L'EXPOSE DES MOTIFS
L'histoire des politiques unissant l'Union européenne et les Régions Ultrapériphériques s'est faite jusqu'à ce jour par la mise en œuvre d'une politique centrale et essentielle de solidarité, via les instruments de la politique de cohésion et de soutien aux secteurs agricole et de la
pêche.
Par ce rapport il s'agit de proposer, par le dépassement des visions actuelles, parfois épuisées, un renversement d'approche pour que les politiques d'investissement dans les RUP s'ouvrent à des champs nouveaux et permettent leur développement durable. Cela doit nous obliger à
sortir de l'enfermement des RUP dans les seules politiques régionales et agricoles pour les insérer au mieux et tirer le meilleur de l'ensemble des politiques européennes.
Le soutien de l'Union européenne à ses régions ultrapériphériques n'est pas la simple expression de la mise en œuvre d'une solidarité européenne, il est un soutien au bénéfice même de l'ensemble de l'Union européenne dans la réalisation de ses propres objectifs en termes de croissance, de rayonnement dans le monde et de participation à la résolution des grands défis planétaires.
Qu'il s'agisse du dialogue avec les pays ACP, de la lutte contre le changement climatique, de la sauvegarde de la biodiversité, de la protection des récifs coralliens, de la santé, du maintien des langues régionales, de la diversité culturelle, l'Union européenne n'en est que plus forte avec ses régions ultrapériphériques pour atteindre les objectifs visés par ces enjeux.
Et les régions des outremers espagnoles, portugaises et françaises portent en fait, en elles, les défis et les ambitions d'une Union ouverte et portée sur le monde, les océans, la recherche, l'environnement, l'excellence.
Investir dans les RUP et prendre conscience tant de leurs apports que de leur place, c'est investir dans le devenir d'une Union européenne à l'avant-garde des défis planétaires. Au moment où l'Union européenne traverse une crise qui fait craindre des mouvements de replis
et de fermeture sur le monde, il est impératif de sortir du prisme du « combien ça coûte » pour faire prévaloir la contribution essentielle de l'ultrapériphérie à l'ambition mondiale du continent européen. C'est ce chemin-là, débarrassé de toute vision misérabiliste, que la
Commission et l'Union européenne doivent aujourd'hui amorcer.
Force est pourtant de constater que trop souvent les RUP sont oubliées par ceux qui travaillent pour l'Union européenne et qui ont la charge de la représenter dans son entièreté. Il n'est pas rare de trouver sur le site de la Commission européenne et des agences qui lui sont liées des cartes dans lesquelles les RUP ont disparues, des documents techniques sur des régions composées de pays tiers comme la Caraïbe, l'Amérique Latine, l'Océan Indien, l'Afrique du nord-ouest dans lesquels il n'est même pas fait mention que l'Union européenne y est présente
par ses RUP.
Trop souvent aussi, les RUP sont écartées presque volontairement des grands projets qui doivent amener l'Union à être structurellement et matériellement reliée entre elle et entre toutes ses parts. Trop souvent finit par s'ajouter à l'ultrapériphérie géographique,
l'ultrapériphérique considération qui est accordée aux RUP par l'Union européenne.
La suite de l'article dans le document joint
pêche.
Par ce rapport il s'agit de proposer, par le dépassement des visions actuelles, parfois épuisées, un renversement d'approche pour que les politiques d'investissement dans les RUP s'ouvrent à des champs nouveaux et permettent leur développement durable. Cela doit nous obliger à
sortir de l'enfermement des RUP dans les seules politiques régionales et agricoles pour les insérer au mieux et tirer le meilleur de l'ensemble des politiques européennes.
Le soutien de l'Union européenne à ses régions ultrapériphériques n'est pas la simple expression de la mise en œuvre d'une solidarité européenne, il est un soutien au bénéfice même de l'ensemble de l'Union européenne dans la réalisation de ses propres objectifs en termes de croissance, de rayonnement dans le monde et de participation à la résolution des grands défis planétaires.
Qu'il s'agisse du dialogue avec les pays ACP, de la lutte contre le changement climatique, de la sauvegarde de la biodiversité, de la protection des récifs coralliens, de la santé, du maintien des langues régionales, de la diversité culturelle, l'Union européenne n'en est que plus forte avec ses régions ultrapériphériques pour atteindre les objectifs visés par ces enjeux.
Et les régions des outremers espagnoles, portugaises et françaises portent en fait, en elles, les défis et les ambitions d'une Union ouverte et portée sur le monde, les océans, la recherche, l'environnement, l'excellence.
Investir dans les RUP et prendre conscience tant de leurs apports que de leur place, c'est investir dans le devenir d'une Union européenne à l'avant-garde des défis planétaires. Au moment où l'Union européenne traverse une crise qui fait craindre des mouvements de replis
et de fermeture sur le monde, il est impératif de sortir du prisme du « combien ça coûte » pour faire prévaloir la contribution essentielle de l'ultrapériphérie à l'ambition mondiale du continent européen. C'est ce chemin-là, débarrassé de toute vision misérabiliste, que la
Commission et l'Union européenne doivent aujourd'hui amorcer.
Force est pourtant de constater que trop souvent les RUP sont oubliées par ceux qui travaillent pour l'Union européenne et qui ont la charge de la représenter dans son entièreté. Il n'est pas rare de trouver sur le site de la Commission européenne et des agences qui lui sont liées des cartes dans lesquelles les RUP ont disparues, des documents techniques sur des régions composées de pays tiers comme la Caraïbe, l'Amérique Latine, l'Océan Indien, l'Afrique du nord-ouest dans lesquels il n'est même pas fait mention que l'Union européenne y est présente
par ses RUP.
Trop souvent aussi, les RUP sont écartées presque volontairement des grands projets qui doivent amener l'Union à être structurellement et matériellement reliée entre elle et entre toutes ses parts. Trop souvent finit par s'ajouter à l'ultrapériphérie géographique,
l'ultrapériphérique considération qui est accordée aux RUP par l'Union européenne.
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Le député européen Younouss OMARJEE, de la Réunion, sera à la Martinique du vendredi 11 au samedi 12 avril 2014.
Contact
Malika NESTORET
Responsable Communication
MARTINIQUE DEVELOPPEMENT
(Agence de Développement Economique et
de Coopération Régionale de la Martinique)
Tél : 05 96 73 45 81
Fax : 05 96 72 41 38
Gsm : 0696 85 61 25
E-mail : m.nestoret@martiniquedev.fr
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de Coopération Régionale de la Martinique)
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