Le comité des pêches a bien activé son projet de pêche aux calamars, le secteur de l’artisanat d’art a tenu salon à Batelière et s’active en ce moment à Paris au salon de … La CTM et l’État ont lancé la maquette d’aides aux entreprises dans le secteur de l’innovation et des structurations des filières grâce à l’outil BPI .
Le secteur agricole continue de se consolider et la question des denrées contaminées au chlordécone fait émerger le besoin absolu du bio en MARTINIQUE. En définitive tout le monde semble s’activer, y compris l’économie sociale et solidaire, en dehors du secteur culturel, dont on ne sait si ses dirigeants politiques ne se sont pas endormis.
Pour être exhaustifs sur ce secteur, les dirigeants prétendent que non. Ils affirment que ce n’est pas en faisant du bruit que l’on fait avancer les dossiers. Et que ce n’est pas en occupant les médias que l’on fait évoluer le pays. Nous ne demandons qu’à les croire, et si nous sommes informés qu’un bureau destiné à développer le cinéma est mis en place, nous ne pouvons digérer la conception de la Conseillère exécutive, en charge des affaires culturelles selon laquelle, pour faire des spectacles culturels, il faille s’investir dans des halls des sports.
Disons, pour ne froisser personne, que sur la question de la culture en Martinique, les attentes sont nombreuses ! Ceci d’autant que pour ces vœux de nouvel an, le Président de l’Exécutif de la CTM avait interpellé l’opinion publique sur la nécessité de créer une industrie culturelle.
A la décharge des dirigeants politiques, il faut prendre en compte l’instinct éphémère de certains musiciens et artistes eux-mêmes. Bien souvent ils donnent le sentiment de vouloir récolter avant avoir d’avoir planté et de jouer avec ce qui s’appelle du talent. Là aussi pour être complet, il convient de ne pas généraliser et de souligner qu’il y en a qui font un travail de fond.
Ils sont très certainement les plus pénalisés, car les pique-assiettes qui viennent picorer dans le gâteau des revenus de la culture, sont bien souvent fonctionnaires, ou protégés par un statut de salariés.
Donc comme vous pouvez le constater, y compris dans le secteur de la culture qui a du mal à émerger, la généralisation en Martinique d’une interrogation de tous sur le développement est unanime.
Le secteur agricole continue de se consolider et la question des denrées contaminées au chlordécone fait émerger le besoin absolu du bio en MARTINIQUE. En définitive tout le monde semble s’activer, y compris l’économie sociale et solidaire, en dehors du secteur culturel, dont on ne sait si ses dirigeants politiques ne se sont pas endormis.
Pour être exhaustifs sur ce secteur, les dirigeants prétendent que non. Ils affirment que ce n’est pas en faisant du bruit que l’on fait avancer les dossiers. Et que ce n’est pas en occupant les médias que l’on fait évoluer le pays. Nous ne demandons qu’à les croire, et si nous sommes informés qu’un bureau destiné à développer le cinéma est mis en place, nous ne pouvons digérer la conception de la Conseillère exécutive, en charge des affaires culturelles selon laquelle, pour faire des spectacles culturels, il faille s’investir dans des halls des sports.
Disons, pour ne froisser personne, que sur la question de la culture en Martinique, les attentes sont nombreuses ! Ceci d’autant que pour ces vœux de nouvel an, le Président de l’Exécutif de la CTM avait interpellé l’opinion publique sur la nécessité de créer une industrie culturelle.
A la décharge des dirigeants politiques, il faut prendre en compte l’instinct éphémère de certains musiciens et artistes eux-mêmes. Bien souvent ils donnent le sentiment de vouloir récolter avant avoir d’avoir planté et de jouer avec ce qui s’appelle du talent. Là aussi pour être complet, il convient de ne pas généraliser et de souligner qu’il y en a qui font un travail de fond.
Ils sont très certainement les plus pénalisés, car les pique-assiettes qui viennent picorer dans le gâteau des revenus de la culture, sont bien souvent fonctionnaires, ou protégés par un statut de salariés.
Donc comme vous pouvez le constater, y compris dans le secteur de la culture qui a du mal à émerger, la généralisation en Martinique d’une interrogation de tous sur le développement est unanime.
A ce stade ce n’est pas une boutade que de se demander quel développement il faudrait en Martinique ?
