ILS ONT DIT NON A LA REGRESSION


Rédigé le Lundi 11 Janvier 2010 à 13:19 |

Par Marc LESPERN.Il est toujours plus facile de dire OUI,y compris en politique,car le non doit toujours se justifier.Des milliers d'hommes et de femmes en Martinique ont dit non à la régression qui s'articulait autour de ce Oui à l'aventure politique. Les terrorIstes de la plume et du verbe n'ont pas gagné. C'est tant mieux pour la démocratie.


Hommes ou femmes, ils ont tous, un jour, refusé l'oppression, la régression ou le dogme,ou les choix de ceux qui se positionnent comme seuls décideurs.
Si certains ont payé ce courage de leur vie, leur dissidence a souvent permis le triomphe de la liberté et de la justice, parfois même changé le cours de l'histoire.

Leur "non" est clair, carré, sombre et lumineux à la fois, porteur d'un sens qui a fini par imprégner l'histoire de l'humanité.
Tels furent le "non" de De Gaulle, le 18 juin 1940, d'Emile Zola lançant son "J'accuse", de Lazare Carnot refusant l'Empire, de Victor Hugo préférant l'exil à toute caution donnée au coup d'Etat de Badinguet, de Voltaire proclamant l'innocence de Calas, de Bolivar abolissant le colonialisme espagnol, de l'abbé Grégoire ou de Victor Schoelcher à l'esclavage.

Ou encore ces milliers d'hommes et de femmes en Martinique et en Guyane qui ont dit NON à ceux qui voulaient les entraîner dans un projet politique incertain et à haut risque.
Mais aussi le "non" de Galilée à la tyrannie de l'apparence, de Spinoza au terrorisme du dogme, de Rousseau à l'inégalité sociale, de Jules Ferry à l'emprise cléricale.

C'est cela les lendemains de ce 10 Janvier 2009.Des lendemains de revanche de la part des OUIsistes au 74.
Attendons donc.


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