pour tous » n’ont même pas pris la précaution de se faire accompagner par une agence de leur choix émargé à partir d’un appel d’offres. C’est comme si l’on rentrait dans une salle d’opération pour un acte à cœur ouvert mais sans anesthésiste.
Est-ce critiquer le pouvoir en place que de dire cela, est un défi fait à la gouvernance que de constater un fait avéré, est-ce critiquer tout le temps que de prendre le temps d’observer.
Chacun pensera ce qu’il veut, mais à MAKACLA nous avons appris que de dire bonjour ou pas au bourreau la sentence reste la même. Les bourreaux sont là pour pendre, et les politiques sont là pour nous illusionner d’avoir fait le bon choix en leur remettant notre pouvoir.
C’est donc en apprenti sorcier qu’ils se sont conduits, et ce n’est ni la présence du sociologue André LUCRESSE ou la présence d’autres personnalités du jury que cela changera le fond du problème. Ils sont partis seuls dans une aventure qu’ils considèrent capables de gérer même si ce n’est pas leur métier. Qu’un maçon se transforme en électricien pour tenter de finir sa maison est déjà grave, que dire donc d’élus qui ont les moyens de se faire accompagner de professionnels et qui préfère agir seuls
MAKACLA ne revient même pas sur les montants offerts aux lauréats. Car si en effet 10 000 € sont données par une CTM au budget de 900 millions d’euros pour la création d’une charte Graphique, combien, donc, une autre entreprise privée devra-t-elle donner pour son changement de logo ?
C’est donc un effondrement de marché qui vient de se faire l’étalon devenant 10 000 euros pour le logo de la CTM qui en vaut au moins 10 fois plus
On ne peut donc être satisfait en qualité de professionnel de ce qui se sera passé là, car c’est ainsi que l’on détruit des filières et que l’on condamne des emplois pour les jeunes ; Vous voyez avant de parler du logo en lui Meme il ya tellement de choses à dire et nous en avons déjà tellement entendu.
Sur le briefing créatif les choses semblaient pourtant claires. Il fallait inventer une nouvelle image, ce n’est pas ce qui se sera passé.
Demain, 1er décembre, nous vous dirons pourquoi la résurgence de l’ancienne image de l’ex-région dans le nouveau logo est une faute professionnelle qui va influer sur le futur de ces deux institutions réunies. En effet comment comprendre qu’en on connaît l’importance du Conseil Général et la sensibilité de son personnel vis-à-vis de l’état-major de la CTM, que l’on ne retrouve plus aucun souvenir de la plus veille institution de l’ex statut départemental lorsque que dans le nouveau logo l’ex Région donne le sentiment de prendre son envol.
À demain si Dieu le veut nous parlerons des détails artistiques. mais n’oubliez jamais que ce n’est pas parce que quelque chose est fait par un jeune que ce qu’il fait est bon. Apprenons à comprendre que tout ce qui est beau n’est pas nécessairement bon.
Le risque est le suivant, dès l’instant que l’affaire est sur la place publique, l’affaire est discutable abondamment. Il faut donc savoir accepter abondamment les observations, les remarques, et même le dénigrement de l’œuvre. Cette porte ouverte à la discussion est un danger à l’époque de l’émergence des réseaux sociaux et de la division qui attise le pays.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que ce logo fait parler de lui. En radio, sur les blog , sur les réseaux sociaux et ce n’est qu’un début. Il y a ceux qui aiment, ceux qui n’aiment pas et ceux qui n’en ont rien à foutre et ceux qui adorent. Les avis négatifs semblent prédominer.
Voici les observations de MAKACLA. Nous en parlons en connaissance de cause la communication étant en autre expérience notre apprentissage et notre expérience depuis plus de 30 ans en MARTINIQUE.
Commençons par le contexte.
Il est curieux de constater que des élus s’amusent à casser des secteurs professionnels entiers. En effet comme dans l’industrie de la culture, des élus depuis des années contribuent à dévaloriser certaines valeurs ajoutées. En rendant gratuits bons nombres de spectacles, on a désorganisé le secteur privé. Il n’existe pas par exemple en MARTINIQUE de réseau de salles de spectacle, et il est impossible pour une production d’envisager un MARTINIQUE TOUR sans que sur le papier la production soit déficitaire avant de commencer la tournée.