La syndicaliste Ghislaine Joachim-Arnaud interrogée par nous, au micro de 100 % INFOS MARTINIQUE, la nouvelle web radio 100% infos, disait que ce qui l’intéresse ce n’est pas le développement de la MARTINIQUE, mais le développement des Martiniquais.
La nuance selon elle est de taille et devrait inverser cette façon de considérer le développement en dehors de l’être humain. Et cette syndicaliste dont la longévité du combat ne peut s’appuyer que sur une vraie conviction de l’intérêt de la lutte des classes, affirme que les solutions ne sont pas les mêmes s’il s’agit de développer les entreprises de ce qu’elle appelle les possédants, qui font l’économie et s’il s’agit du développement de chaque Martiniquais.
Selon ses convictions, pour peu que nous considérions qu’en Martinique, il se produit suffisamment de richesses, il existe aussi suffisamment de moyens également pour que la Martinique soit plus juste, plus agréable à vivre et plus prospère pour la masse des Martiniquais.
Sauf que selon elle la richesse est captée par un trop petit nombre.
Le monde économique ne partage pas ce point de vue. Il commence par considérer qu’entreprendre en Martinique est bien souvent une vocation impossible, tant les freins sont nombreux. Outre les problèmes de mentalité, de marché, de production, de distribution, de savoir faire, il considère qu’entreprendre est une marque de gageure. L’opinion selon laquelle les patrons sont des exploiteurs est fausse car bien souvent ces derniers sont ceux qui pour faire exister l’outil, se sacrifient sans retour véritable proportionnel au travail qu’ils effectuent et au temps qu’ils passent dans l’entreprise.
Par conséquent parler de développement dans un pays où les conceptions sont si diamétralement opposées relève du surréalisme. Engourdie par la question coloniale d’une part, murée dans la matrice de l’esclavage, désagrégée de toute part par la mondialisation , déculturée par la question du métissage, de l’universalisme et de la modernité, la MARTINIQUE est devenue une terre ingouvernable, qu’il faut gouverner. Un territoire résilient à qui il faut donner des règles, contraires à ces processus de sauvegarde.
En effet la débrouillardise n’est plus suffisante, le" compère lapinisme" ne peut plus être justifié et face au monde de la norme, des règles et de la performance, il convient de faire face. Or quoi qu’on dise c’est l’entreprise qui produit la valeur, et quoi qu’on pense quelque soit la part des résultats partagé c’est l’état qui sans bouger, quoi qu’il fasse ou pas, par l’imposition, tire le meilleur parti de l’entreprise.
La nuance selon elle est de taille et devrait inverser cette façon de considérer le développement en dehors de l’être humain. Et cette syndicaliste dont la longévité du combat ne peut s’appuyer que sur une vraie conviction de l’intérêt de la lutte des classes, affirme que les solutions ne sont pas les mêmes s’il s’agit de développer les entreprises de ce qu’elle appelle les possédants, qui font l’économie et s’il s’agit du développement de chaque Martiniquais.
Selon ses convictions, pour peu que nous considérions qu’en Martinique, il se produit suffisamment de richesses, il existe aussi suffisamment de moyens également pour que la Martinique soit plus juste, plus agréable à vivre et plus prospère pour la masse des Martiniquais.
Sauf que selon elle la richesse est captée par un trop petit nombre.
Le monde économique ne partage pas ce point de vue. Il commence par considérer qu’entreprendre en Martinique est bien souvent une vocation impossible, tant les freins sont nombreux. Outre les problèmes de mentalité, de marché, de production, de distribution, de savoir faire, il considère qu’entreprendre est une marque de gageure. L’opinion selon laquelle les patrons sont des exploiteurs est fausse car bien souvent ces derniers sont ceux qui pour faire exister l’outil, se sacrifient sans retour véritable proportionnel au travail qu’ils effectuent et au temps qu’ils passent dans l’entreprise.
Par conséquent parler de développement dans un pays où les conceptions sont si diamétralement opposées relève du surréalisme. Engourdie par la question coloniale d’une part, murée dans la matrice de l’esclavage, désagrégée de toute part par la mondialisation , déculturée par la question du métissage, de l’universalisme et de la modernité, la MARTINIQUE est devenue une terre ingouvernable, qu’il faut gouverner. Un territoire résilient à qui il faut donner des règles, contraires à ces processus de sauvegarde.
