Le 31 août 2016, au terme d’une conspiration, qui a duré plusieurs mois, orchestrée par l’oligarchie et l’opposition conservatrice des secteurs du grand patronat et du pouvoir judiciaire, les sénateurs ont, dans leur majorité, voté la destitution de Dilma Rousseff, présidente légitimement élue par plus de 54 millions d’électeurs brésiliens. Il lui a été reproché d’avoir eu recours à une procédure comptable largement utilisée par les gouvernements antérieurs à ceux dirigés par le Parti des Travailleurs. Dilma Rousseff n’a commis aucun délit ni pratiqué le moindre acte de corruption.
Ce coup d’Etat obéit aux intérêts des classes dominantes traditionnelles qui contrôlent le monde des finances, les richesses industrielles et agricoles et prétendent désormais contrôler tout le spectre du pouvoir politique, judiciaire et institutionnel, tout en faisant table rase des avancées sociales obtenues sous les gouvernements du Part des Travailleurs.
Le CNCP dénonce fermement ce coup d’Etat, réaffirme sa solidarité avec la Présidente Dilma Rousseff et le Parti des Travailleurs et renouvelle son soutien au vaste mouvement populaire de résistance pour la défense de la démocratie.
Fait à Fort-de-France, le 3 septembre 2016
Pour le CNCP
Marie-Hélène Léotin
Ce coup d’Etat obéit aux intérêts des classes dominantes traditionnelles qui contrôlent le monde des finances, les richesses industrielles et agricoles et prétendent désormais contrôler tout le spectre du pouvoir politique, judiciaire et institutionnel, tout en faisant table rase des avancées sociales obtenues sous les gouvernements du Part des Travailleurs.
Le CNCP dénonce fermement ce coup d’Etat, réaffirme sa solidarité avec la Présidente Dilma Rousseff et le Parti des Travailleurs et renouvelle son soutien au vaste mouvement populaire de résistance pour la défense de la démocratie.
Fait à Fort-de-France, le 3 septembre 2016
Pour le CNCP
Marie-Hélène Léotin