Dossier NOU PEP LA sujet 3 : Le réseau social d’influences et l’action terrain au jour le jour.


Rédigé le Mercredi 19 Octobre 2016 à 00:37 |
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Quand on a l’habitude d’observer le MIM et le PPM, on peut finir par oublier l’action militante. Moins pour le MIM beaucoup plus pour PPM. Le MIM est toujours en lien direct avec la CSTM. Quelques soient les critiques qui peuvent engendrer par son action sur le terrain, Le secrétaire général Bertrand CAMBUSY de la CSTM occupe l’espace médiatique. En plus de son émission hebdomadaire du dimanche matin sur RLDM il mobilise à son service régulièrement les antennes des principaux médias officiel RCI et Martinique Première.


Pilippe PIERRE CHARLES lui a accepté d’échanger avec MAKACLA sur L’AFPA hors tréteaux. Et de nous préciser qu’il ne demande pas la reprise des 130 personnes. Il demande principalement l’ouverture de négociations que le patron de l’exécutif de la CTM n’entend pas selon lui ouvrir.

Il est plus difficile d’identifier le syndicat qui est la courroie de transmission sociale du PPM.

Le MIM est au pouvoir et son action terrain est directement lié à la gestion du présent et l’anticipation du besoin de développement culturel économique et social. Si MAKACLA fait ce comparatif c’est essentiellement parce que le même Bertrand CAMBUSY était l’invité de NOU PEP LA.
Il devait, je cite : « présenter son regard sur l’action sociale de la CTM ». Cette présence dans un milieu hostile à la gouvernance de la CTM et cette prise de parole, dans le cadre d’une rentrée politique d’un parti adverse au MIM nous avait étonnées. Nous ne nous sommes pas trompé sur cette curieuse invitation. Etait-ce un piège, un pieds de nez ou tout simplement une ouverture ?

Nous n’avons pas eu de réponse, car si CAMBUSY avait, accepté l’invitation, les organisateurs n’ont pas cherché à savoir s’il venait ou pas. Ils se sont encore moins excusés auprès du public présent de l’absence de l’intervenant.

La preuve que la macaquerie à ses codes cette intervention a été remplacée par une présentation d’un mouvement syndical qui vient en soutien au directeur Claude AURORE en indélicatesse avec le ministère de l’agriculture en Martinique.
C’est donc Philipe PIERRE CHARLES de la CDMT qui a occupé l’espace social de cette réunion. Son discours était le suivant ; 130 personnes licenciées c’est insupportable. La politique sociale de la CTM est intolérable et la situation de l’emploi en martinique est catastrophique.

Il a accepté d’échanger avec MAKACLA sur L’AFPA en off. Et de nous préciser qu’il ne demande pas la reprise des 130 personnes. Il demande principalement l’ouverture de négociations que le patron de l’exécutif de la CTM n’entend pas selon lui ouvrir.
À la question mais c’est quoi votre projet pour l’AFPA, MAKACLA n’a pas obtenu de réponse claire sauf à considérer que si hier l’AFPA avait été assassinée, aujourd’hui la nouvelle gouvernance de la CTM était dans la même logique et que surtout ni le personnel ni le syndicat CDMT ne se laisseraient balader sur ce dossier.
Nous avons donc compris que pour la mouvance NOU PEP LA défendre les 130 de l’AFPA et la question sociale à la CTM deviennent une priorité. Voici une occasion supplémentaire d’affrontement dans le camp des patriotes. Prétexte ou opportunité d’occuper l’espace médiatique à moins qu’il ne s’agisse d’une question de principe ou une posture politique. Il n’empêche que 130 licenciés à l’échelle de la martinique, ce sont plus de 2000 licenciements en Europe continentale. Il est curieux de constater que l’opinion publique et les groupes idéologiques ne se saisissent pas plus de cette question. Soit pour l’opinion la mort de l’AFPA est normale soit il considère que cette question est le seul problème des gens de l’AFPA à moins qu’il n’en ait rien à foutre.

Si pour l’heure nous avons présenté écosystème NOU PEP LA il convient que commence notre analyse de ce que l’on a voulu nous décrire. Je vous propose de commencer par la question sociale et en particulier celle de l’AFPA
Selon MAKACLA et en fonction de la réflexion menée sur la question le plus important est que : Dans le cas de l’AFPA il ne faut surtout pas que le président de la CTM face l’erreur qu’allait faire le Président Serge LETCHIMI. si on peut abusivement considérer que reprendre tout le personnel est une erreur.


