L’expérience quotidienne des uns et des autres, élus comme administrés, invalide sans appel le discours de satisfaction de l’actuel Président de la Semaff. Elle met à nu le caractère tronqué, tendancieux et incohérent du rapport de présentation des actions de la Semaff
Ce sentiment s’est transformé en certitude après les envolés de l’actuel Président de la Semaff, élu du Conseil municipal, sur les grands mérites de son institution pendant toutes ces années. De « grands mérites » fondés sur un argument de quantité, de « plin zié » transformé en critère de qualité.
Le problème pour notre glorificateur de l’ancien Président de la Semaff, à l’origine de toutes les opérations citées, c’est que le bilan quantitatif des prouesses de la Semaff (en difficulté financière depuis au moins une dizaine d’années) est, tel que présenté, hautement problématique.
De sorte que même sur le registre du quantitatif la critique a du mal à s’exercer puisque mal informée.
L’expérience quotidienne des uns et des autres, élus comme administrés, invalide sans appel le discours de satisfaction de l’actuel Président de la Semaff. Elle met à nu le caractère tronqué, tendancieux et incohérent du rapport de présentation des actions de la Semaff sur la période concernée :
1/ Absence de taux de réalisation pour la plupart des dossiers.
2/ le niveau de participation de la municipalité et surtout le « reste à verser » sont le plus souvent non mentionnés. Or , en situation de difficulté financière comme l’est la municipalité de Fort-de-France cette dernière information est évidemment essentielle.
3/Prix tantôt en « HT », tantôt en « TTC ».
4/ Aucune mention,non plus, des partenaires, de leurs participations et du montant global des opérations.
5/ On notera même un mauvais copié collé où deux opérations, « Volga Plage » et « Zac Pointe Simon » se voient attribuer les mêmes données chiffrées.
Tous ces éléments sont importants pour juger de l’efficacité des opérations mises en œuvre et leurs effets sur la vie quotidienne des foyalais. Le bilan quantitatif tel que présenté fausse l’analyse factuelle des opérations.
Par ailleurs, l’accumulation et la multiplication brouillonne d’opérations coûteuses sans bilan qualitatif est sans doute aussi une des causes du naufrage financier de la ville de Fort-de-France. Une ville, c’est vrai se construit ou se rénove dans la durée, 30 ans en moyenne (voir les exemples de la ville de Lille et de celle de Bordeaux classées parmi les plus belles ville d’Europe).
Ceci, à condition qu’à chaque étape on fasse un point qualitatif pour recadrer, recentre pour une meilleure efficacité et une maîtrise des coûts.
une bonne illustration de inefficacité de la logique de l’accumulation quantitative sans préoccupation du qualitatif, logique le plus souvent politicienne, est le cas de Trénelle Citron : 18 ans (1997-2015) pour dit-on, entre autres choses, traiter de l’insalubrité et désenclaver. Or, aujourd’hui près de 70% des administrés de Trénelle Citron ne sont pas au tout-à-l’égout et 90% au moins des « fosse septiques » ne sont pas conformes alors que la loi fait obligation aux communes de contrôler et de mettre aux normes.
De même la « voie sur berge » d’à peine 1km5 pour désenclaver Citron, un des principaux arguments des municipales de 2001 du candidat Letchimy, n’est toujours pas achevé et on s’interroge sur sa légalité. Plusieurs habitants ont vu leurs maisons démolies pour la réalisation de ce projet.Ils se sont vu obligés d’accepter un logement le plus souvent locatif, hors du quartier qui les avait vu naître.Tout cela pour ça.
Marie-Laurence Delor
Union pour le changement à Fort de France
27/10 /2016
Le problème pour notre glorificateur de l’ancien Président de la Semaff, à l’origine de toutes les opérations citées, c’est que le bilan quantitatif des prouesses de la Semaff (en difficulté financière depuis au moins une dizaine d’années) est, tel que présenté, hautement problématique.
De sorte que même sur le registre du quantitatif la critique a du mal à s’exercer puisque mal informée.
L’expérience quotidienne des uns et des autres, élus comme administrés, invalide sans appel le discours de satisfaction de l’actuel Président de la Semaff. Elle met à nu le caractère tronqué, tendancieux et incohérent du rapport de présentation des actions de la Semaff sur la période concernée :
1/ Absence de taux de réalisation pour la plupart des dossiers.
2/ le niveau de participation de la municipalité et surtout le « reste à verser » sont le plus souvent non mentionnés. Or , en situation de difficulté financière comme l’est la municipalité de Fort-de-France cette dernière information est évidemment essentielle.
3/Prix tantôt en « HT », tantôt en « TTC ».
4/ Aucune mention,non plus, des partenaires, de leurs participations et du montant global des opérations.
5/ On notera même un mauvais copié collé où deux opérations, « Volga Plage » et « Zac Pointe Simon » se voient attribuer les mêmes données chiffrées.
Tous ces éléments sont importants pour juger de l’efficacité des opérations mises en œuvre et leurs effets sur la vie quotidienne des foyalais. Le bilan quantitatif tel que présenté fausse l’analyse factuelle des opérations.
Par ailleurs, l’accumulation et la multiplication brouillonne d’opérations coûteuses sans bilan qualitatif est sans doute aussi une des causes du naufrage financier de la ville de Fort-de-France. Une ville, c’est vrai se construit ou se rénove dans la durée, 30 ans en moyenne (voir les exemples de la ville de Lille et de celle de Bordeaux classées parmi les plus belles ville d’Europe).
Ceci, à condition qu’à chaque étape on fasse un point qualitatif pour recadrer, recentre pour une meilleure efficacité et une maîtrise des coûts.
une bonne illustration de inefficacité de la logique de l’accumulation quantitative sans préoccupation du qualitatif, logique le plus souvent politicienne, est le cas de Trénelle Citron : 18 ans (1997-2015) pour dit-on, entre autres choses, traiter de l’insalubrité et désenclaver. Or, aujourd’hui près de 70% des administrés de Trénelle Citron ne sont pas au tout-à-l’égout et 90% au moins des « fosse septiques » ne sont pas conformes alors que la loi fait obligation aux communes de contrôler et de mettre aux normes.
De même la « voie sur berge » d’à peine 1km5 pour désenclaver Citron, un des principaux arguments des municipales de 2001 du candidat Letchimy, n’est toujours pas achevé et on s’interroge sur sa légalité. Plusieurs habitants ont vu leurs maisons démolies pour la réalisation de ce projet.Ils se sont vu obligés d’accepter un logement le plus souvent locatif, hors du quartier qui les avait vu naître.Tout cela pour ça.
Marie-Laurence Delor
Union pour le changement à Fort de France
27/10 /2016