Alors qu'il avait annoncé 500 emplois aidés de plus , la rue résonne d'un mot peut habituel, celui de menteur et de méprisant. Ces postures et ces mots font parti du décorum, mais cette fois, n'ayant pas une entreprise à se mette sous la dent, c'est le préfet qui est dans le viseur.
Photo Benny René Charles
Voici, le communiqué de 'unité syndicale et associative
Elle se félicite de l'ampleur de la mobilisation du peuple martiniquais ce jour. Le conflit qui nous oppose à l'Etat depuis plus de 10 jours, est en train de prendre une autre tournure.
Ce conflit qui a débuté dans l'éducation a petit à petit fédéré de plus en plus de personnes, de plus en plus de fédérations, de plus en plus de syndicats, de plus en plus d'associations. L'unité syndicale et associative réunie ce jour, jeudi 21 septembre prend acte de l'absence totale de réponse du Préfet et d'une certaine forme de mépris pour les manifestants et les élèves de la Martinique. L'ampleur de l'insatisfaction qui grandit jour après jour n'a sans doute pas été pesée, ni par le Préfet, ni par les autorités parisiennes.
Dans ce contexte, toutes les conditions ne sont pas réunies pour que les établissements scolaires, 1er et 2nd degré confondus ré-ouvrent.
Certaines avancées ont été obtenues pour la vie scolaire. Cependant aucune solution n'a été trouvée quant aux contrats aidés d'accueil, d'entretien et de restauration qui dépendent de la CTM. L'hygiène et la sécurité des établissements ne sont pas garanties.
Aucune solution n'a non plus été proposée quant aux contrats aidés des associations (insertion , centres de loisirs, associations sportives, culturelles...).
Pourtant représentant de l'Etat, le Préfet a la clé de sortie de ce conflit. Il suffirait de rétablir les 3000 contrats aidés de la Martinique. Il porte l'entière responsabilité de la poursuite du mouvement.
Nous donnons à tous rendez-vous à la maison des Syndicats demain vendredi 22 septembre à 9h, d'où nous partirons vers d'autres cibles.
Bagay la kéy pété, i ka monté!
Elle se félicite de l'ampleur de la mobilisation du peuple martiniquais ce jour. Le conflit qui nous oppose à l'Etat depuis plus de 10 jours, est en train de prendre une autre tournure.
Ce conflit qui a débuté dans l'éducation a petit à petit fédéré de plus en plus de personnes, de plus en plus de fédérations, de plus en plus de syndicats, de plus en plus d'associations. L'unité syndicale et associative réunie ce jour, jeudi 21 septembre prend acte de l'absence totale de réponse du Préfet et d'une certaine forme de mépris pour les manifestants et les élèves de la Martinique. L'ampleur de l'insatisfaction qui grandit jour après jour n'a sans doute pas été pesée, ni par le Préfet, ni par les autorités parisiennes.
Dans ce contexte, toutes les conditions ne sont pas réunies pour que les établissements scolaires, 1er et 2nd degré confondus ré-ouvrent.
Certaines avancées ont été obtenues pour la vie scolaire. Cependant aucune solution n'a été trouvée quant aux contrats aidés d'accueil, d'entretien et de restauration qui dépendent de la CTM. L'hygiène et la sécurité des établissements ne sont pas garanties.
Aucune solution n'a non plus été proposée quant aux contrats aidés des associations (insertion , centres de loisirs, associations sportives, culturelles...).
Pourtant représentant de l'Etat, le Préfet a la clé de sortie de ce conflit. Il suffirait de rétablir les 3000 contrats aidés de la Martinique. Il porte l'entière responsabilité de la poursuite du mouvement.
Nous donnons à tous rendez-vous à la maison des Syndicats demain vendredi 22 septembre à 9h, d'où nous partirons vers d'autres cibles.
Bagay la kéy pété, i ka monté!