Philippe Pièrre CHARLES l'action sociale un vrai réseau d'influence

Si le patrimoine de l’AFPA avait été vendu au vrai prix, à la Région ou à un privé, peut-être que l’institution aurait bénéficié de la trésorerie qu’il fallait pour faire sa restructuration interne au moment où il fallait le faire. Licencier, réorganiser, coûte cher l’AFPA aurait donc eu l’argent pour procéder à son propre retournement.

Ce propos doit être nuancé : Dans un contexte d’une Martinique auréolé de 50 000 chômeurs dire qu’il ne faut pas reprendre tout le personnel est scélérat. Cela, l’est d’autant plus que l’on connaît les conditions dans lesquelles l’institution AFPA a été dépossédée de son patrimoine immobilier pour un euro symbolique. L’argument de l’incapacité de l’institution de ne pas être en mesure de faire des réparations de son immobilier et de faire payer 100 % de ses réparations par l’ex Région (Version AMJ) est un argument discutable.

Si le patrimoine de l’AFPA avait été vendu au vrai prix, à la Région ou à un privé, peut-être que l’institution aurait bénéficié de la trésorerie qu’il fallait pour faire sa restructuration interne au moment où il fallait le faire. Licencier, réorganiser, coûte cher l’AFPA aurait donc eu l’argent pour procéder à son propre retournement.
Autre point de vue si l’AFPA avait encore du patrimoine, (celui qu’elle a produit durant les années favorables) si elle devait se retrouver en indélicatesse, sa tutelle (donc celle de la CTM) serait moins encline à la jeter en pure perte dans les poubelles du tribunal de commerce de Fort-de-France.
Pour preuve l’excellent Maître MIROITE, n’a même pas cherché à faire reprendre l’affaire par un privé.

Avec du patrimoine la mariée même boutonneuse serait différente et pourrait faire l’objet d’encore des convoitises. Quand on sait que l’état et les collectivités financent la formation professionnelle une affaire de prestation de services avec du patrimoine aurait intéressée bien des hommes d’affaires qui eux auraient mis les moyens pour répondre industriellement aux appels d’offres de formation.
Il est vrai qu’avec des si l’on peut faire rentrer Paris en bouteille. La réalité est toute différente probablement. Faire croire au personnel que tout le monde peut être repris, c’est tromper le personnel. Pourquoi lui faire croire que la CTM est- un puits sans fond ?

Alors que faire.

L'action militante de terrain ex accompagnement de travailleurs

AFPA doit faire son Uberisation. Elle devrait devenir une structure légère dont la cellule de basse est composée d’un encadrement capable de produire, marketer et vendre les formations 10 personnes serait un maximum. Les formateurs doivent devenir un réseau de formateurs indépendants types auto-entrepreneur ou structures de taille moyenne. Les locaux doivent appartenir à la collectivité et être aménagés en un grand espace dédié moderne dans lequel start-up micro crédit , coworking salle de formation coaching devraient devenir disponible en un même lieu. Comment comprendre que ceux qui doivent former la population aux changements soient les premiers à avoir peur du changement.

La politique a pour mission trop souvent de satisfaire de bas instincts, à commencer par les propres turpitudes des élus.
Faire de l’AFPA un institut lorsqu’il faut qu’elle soit un concept un clound au mieux une plate-forme virtuelle de mise en relation, c’est déjà préoccupant .

MAKACLA ne peut pas à lui seul détenir la solution-miracle. La vérité est clairement ailleurs mais gageons que les élus sauront bouger les curseurs. Étonnons-nous tout de même que dans le MOT DU MIM le président indique qu’il n’a pas encore reçu le personnel de l‘AFPA parce qu’il a d’autres priorités plus urgentes. Lui aussi est certainement dans la logique de la liquidation pure et simple en toutes pertes.

Il se trouve que ce n’est pas ce type de discours réaliste qui aura été tenu à l’assistance venue nombreuse pour la rentrée politique de NPL. C’est donc l’occasion de se demander dans ce mouvement où se trouve la part de rêve de posture et d’idéologie. Nous y reviendrons car demain nous parlerons enfin du corpus politique.

Le titre de l’article : les vieux militants, Garcin MALSA, Robert SAE Louis REGIS se cachent il derrière les plus jeunes du mouvement. ont-ils vraiment passés la main ?

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Garcin MALSA protecteur , père spirituel où opportuniste?


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