Il suffit de relire le préambule de notre Constitution républicaine (celui de 1946, repris par l'actuelle, celle de 1958 – lire ci-dessous la capture d'écran) pour contredire et combattre cette droite ultra qui se rassemble autour de François Fillon pour le second tour de la primaire de la droite et du centre.
N'oubliez pas : parce qu'il est mû par le refus de l'égalité des droits, le rejet de l'autre est une poupée gigogne, c'est-à-dire une machine à construire politiquement des minorités qu'il faut exclure, soumettre, marginaliser ou discriminer. Il y a toujours un bouc émissaire principal, les juifs hier, les musulmans aujourd'hui, puis, une fois qu'on l'a installé, on en vient aux étrangers en général, réfugiés, migrants, etc.
Mais, une fois la machine emballée, on ne s'arrête plus en chemin : c'est alors le tour des femmes, qu'il faut renvoyer à une soumission millénaire au sexe masculin (en remettant en cause les droits qu'elles ont conquis ces dernières décennies, comme l'IVG), mais aussi le tour des homosexuels et des minorités sexuelles en général (LGBT), traitées comme des cas pathologiques dans le déni total de leurs droits humains. Mais ne vous y trompez pas, dans cette mécanique infernale, toutes les dissidences deviendront des minorités à exclure, et cela vaudra aussi pour les résistances politiques, les luttes ouvrières, les combats sociaux, etc.
Bref, il est plus urgent que jamais de défendre les causes communes de l'égalité, dans la fidélité aux idéaux issus du Conseil national de la Résistance autour duquel s'étaient réunis toutes les formes de refus du pétainisme (qui incarnait la vieille droite réactionnaire et conservatrice), qu'elles viennent de la gauche ou de la droite, en l'espèce des gaullistes aux communistes.
N'oubliez pas : parce qu'il est mû par le refus de l'égalité des droits, le rejet de l'autre est une poupée gigogne, c'est-à-dire une machine à construire politiquement des minorités qu'il faut exclure, soumettre, marginaliser ou discriminer. Il y a toujours un bouc émissaire principal, les juifs hier, les musulmans aujourd'hui, puis, une fois qu'on l'a installé, on en vient aux étrangers en général, réfugiés, migrants, etc.
Mais, une fois la machine emballée, on ne s'arrête plus en chemin : c'est alors le tour des femmes, qu'il faut renvoyer à une soumission millénaire au sexe masculin (en remettant en cause les droits qu'elles ont conquis ces dernières décennies, comme l'IVG), mais aussi le tour des homosexuels et des minorités sexuelles en général (LGBT), traitées comme des cas pathologiques dans le déni total de leurs droits humains. Mais ne vous y trompez pas, dans cette mécanique infernale, toutes les dissidences deviendront des minorités à exclure, et cela vaudra aussi pour les résistances politiques, les luttes ouvrières, les combats sociaux, etc.
Bref, il est plus urgent que jamais de défendre les causes communes de l'égalité, dans la fidélité aux idéaux issus du Conseil national de la Résistance autour duquel s'étaient réunis toutes les formes de refus du pétainisme (qui incarnait la vieille droite réactionnaire et conservatrice), qu'elles viennent de la gauche ou de la droite, en l'espèce des gaullistes aux communistes.