France Antilles: à l'évidence le modèle ne fonctionne pas !


Rédigé le Mardi 25 Juin 2019 à 15:25 |
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Depuis quelques jours nous nous demandions comment le journal France-Antilles faisait pour exister sans pub ? Et bien voilà la réponse est tombée.


Le changement de logo, du site internet, le bon coté de l'iceberg.

Le vrai visage de l'affaire France Antilles c'est surtout une grosse opération immobilière qu'il convenait de mettre hors d'une liquidation définitive pure et simple. Nous avons de source intérieure au journal, compris que désormais cet immobilier avait été niché dans d'autres sociétés. Alors désormais que reste-il de tout ce qui existait avant ?

Maintenant la marque France Antilles est oubliée pour la marque FA,. C'est bien la preuve que France Antilles n'était pas la valeur première. Maintenant que l'immobilier est en sécurité que reste-il de l’œuf ? Une coquille vide madame la Marquise. Rappelez-vous, nous nous interrogions sur un point essentiel: Comment était-il possible qu'à la barre du tribunal une nièce rachète ce qu'un oncle avait mis en faillite ?

Nous avions hurlé à ce fait incroyable validé par les juges.. Mais comme dans toutes les magouilles,il faut un complice, cette affaire se sera réalisée parce que les gens de l'intérieur le voulaient bien. Le personnel n'est pas un personnel d'idiots. Au contraire , une bonne majorité d'intellectuels, des journalistes en particulier. Si à cette époque le personnel a accepté que l'on remette le journal à une nièce, c'est tout simplement que cette nièce promettait monts et merveilles.

Le moins de licenciement possible !

Et c'est avec cette promesse que le personnel est resté docile, et aura permis la cession à la nièce de celui qui avait fait la faillite. Aujourd'hui on revient à la case départ mais les bons fruits sont à l'abri : L'immobilier

Que va -t-il se passer, cliquez sur page suivant
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Alors que va-t-il se passer maintenant ?

Trois solutions :
Soit on repart pour un tour : Promesses plan social etc
Soit une liquidation pure et simple
Autre solution c'est qu' enfin le personnel prenne ses responsabilités avec une coop de travailleurs indépendants qui produit l'information et qui s'adresse à un imprimeur, pourquoi pas la société qui a acheté la nouvelle presse.

Mais ce serait trop demander à des journalistes habitués au luxe de recevoir chaque mois un salaire régulier, à l'image des faits qui montrent qu'ils sont incapables de produire une presse qui bouscule. A force de sortir une presse docile c'est tout le personnel qui se sera anesthésié ne croyant plus en lui même et incapable de s'entendre entre eux.

C'est ce que nous appelons la décomposition recomposition de la Martinique. Aujourd'hui c'est France Antilles qui se décompose, c'est l'annonce d'un nouveau projet demain. Ainsi va le monde des affaires, ici et ailleurs.

Nous attendons de savoir quand le personnel fera sa nouvelle grève, le bras de fer commence pour la défense des intérêts particuliers et glacés. Le plus terrible dans cette affaire, c'est que si on tient compte des montants qui seront distribués entre primes de départ, Assédic et AGS, donc par l'état au personnel, sans doute qu' il en faudrait beaucoup moins pour restructurer cette entreprise dont les dirigeants n'ont toujours pas compris que le papier c'est fini, et qu'on ne vend pas les campagnes de pub numérique au forfait, mais au coup pour Mille.

Si France Antilles ne marche plus c'est tout simplement que les annonceurs qu'on pigeonnait ont arrêté d'être des idiots !

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