Documentaire KASSAV' ... L'indignation d'Ignace Pastel !


Rédigé le Jeudi 27 Juin 2019 à 22:58 |
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La Martinique est traversée en ce moment par une volonté de dire, de faire mémoire, de rappeler. C'est la même chose dans le monde de la musique. Ignace ,a ces derniers temps rappelé dans son émission Makrélaj , l'affaire des droits de Sacem sur les musiciens traditionnels. Certains en ont pris ombrage, et pas des moindres !


Ici encore Ignace met le pied dans le plat. Un documentaire sur Kassav et pas un mot sur Georges Debs ! En sa qualité de témoin de cette histoire, Ignace a considéré qu'il ne pouvait pas ne pas l'ouvrir. Il fait le point, nous diffusons sa tribune libre.

A cette Ignace était le relais de georges Debs sur RCI et bassinait la martinique de la musique de KASSAV'
Un documentaire sur Kassav a été diffusé sur Martinique la 1ère au soir de la fête de la musique. Les réalisateurs de ce 75 minutes mal documenté, de mauvaise foi ou ignorants ont réussi le tour de force d’éviter de faire la moindre allusion, de citer, de parler de l’une des pièces essentielles de cette machine qui dans les débuts des années 80 partait à la conquête de la planète.

Georges Debs est ce Guadeloupéen qui avait choisi la Martinique et qui avant tout le monde avait cru en Pierre Edouard, Georges Décimus, Jacob Desvarieux en leur musique, en leur projet. Producteur, il investit, albums après albums, met en place avec le groupe l’intelligente stratégie qui a consisté à sortir entre deux Kassav des disques aux noms des individualités, chanteurs ou musiciens du groupe, assurant ainsi la présence de ce nouveau son, de cette nouvelle musique sur les antennes et partout où se jouait de la musique. Georges Debs, homme de bon gout a vite compris que Kassav avec sa nouvelle musique apportait quelque chose de nouveau et de moderne.

Il a mis au service de ce nouveau phénomène, son intelligence, son gout du beau et des moyens financiers jusqu’à n’en plus pouvoir.. Les plus grands studios parisiens, les meilleurs ingénieurs, les meilleurs attachés de presse, ça n’était jamais trop pour Kassav. C’est vrai que l’homme avait comme chacun, ses travers, mais au bilan, mérite t’il d’être relégué aux oubliettes.. Non, non, non! Soixante quinze minutes à raconter Kassav, son histoire, son parcours en évitant la moindre allusion à ce passionné, à ce fou, qui a donné sans compter c’est indigne.

Reste une question à laquelle je n’ai pas la réponse: Ce documentaire a t’il été visionné et validé avant diffusion par un ou plusieurs musiciens du groupe?

Si oui qui ?

Ignace Pastel

Le lien sur le site Makrélaj pour d'autres infos


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