Nos élus avec les moyens des collectivités ont donc réduit le spectacle et les troupes à devenir des animateurs des fêtes patronales ou des festivals de tous les genres, avec des prestations payées un jour si Dieu veut. Faire du gratuit et du populaire est la nouvelle idée fixe, faire tourner le moulin social qui réduit les Martiniquais à la mendicité est l’obsession, le plus important n’étant que de se faire réélire.
C’est la même logique dans le BTP ; les entrepreneurs perdent leur chemise avant de commencer les chantiers, certains ne doivent leur salut qu’en jonglant avec le tribunal de commerce. Nos responsables locaux là aussi s’offrent en dessous du prix de revient moult immeubles qui enrichissent honteusement les sociétés de logements sociaux.
Quel rapport me direz-vous le logo de la CTM ?
Alors que tout le monde sait que communiquer est un métier, on considère qu’en faisant un appel général n’importe qui est capable de faire l’image d’une entreprise et de bâtir le premier acte de sa communication à savoir son logo. Communiquer c’est autre chose que de s’improviser communiquant même avec le plus grand talent du monde. Il ne viendrait à l’idée de personne en cas de perte de connaissance du patron de la CTM que d’appeler autre personne qu'un un médecin ou une ambulance.
Or c’est à monsieur tout le monde que l’on fait appel pour soigner l’image de marque de cette CTM nouvelle. Pires des démarches encore les patrons de cette idée folle du « logo par tous et pour tous » n’ont même pas pris la précaution de se faire accompagner par une agence de leur choix émargé à partir d’un appel d’offres. C’est comme si l’on rentrait dans une salle d’opération pour un acte à cœur ouvert mais sans anesthésiste.
Est-ce critiquer le pouvoir en place que de dire cela, est un défi fait à la gouvernance que de constater un fait avéré, est-ce critiquer tout le temps que de prendre le temps d’observer.
Chacun pensera ce qu’il veut, mais à MAKACLA nous avons appris que de dire bonjour ou pas au bourreau la sentence reste la même. Les bourreaux sont là pour pendre, et les politiques sont là pour nous illusionner d’avoir fait le bon choix en leur remettant notre pouvoir.
C’est donc en apprenti sorcier qu’ils se sont conduits, et ce n’est ni la présence du sociologue André LUCRESSE ou la présence d’autres personnalités du jury que cela changera le fond du problème. Ils sont partis seuls dans une aventure qu’ils considèrent capables de gérer même si ce n’est pas leur métier. Qu’un maçon se transforme en électricien pour tenter de finir sa maison est déjà grave, que dire donc d’élus qui ont les moyens de se faire accompagner de professionnels et qui préfère agir seuls
MAKACLA ne revient même pas sur les montants offerts aux lauréats. Car si en effet 10 000 € sont données par une CTM au budget de 900 millions d’euros pour la création d’une charte Graphique, combien, donc, une autre entreprise privée devra-t-elle donner pour son changement de logo ?
C’est donc un effondrement de marché qui vient de se faire l’étalon devenant 10 000 euros pour le logo de la CTM qui en vaut au moins 10 fois plus
On ne peut donc être satisfait en qualité de professionnel de ce qui se sera passé là, car c’est ainsi que l’on détruit des filières et que l’on condamne des emplois pour les jeunes ; Vous voyez avant de parler du logo en lui Meme il ya tellement de choses à dire et nous en avons déjà tellement entendu.
Sur le briefing créatif les choses semblaient pourtant claires. Il fallait inventer une nouvelle image, ce n’est pas ce qui se sera passé.
Demain, 1er décembre, nous vous dirons pourquoi la résurgence de l’ancienne image de l’ex-région dans le nouveau logo est une faute professionnelle qui va influer sur le futur de ces deux institutions réunies. En effet comment comprendre qu’en on connaît l’importance du Conseil Général et la sensibilité de son personnel vis-à-vis de l’état-major de la CTM, que l’on ne retrouve plus aucun souvenir de la plus veille institution de l’ex statut départemental lorsque que dans le nouveau logo l’ex Région donne le sentiment de prendre son envol.
À demain si Dieu le veut nous parlerons des détails artistiques. mais n’oubliez jamais que ce n’est pas parce que quelque chose est fait par un jeune que ce qu’il fait est bon. Apprenons à comprendre que tout ce qui est beau n’est pas nécessairement bon.