ELIE DOMOTA :Il est hors de questions que ça continue ainsi : augmentation du prix de l’essence et des produits, prélèvement de charges non justifiées,... Nous demandons la remise en cause des accords et notamment l’accord salarial.
Yo pa enmé trankilité. Cela veut dire qu’aujourd’hui, nous sommes obligés de descendre dans les rues pour faire respecter les engagements pris et exiger la continuité des négociations.
Nous serons tout le temps dans les rues. Ce sera « encore mieux que la dernière fois ».
CC1 :Etes vous sur que les guadeloupéens sont prêts à vous suivre ?
E. D : De toute façon, il y a suffisamment de problèmes en Guadeloupe... On l’a vu il y a quelques semaines sur France Antilles : la parution d’un sondage complètement bidon. La preuve : une majorité de guadeloupéens déclarent ne pas avoir vu de changements dans leurs situations personnelles.
Qu’est ce qu’une situation personnelle ?
Est ce que parce que le prix de l’eau a baissé, le prix d’un certain nombre de produits a changé que cela a modifié votre situation personnelle ? Ca ne veut rien dire.
Deuxième interrogation : selon le sondage, seulement 45 % de la population guadeloupéenne est prêté a descendre dans les rues.
Quand vous comptabilisez 45 % de guadeloupéens, ca fait 150 000 personnes. Il y a donc 150 000 personnes qui sont prêts à descendre dans les rues maintenant. C’est diabolique ! (Il n’y a jamais eu 150 000 personnes réunies à la fois lors d’une manifestation pendant les 44 jours de grève).
b[CC1 ; Dernièrement à l’ANPE, des membres du LKP ont proposé à des chômeurs de se joindre à eux, pourquoi n’ont ils pas voulu ?
E.D :]b C’est normal, en Guadeloupe, une association de chômeurs ca ne fonctionne pas. Il y a trop de chômeurs. Le chômeur, il cherche du travail et dans beaucoup d’esprit la notion de travail est assimilée à la notion de faveur.
Ce qui arrive très souvent c’est que le chômeur a peur de se montrer comme un contestataire. Vous imaginez bien que moi, patron, je vois quelqu’un qui est chômeur depuis longtemps, c’est surement pas celle la que je vais recruter.
Mais un jour si les 60 000 chômeurs décident à se rassembler et de descendre à la Préfecture il risque d’y avoir des problèmes...
CC1 : Est ce que l’indépendance de la Guadeloupe est la solution à ces problèmes ?
E.D : Premièrement, l’indépendance de la Guadeloupe, c’est le choix des guadeloupéens.
Deuxièmement, il faut préciser que la notion d’indépendance est apparue ces derniers temps par des sondages en France.
Mais la question primordiale, c’est quel développement pour la Guadeloupe ?
Nous, LKP, nous soutenons fermement que tout développement de la Guadeloupe doit être intégralement subventionnés par la France, au nom de la dette coloniale.
Yo pa enmé trankilité. Cela veut dire qu’aujourd’hui, nous sommes obligés de descendre dans les rues pour faire respecter les engagements pris et exiger la continuité des négociations.
Nous serons tout le temps dans les rues. Ce sera « encore mieux que la dernière fois ».
CC1 :Etes vous sur que les guadeloupéens sont prêts à vous suivre ?
E. D : De toute façon, il y a suffisamment de problèmes en Guadeloupe... On l’a vu il y a quelques semaines sur France Antilles : la parution d’un sondage complètement bidon. La preuve : une majorité de guadeloupéens déclarent ne pas avoir vu de changements dans leurs situations personnelles.
Qu’est ce qu’une situation personnelle ?
Est ce que parce que le prix de l’eau a baissé, le prix d’un certain nombre de produits a changé que cela a modifié votre situation personnelle ? Ca ne veut rien dire.
Deuxième interrogation : selon le sondage, seulement 45 % de la population guadeloupéenne est prêté a descendre dans les rues.
Quand vous comptabilisez 45 % de guadeloupéens, ca fait 150 000 personnes. Il y a donc 150 000 personnes qui sont prêts à descendre dans les rues maintenant. C’est diabolique ! (Il n’y a jamais eu 150 000 personnes réunies à la fois lors d’une manifestation pendant les 44 jours de grève).
b[CC1 ; Dernièrement à l’ANPE, des membres du LKP ont proposé à des chômeurs de se joindre à eux, pourquoi n’ont ils pas voulu ?
E.D :]b C’est normal, en Guadeloupe, une association de chômeurs ca ne fonctionne pas. Il y a trop de chômeurs. Le chômeur, il cherche du travail et dans beaucoup d’esprit la notion de travail est assimilée à la notion de faveur.
Ce qui arrive très souvent c’est que le chômeur a peur de se montrer comme un contestataire. Vous imaginez bien que moi, patron, je vois quelqu’un qui est chômeur depuis longtemps, c’est surement pas celle la que je vais recruter.
Mais un jour si les 60 000 chômeurs décident à se rassembler et de descendre à la Préfecture il risque d’y avoir des problèmes...
CC1 : Est ce que l’indépendance de la Guadeloupe est la solution à ces problèmes ?
E.D : Premièrement, l’indépendance de la Guadeloupe, c’est le choix des guadeloupéens.
Deuxièmement, il faut préciser que la notion d’indépendance est apparue ces derniers temps par des sondages en France.
Mais la question primordiale, c’est quel développement pour la Guadeloupe ?
Nous, LKP, nous soutenons fermement que tout développement de la Guadeloupe doit être intégralement subventionnés par la France, au nom de la dette coloniale.