Hommage aux artistes de la révolution grenadienne
Le décès de Fidel Castro, le 25 octobre 2016, a remis en lumière la Révolution cubaine et soulevé à nouveau un certain nombre de questions liées aux idéologies et à l’exercice du pouvoir dans les Amériques et en Caraïbe.
L’histoire révolutionnaire du monde américano-caraïbe convoque de multiples notions et concepts tels que révolte, soulèvement, révolution, contre-révolution, dictature, tyrannie, homme providentiel, régime autoritaire, autocratie, liberté politique, liberté d’expression, etc., dont les contenus méritent indéniablement (re)définition et éclaircissement(s).
Une révolution trouve généralement son origine dans un réel devenu intolérable. Elle est une rupture accompagnée de désirs et d’espoirs. Espoir d’un quotidien meilleur et d’une vie radicalement autre. La révolution est une réponse à ce qui n’est plus supportable. Elle incarne un changement de paradigme censé permettre la réalisation des rêves et des aspirations. Elle offre un horizon collectif et propose un destin commun.
Face à une situation devenue insoutenable, une partie du peuple se soulève pour mettre fin à un état de fait et pour faire advenir un monde à la hauteur de ses attentes. En cela, les révolutions sont légitimes. Elles sont une riposte aux inégalités, à l’absence de liberté, parfois à la misère. Elles ont pour objectif de renverser un régime honni. Certaines sont victorieuses, d’autres sont réprimées et noyées dans le sang par le régime en place. Face à des régimes autoritaires, totalitaires, autocratiques où la liberté d’expression est muselée, il n’y a généralement pas d’autre alternative qu’un mouvement révolutionnaire.
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L’histoire révolutionnaire du monde américano-caraïbe convoque de multiples notions et concepts tels que révolte, soulèvement, révolution, contre-révolution, dictature, tyrannie, homme providentiel, régime autoritaire, autocratie, liberté politique, liberté d’expression, etc., dont les contenus méritent indéniablement (re)définition et éclaircissement(s).
Une révolution trouve généralement son origine dans un réel devenu intolérable. Elle est une rupture accompagnée de désirs et d’espoirs. Espoir d’un quotidien meilleur et d’une vie radicalement autre. La révolution est une réponse à ce qui n’est plus supportable. Elle incarne un changement de paradigme censé permettre la réalisation des rêves et des aspirations. Elle offre un horizon collectif et propose un destin commun.
Face à une situation devenue insoutenable, une partie du peuple se soulève pour mettre fin à un état de fait et pour faire advenir un monde à la hauteur de ses attentes. En cela, les révolutions sont légitimes. Elles sont une riposte aux inégalités, à l’absence de liberté, parfois à la misère. Elles ont pour objectif de renverser un régime honni. Certaines sont victorieuses, d’autres sont réprimées et noyées dans le sang par le régime en place. Face à des régimes autoritaires, totalitaires, autocratiques où la liberté d’expression est muselée, il n’y a généralement pas d’autre alternative qu’un mouvement révolutionnaire.
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La résistance et la révolution sont des promesses d’un monde meilleur.
Cela dit, les révolutions ne durent qu’un temps : le temps du renversement et de la mise en place d’un pouvoir alternatif. Ensuite s’installe un nouveau régime qui, selon le cas, répond aux attentes ou apporte la déception quand ce n’est pas, parfois, l’horreur. Les superpuissances de leur côté ne sont pas neutres, elles agissent ou sous-main ou de manière avérée.
Dans la seconde moitié du siècle passé, en Amérique latine par exemple, certains États progressistes ont subi les manipulations de la superpuissance voisine, et ont été remplacés par des dictatures. Selon le cas, une révolution met fin à une dictature, une dictature renverse un gouvernement progressiste, une révolution se mue en dictature d’un homme ou d’un parti.
Dans le monde américano-caraïbe, les dictatures ont donné naissance à des révoltes et des révolutions ainsi qu’à des mythes et des héros. Y observe-t-on la construction d’une figure caribéenne du dictateur ? La figure du dictateur et les aspects de la dictature, aussi polymorphes soient-ils, nous amènent à nous questionner, entre mythe, mythification et mystification, sur les représentations politiques et sociologiques.
Ces dictatures et ces révolutions sont-elles différentes de celles connues dans d’autres régions du monde ? Sont-elles spécifiques ? Comment sont-elles vécues de l’intérieur et perçues à l’extérieur ? Sous quelles formes la résistance s’exerce-t-elle ? Qu’en disent les artistes, les écrivains et les intellectuels au travers de leurs productions ? Comment se positionnent-ils ? Quelle est leur marge de manœuvre ?
Ce sont à ces questions, entre autres choses, qu'un colloque tentera d’apporter des réponses.
Nous invitons donc le lecteur qui à porté sa contribution informative dans cet article à nous donner des nouvelles de ce colloque. Ce sera plaisir que MAKACLA.COM partagera avec vous cette expérience lecteur. Si vous aussi vous avez des choses à partager cliquez sur la rubrique soumettre un article.
Dans la seconde moitié du siècle passé, en Amérique latine par exemple, certains États progressistes ont subi les manipulations de la superpuissance voisine, et ont été remplacés par des dictatures. Selon le cas, une révolution met fin à une dictature, une dictature renverse un gouvernement progressiste, une révolution se mue en dictature d’un homme ou d’un parti.
Dans le monde américano-caraïbe, les dictatures ont donné naissance à des révoltes et des révolutions ainsi qu’à des mythes et des héros. Y observe-t-on la construction d’une figure caribéenne du dictateur ? La figure du dictateur et les aspects de la dictature, aussi polymorphes soient-ils, nous amènent à nous questionner, entre mythe, mythification et mystification, sur les représentations politiques et sociologiques.
Ces dictatures et ces révolutions sont-elles différentes de celles connues dans d’autres régions du monde ? Sont-elles spécifiques ? Comment sont-elles vécues de l’intérieur et perçues à l’extérieur ? Sous quelles formes la résistance s’exerce-t-elle ? Qu’en disent les artistes, les écrivains et les intellectuels au travers de leurs productions ? Comment se positionnent-ils ? Quelle est leur marge de manœuvre ?
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