En effet la débrouillardise n’est plus suffisante, le" compère lapinisme" ne peut plus être justifié et face au monde de la norme, des règles et de la performance, il convient de faire face. Or quoi qu’on dise c’est l’entreprise qui produit la valeur, et quoi qu’on pense quelque soit la part des résultats partagé c’est l’état qui sans bouger, quoi qu’il fasse ou pas, par l’imposition, tire le meilleur parti de l’entreprise.
Par conséquent quand on se demande quel développement il faut pour la Martinique, on ne peut pas se poser la question de savoir dans quel contexte institutionnel ce développement doit se dérouler.
Or de manière constante, les dirigeants politiques de la Martinique depuis presque 30 ans sont de gauche. C’est-à-dire qu’ils sont de ceux que l’on appelle les anticolonialistes. S’il il n’y a pas de mal à demeurer anticolonialiste, il n’y a pas non plus de défaut à s’affirmer comme départementaliste.
Mais le plus interpellant est de constater que c’est avec les indépendantistes que le "coït sur le dos du développement de la MARTINIQUE" est le plus élaboré avec l’état. Un véritable kamasutra tant les dispositions législatives sont nombreuses.
Qu’il s’agisse de l’action envers l’économie sociale et solidaire, pour laquelle le conseiller exécutif de la CTM Francis Carole a dirigé en grand prélat les travaux, on peut dire que s’il ne s’agit pas d’un 69 cela à tout l’air d’un "je te tiens, tu me tiens par la barbichette."
En dehors du véritable savoir faire que requiert cette activité qu’est l’ingénierie, cette pratique qui consiste à nous regarder nous même de façon différente. C’est comme la question du patrimoine qui n'est autre qu’une vue de l’esprit, une construction intellectuelle.
Alors comment imaginer un développement économique quand idéologiquement on considère que la France est un carcan, un exploiteur, une profiteuse, une suceuse.
Et c’est à cet exercice de contorsion que se livrent nos scientifiques du développement et nos spécialistes du comment "palanker le pays". Ce sont ceux qui n’ont jamais poussé les portes d’une entreprise privée et qui en savent tellement qu’ils pourraient vous complexer de vos expériences heureuses et malheureuses au vu de "leurs toutes connaissances de tout", mijotent réfléchissent pour le petit peuple, les artisans dont ils ne considèrent que le savoir-faire et si peu l’intelligence.
Faire avec l’État quand on considère que l’état est un envahisseur, faire avec les fonds de l’Europe quand on considère que l’Europe est un loup.
Faire avec un 73 que la population a confirmé alors quelle refusait le 74.
Voici les turpitudes du développement en pays MARTINIQUE.
Mais le plus interpellant est de constater que c’est avec les indépendantistes que le "coït sur le dos du développement de la MARTINIQUE" est le plus élaboré avec l’état. Un véritable kamasutra tant les dispositions législatives sont nombreuses.
Qu’il s’agisse de l’action envers l’économie sociale et solidaire, pour laquelle le conseiller exécutif de la CTM Francis Carole a dirigé en grand prélat les travaux, on peut dire que s’il ne s’agit pas d’un 69 cela à tout l’air d’un "je te tiens, tu me tiens par la barbichette."
En dehors du véritable savoir faire que requiert cette activité qu’est l’ingénierie, cette pratique qui consiste à nous regarder nous même de façon différente. C’est comme la question du patrimoine qui n'est autre qu’une vue de l’esprit, une construction intellectuelle.
Alors comment imaginer un développement économique quand idéologiquement on considère que la France est un carcan, un exploiteur, une profiteuse, une suceuse.
Et c’est à cet exercice de contorsion que se livrent nos scientifiques du développement et nos spécialistes du comment "palanker le pays". Ce sont ceux qui n’ont jamais poussé les portes d’une entreprise privée et qui en savent tellement qu’ils pourraient vous complexer de vos expériences heureuses et malheureuses au vu de "leurs toutes connaissances de tout", mijotent réfléchissent pour le petit peuple, les artisans dont ils ne considèrent que le savoir-faire et si peu l’intelligence.
Faire avec l’État quand on considère que l’état est un envahisseur, faire avec les fonds de l’Europe quand on considère que l’Europe est un loup.
Faire avec un 73 que la population a confirmé alors quelle refusait le 74.
Voici les turpitudes du développement en pays MARTINIQUE.
