Les courses de yoles, promues en quelque sorte «sport national», mettent aux prises des sportifs quasi professionnels regroupés en équipes «sponsorisées» par des communes ou des marques commerciales.
De construction plus complexe que ce dernier (élaboré, comme on sait, à partir d’un simple tronc d’arbre évidé), elle était en effet comme le saintois en Guadeloupe, plus maniable et plus rapide. Elle a très tôt donné lieu à des compétitions sportives qui, d’abord limitées à quelques bourgs et ne mettant en lice que quelques pêcheurs professionnels lors des fêtes patronales, sont devenues depuis quelques années l’affaire de toutes les communes côtières martiniquaises.
Les courses de yoles, promues en quelque sorte «sport national», mettent aux prises des sportifs quasi professionnels regroupés en équipes «sponsorisées» par des communes ou des marques commerciales. La compétition la plus importante, le tour de l’île, suscite l’intérêt d’un large public sensibilisé à la voile par les courses aujourd’hui l’un des attraits touristiques de l’île.
Cet engouement n’a pas manqué d’influer sur la conception des yoles elles mêmes. Construites désormais avec les bois les plus résistants et les plus précieux (angélique, teck ou grignon de Guyane pour le fond et le bordé, poirier du pays pour les membrures), dotée d’une ou deux voiles (misaine ou misaine et grand’voile), elles font l’objet, comme les navires des compétiteurs transatlantiques, de constantes améliorations technologiques qui, jointes aux qualités physiques et au savoir faire exceptionnels des équipages, leur permettent des performances surprenantes.
D’où les noms à la fois pittoresques et évocateurs qui leur sont souvent donnés ; Boeing, Cyclone, Ariane, Electron, Tornade, etc…
Les courses de yoles, promues en quelque sorte «sport national», mettent aux prises des sportifs quasi professionnels regroupés en équipes «sponsorisées» par des communes ou des marques commerciales. La compétition la plus importante, le tour de l’île, suscite l’intérêt d’un large public sensibilisé à la voile par les courses aujourd’hui l’un des attraits touristiques de l’île.
Cet engouement n’a pas manqué d’influer sur la conception des yoles elles mêmes. Construites désormais avec les bois les plus résistants et les plus précieux (angélique, teck ou grignon de Guyane pour le fond et le bordé, poirier du pays pour les membrures), dotée d’une ou deux voiles (misaine ou misaine et grand’voile), elles font l’objet, comme les navires des compétiteurs transatlantiques, de constantes améliorations technologiques qui, jointes aux qualités physiques et au savoir faire exceptionnels des équipages, leur permettent des performances surprenantes.
D’où les noms à la fois pittoresques et évocateurs qui leur sont souvent donnés ; Boeing, Cyclone, Ariane, Electron, Tornade, etc…