Lors de la mise en place du bureau communautaire de Cap Nord, quelques élus, au nombre infime de quatre, ont interpellé le président fraîchement élu sur la composition de l’exécutif.
S’il est vrai qu’Alfred Monthieux a présenté des candidats aux postes de vice-présidents, il est certain qu’il ne les a pas désignés à la légère.
Depuis les dernières élections municipales, les élus communautaires sont désormais l’émanation du vote démocratique. Cependant, il ne faut perdre de vue que c’est la tête de liste qui désigne les personnes représentantes de la ville dans l’établissement public à caractère intercommunal.
De ce fait, cette tête de liste devenue maire choisit celui ou celle qui sera vice-président à la communauté d’agglomération. Lorsque le président Alfred Monthieux présente la candidature du susnommé délégué communautaire au poste de vice-président, ce n’est pas de son gré, mais simplement de la volonté de la commune représentée.
Il a été entendu dans la salle et au micro, par des délégués mécontents du vote, qu’il y avait un « déni de démocratie » à ne vouloir présenter que des hommes au poste de vice-président et de sa majorité. Il faudrait expliquer ouvertement en quoi la démocratie perd ses droits, et surtout sa souveraineté lorsqu’un maire désigne comme représentant de la municipalité dont il est l’édilité, telle personne comme représentant de sa commune pour être au bureau de l’exécutif, et qu’un président désigne ceux qui l’ont porté au pouvoir.
Rappelons que Cap Nord qui, hier encore, était la CCNM (Communauté de Communes du Nord de la Martinique), est très valorisé par les communautés des départements voisins, telle la Guadeloupe. Ceux-ci citent régulièrement, lors des plénières, la Martinique comme référence en matière de gestion des déchets.
Depuis la mandature de Michel Thalmency, nombre de visites furent effectuées pour comprendre comment réduire les déchets ménagers et assimilés, mais aussi les traiter, les valoriser et les réduire. Ils prennent exemple sur la gestion de l’eau, en reconnaissant que l’usine d’infiltration de Vivé sur le périmètre du Nord est une réussite.
Entre-temps ils l’ont copiée pour en construire une sur le périmètre de la communauté sud Basse-Terre. Le transport est aussi une compétence qu’ils nous envient. D’ailleurs il suffit d’entendre madame la Présidente de la communauté sud Basse-Terre, figure de proue de la politique guadeloupéenne, pour comprendre que les élus martiniquais ont travaillé dans la mesure de leurs moyens et compétences pour leur pays.
Maintenant, en matière de coopération intercommunale, Alfred Monthieux est élu avec plus des deux tiers des voix. Il est le président choisi par douze maires sur les dix-huit que compte le périmètre communautaire. Cela est le reflet de la démocratie.
Le bureau communautaire à Cap Nord n’est pas simplement celui de Alfred Monthieux, mais de la confiance des délégués communautaires qui ont décelé en lui l’homme d’expérience (plus de trois mandatures comme maire d’une ville de plus de vingt-quatre mille habitants, d’un conseiller général avec de grosses responsabilités, du président du SDIS où il a remis un ordre sérieux dans l’organisation des services d’incendie et de secours).
Si les élus ont su régler les problèmes liés à l’environnement, à la mise en place de la collecte des ordures ménagères, au tri sélectif, aux bio-déchets avec en prime la construction du centre de valorisation organique en partenariat avec la communauté de l’Espace Sud, par la mise en place du SMITOM, aujourd’hui, ils sauront affronter les compétences nouvelles telles que la Solidarité des renouvellements urbains avec le SCOT, le schéma de cohérence territoriale pour le transport intercommunautaire.
Gageons que les principaux chantiers qui attendent le président Monthieux et son équipe de délégués, tels le centre caribéen de la mer, le centre amérindien de Vivé, le stade de Sainte-Marie, la grotte de Félicité, projets actés et étudiés depuis trois mandatures, sauront trouver le consensus nécessaire des délégués au développement du territoire.
Le Nord est en retard sur le développement économique, compétence principale de Cap Nord. Avec ses difficultés rurales, il faudrait que toutes les énergies convergent sur l’objectif des intérêts de la communauté d’agglomération, intérêts de l’intercommunalité qui ne sont pas ceux de l’intercommunal pour la gestion des compétences différentes.
Tous les élus devraient être aux côtés du président pour que, vraiment, Cap Nord devienne l’espace de volonté que désirait la CCNM aujourd’hui remplacée par une communauté d’agglomération.
