Existe-t-il désormais un front Batir, Nilor, Zobda, Lise ?


Rédigé le Mardi 27 Novembre 2018 à 18:23 |
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Nous voyons des choses circuler, et nous observons. Des photos, des lettres des posts.. Maintenant que la politique est devenue une affaire de selfie, d'image et prise de position, on peut dire que l'action politique se virtualise. Une chose est certaine les lignes bougent.


Voici une lettre de Jean Pilippe Nilor. Relisez la partie soulignée par nous !

Ce lundi 26 novembre 2018, j’ai participé sur le Campus de Schoelcher, à la rencontre organisée entre la gouvernance du Pôle Martinique et les élus sur la question de la répartition de la masse salariale entre Pôles de l’Université des Antilles.

Un sujet hautement important pour la formation et la recherche sur notre territoire. Alors que jusqu’ici, la règle de répartition 60% pour la Guadeloupe, 40% pour la Martinique était de mise, le conseil d’administration de ce mardi 27 novembre était appelé à voter sur une nouvelle répartition affectant 67% à la Guadeloupe et 33% à la Martinique.

Suite à une interview radio réalisée la veille au cours de laquelle j'ai exprimé fermement mon attachement à la défense de l'équilibre des pôles et au dialogue, la députée de Guadeloupe, Justine BENIN, m'a contacté pour un entretien téléphonique avec le Président de l’université des Antilles, Eustase JANKY.

[Finalement joint à 17H40, ce dernier s’est alors engagé au téléphone à ne pas soumettre au vote la question de la répartition de la masse salariale inscrite à l’ordre du jour. ]

En effet, non seulement aucun document n’a été transmis pour analyse préalable aux membres du CA mais un document de travail transmis par la VP Pôle Martinique laissait craindre le pire puisqu'il envisage un transfert de 40% des postes vacants du Pôle Martinique vers le Pôle Guadeloupe, et ce sans aucun véritable dialogue.

Obtenir du Président, dans un premier temps, l'absence de vote était donc urgent et impératif. C'est un engagement pris par ce dernier en présence de mes collègues Josette Manin, David Zobda, Claude Lise, Aurélie Nella. Il s'est par ailleurs engagé à organiser une rencontre avec l'ensemble des parlementaires de Martinique et de Guadeloupe.

Finalement, le dossier a été retiré de l’ordre du jour. C’est une première victoire mais notre vigilance sera accrue quant à la suite car cette question de répartition reviendra sur le tapis.

Les arbitrages défavorables à la Martinique en matière d’offre de formation ne doivent pas se reproduire !
Aussitôt informé du risque de non ouverture de ses formations pourtant déjà visibles sur Parcoursup, j'ai interpellé le Gouvernement et le Président dès juillet 2018. Il s'agissait là de défendre l'attractivité de notre Université et d'offrir à nos jeunes les clefs favorisant leur insertion professionnelle, à l'heure où le pays se vide de ses forces vives.

[Au-delà des discours et des interventions individuelles, il m'a aussi semblé indispensable d'initier une action commune des parlementaires afin de manifester notre unité sur ces sujets d'intérêt général en mettant de côté nos clivages et égos. Josette Manin et Manuella Mondesir avaient d'emblée accepté d'unir nos forces. Serge Letchimy, Catherine Conconne et Maurice Antiste, s’y sont dans un premier temps refusé puis ont entamé une action commune parallèle. ]

Chaque fois que cela est possible, nous devons agir de manière unitaire et solidaire. C'est dans cette dynamique que je souhaite résolument m'inscrire, convaincu que c'est ce qu'attendent de nous les Martiniquais.

– avec Jean-philippe Nilor.

Dans son courrier Jean-Philippe NILOR ne parle pas de Claude Lise, mais ce dernier a signé le courrier qui suit !


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Photo RCI


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