Alors comment faire et où aller ? Il faut, disons pour faire heureux, faire preuve d’ingénierie. Car le mot ingénierie, dont la substance est la suivante : n’a d’autres sens que de savoir si nous sommes assez intelligents ou trop couillons pour développer de par nous-mêmes notre pays.
s’agit une fois que nous avons fait le constat de notre désargentage ,de savoir si nous avons assez de folie pour grimper aux différents mâts de cocagne du financement qui sont , les banques, les fonds européens , les appels à projet, les concours de l’innovation , les fonds participatifs ,les sociétés d’investissements et j’en passe. C’est ce qui s’appelle paradoxalement la course d’obstacles !
En effet durant toute cette semaine où on a parlé de développement de la Martinique, à travers tous ces secteurs, un fond semblait devenir au fur et à mesure le denier rempart, une véritable panacée.
Ingénierie, formation, investissement, organisation, fonctionnement, production commercialisation, export, recherche et développement, tout le mal développement pourrait trouver solution et panser ses bobos avec les fonds européens !
Sauf que pour tous les secteurs et toutes les initiatives de projets qui peuvent se considérer comme sérieux se posera systématiquement la question du préfinancement. Le préfinancement c’est généralement avec la banque, alors comment croire qu’il ne s’agisse de la fable où de l’histoire du chien qui voulait se mordre la queue, ou de ce qui pourrait s’appeler la théorie du "ou wey ou pas wey" où tous les acteurs ne sont pas que des perdants.
La manne des fonds Européens n’est pas une illusion, mais un jeu où pour ne pas subir le dégagement d’office, les premiers où les derniers ramassent la mise, pour peu que leur banque les accompagne. C’est la preuve qu’ouvrir boutique, contrairement à ce que disait la chanson est une affaire sérieuse réservée à ceux qui ont déjà des fonds.
Certes il faut l’admettre à travers ces même fonds européens, il existe les fonds pour la ruralité, ces fonds où le législateur accepte de descendre à des besoins de 2 500 Euros, mais ne devons nous pas nous demander c’est quoi ces projets où l’investissement est moins élevé que le prix d’un billet d’avion Fort de France Paris.
Voilà, cette semaine nous avons parlé de développement, dans tous les compartiments du pays. Les ministres font leur travail, les politiques et les administrateurs du pays font le leur, ils tracent des conventions cadres , établissent des protocoles , signent des conventions et vaille que vaille si la population n’y trouve pas du sien elle ne pourra se plaindre qu’à elle-même de n’avoir pas capté et compris au bon moment.
Ainsi va donc pour le mieux le pays Martinique.
En effet durant toute cette semaine où on a parlé de développement de la Martinique, à travers tous ces secteurs, un fond semblait devenir au fur et à mesure le denier rempart, une véritable panacée.
Ingénierie, formation, investissement, organisation, fonctionnement, production commercialisation, export, recherche et développement, tout le mal développement pourrait trouver solution et panser ses bobos avec les fonds européens !
Sauf que pour tous les secteurs et toutes les initiatives de projets qui peuvent se considérer comme sérieux se posera systématiquement la question du préfinancement. Le préfinancement c’est généralement avec la banque, alors comment croire qu’il ne s’agisse de la fable où de l’histoire du chien qui voulait se mordre la queue, ou de ce qui pourrait s’appeler la théorie du "ou wey ou pas wey" où tous les acteurs ne sont pas que des perdants.
La manne des fonds Européens n’est pas une illusion, mais un jeu où pour ne pas subir le dégagement d’office, les premiers où les derniers ramassent la mise, pour peu que leur banque les accompagne. C’est la preuve qu’ouvrir boutique, contrairement à ce que disait la chanson est une affaire sérieuse réservée à ceux qui ont déjà des fonds.
Certes il faut l’admettre à travers ces même fonds européens, il existe les fonds pour la ruralité, ces fonds où le législateur accepte de descendre à des besoins de 2 500 Euros, mais ne devons nous pas nous demander c’est quoi ces projets où l’investissement est moins élevé que le prix d’un billet d’avion Fort de France Paris.
Voilà, cette semaine nous avons parlé de développement, dans tous les compartiments du pays. Les ministres font leur travail, les politiques et les administrateurs du pays font le leur, ils tracent des conventions cadres , établissent des protocoles , signent des conventions et vaille que vaille si la population n’y trouve pas du sien elle ne pourra se plaindre qu’à elle-même de n’avoir pas capté et compris au bon moment.
Ainsi va donc pour le mieux le pays Martinique.