Pierre Marcel Diaz
S’il est vrai qu’Alfred Monthieux a présenté des candidats aux postes de vice-présidents, il est certain qu’il ne les a pas désignés à la légère.
Depuis les dernières élections municipales, les élus communautaires sont désormais l’émanation du vote démocratique. Cependant, il ne faut perdre de vue que c’est la tête de liste qui désigne les personnes représentantes de la ville dans l’établissement public à caractère intercommunal.
De ce fait, cette tête de liste devenue maire choisit celui ou celle qui sera vice-président à la communauté d’agglomération. Lorsque le président Alfred Monthieux présente la candidature du susnommé délégué communautaire au poste de vice-président, ce n’est pas de son gré, mais simplement de la volonté de la commune représentée.
Il a été entendu dans la salle et au micro, par des délégués mécontents du vote, qu’il y avait un « déni de démocratie » à ne vouloir présenter que des hommes au poste de vice-président et de sa majorité. Il faudrait expliquer ouvertement en quoi la démocratie perd ses droits, et surtout sa souveraineté lorsqu’un maire désigne comme représentant de la municipalité dont il est l’édilité, telle personne comme représentant de sa commune pour être au bureau de l’exécutif, et qu’un président désigne ceux qui l’ont porté au pouvoir.
Rappelons que Cap Nord qui, hier encore, était la CCNM (Communauté de Communes du Nord de la Martinique), est très valorisé par les communautés des départements voisins, telle la Guadeloupe. Ceux-ci citent régulièrement, lors des plénières, la Martinique comme référence en matière de gestion des déchets.
Depuis la mandature de Michel Thalmency, nombre de visites furent effectuées pour comprendre comment réduire les déchets ménagers et assimilés, mais aussi les traiter, les valoriser et les réduire. Ils prennent exemple sur la gestion de l’eau, en reconnaissant que l’usine d’infiltration de Vivé sur le périmètre du Nord est une réussite.
Entre-temps ils l’ont copiée pour en construire une sur le périmètre de la communauté sud Basse-Terre. Le transport est aussi une compétence qu’ils nous envient. D’ailleurs il suffit d’entendre madame la Présidente de la communauté sud Basse-Terre, figure de proue de la politique guadeloupéenne, pour comprendre que les élus martiniquais ont travaillé dans la mesure de leurs moyens et compétences pour leur pays.
Maintenant, en matière de coopération intercommunale, Alfred Monthieux est élu avec plus des deux tiers des voix. Il est le président choisi par douze maires sur les dix-huit que compte le périmètre communautaire. Cela est le reflet de la démocratie.
Le bureau communautaire à Cap Nord n’est pas simplement celui de Alfred Monthieux, mais de la confiance des délégués communautaires qui ont décelé en lui l’homme d’expérience (plus de trois mandatures comme maire d’une ville de plus de vingt-quatre mille habitants, d’un conseiller général avec de grosses responsabilités, du président du SDIS où il a remis un ordre sérieux dans l’organisation des services d’incendie et de secours).
Si les élus ont su régler les problèmes liés à l’environnement, à la mise en place de la collecte des ordures ménagères, au tri sélectif, aux bio-déchets avec en prime la construction du centre de valorisation organique en partenariat avec la communauté de l’Espace Sud, par la mise en place du SMITOM, aujourd’hui, ils sauront affronter les compétences nouvelles telles que la Solidarité des renouvellements urbains avec le SCOT, le schéma de cohérence territoriale pour le transport intercommunautaire.
Gageons que les principaux chantiers qui attendent le président Monthieux et son équipe de délégués, tels le centre caribéen de la mer, le centre amérindien de Vivé, le stade de Sainte-Marie, la grotte de Félicité, projets actés et étudiés depuis trois mandatures, sauront trouver le consensus nécessaire des délégués au développement du territoire.
Le Nord est en retard sur le développement économique, compétence principale de Cap Nord. Avec ses difficultés rurales, il faudrait que toutes les énergies convergent sur l’objectif des intérêts de la communauté d’agglomération, intérêts de l’intercommunalité qui ne sont pas ceux de l’intercommunal pour la gestion des compétences différentes.
Tous les élus devraient être aux côtés du président pour que, vraiment, Cap Nord devienne l’espace de volonté que désirait la CCNM aujourd’hui remplacée par une communauté d’agglomération.
Pierre Marcel Diaz