Photo Géraldine MON OISEAU
Le changement le plus profond sera sur l’ubérisation des pouvoirs de l’État et des collectivités locales. En Afrique par exemple au CAMEROUN plus précisément c’est la poste qui transmets aux habitants tous les documents administratifs. Mais cet allègement des charges de l’État se fait par la numérisation. Donc cette distribution des documents administratifs que fait la poste se fait par documents électroniques.
Il en sera de même de plus en plus pour certaines professions. Il s’agit des entreprises de conseils tels que les cabinets d’avocats. Il existe en France une solution en ligne qui permet de faire un calcul de probabilités des chances de perdre ou de gagner un procès. Ainsi dans le cas de rendez-vous avec les prud’hommes, certaines entreprises négocient en conciliation, renseignées du fait qu’à coup certain elles perdront le procès y compris en appel.
Ces sociétés qui fonctionnent sur le principe des Big data ubérisent le pouvoir de certains corps d’état, de l’État donc des élus. Dès cet instant, le citoyen doit savoir qui contrôle ces machines et qu’elles sont les intentions de ceux qui les dirigent.
Une fois de plus on revient à la nature humaine et à ses intentions bienveillantes ou malveillantes.
Analysons cet exemple qui agite la classe politique Martiniquaise, sur l’aide véritable portée ou pas à la ville de Fort-de-France. La CTM affirme que la majorité aurait accordé au festival de la ville 100 000 €. La ville affirme que la CTM l’aurait étranglée en lui refusant l’accès aux fonds Européens.
La CTM répond qu’elle ne peut pas accorder des crédits à un dossier mal monté, mal aiguillé et qui veut en plus émarger sur des chapitres qui ne sont pas destinés à l’objet auquel la ville aurait voulu les raccorder.
Qui croire, que penser, quoi conclure ?
Nous notons que ces collectivités ne discutent pas entre elles. Comment imaginer qu’un dossier Européen ne soit déposé en CTM, sans que celui qui était en charge de rédiger ce dossier n’ait une seule fois interpellé celui à qui le dossier est destiné ? Même si cela n’est pas possible entre politiques, comment comprendre qu’entre administratifs cela ne soit pas conventionnel ?
Alors que nous en sommes à presque au énième festival de Fort-de-France comment comprendre que l’on se trompe encore dans l’élaboration d’un tel dossier.
Est-ce à dire qu’une ville telle que Fort-de-France n’aurait pas l’expertise suffisante pour réaliser un dossier Européens d’un petit festival.
Un point nous choque néanmoins dans la lettre qui suit : Si la ville ne peut pas émarger sur les chapitres sur lesquels elle ne pourrait pas le faire, alors pourquoi dans cette lettre n’est-il pas indiqué sur quels chapitres elle devrait indexé sa demande ?
La bienveillance voudrait que le renseignement soit public afin que tous en profitent. D’autres collectivités peut-être auraient besoin de cette même information.
Vous voyez si ce point évoqué est dramatique pour nous Martiniquais, qui sommes tenus d’émarger sur les fonds Européens, parce qu’il met le doigt sur l’incompétence prétendue dans les administrations locales, il constitue par contre une opportunité pour d’autres entrepreneurs audacieux et qualifiés.
Sur la question des fonds Européens il manque donc des compétences. Si une personne qualifiée avait l’audace de proposer ce service par une plate-forme de services, il s’agirait d’une ubérisation du pouvoir de ceux qui sont en charge répartir ces fonds.
.
La compétence est donc une valeur certaine pour dire oui, même en politique, mais le pouvoir de non est aussi un moyen de mettre un bwa dans les roues du cabrouet .
Il en sera de même de plus en plus pour certaines professions. Il s’agit des entreprises de conseils tels que les cabinets d’avocats. Il existe en France une solution en ligne qui permet de faire un calcul de probabilités des chances de perdre ou de gagner un procès. Ainsi dans le cas de rendez-vous avec les prud’hommes, certaines entreprises négocient en conciliation, renseignées du fait qu’à coup certain elles perdront le procès y compris en appel.
Ces sociétés qui fonctionnent sur le principe des Big data ubérisent le pouvoir de certains corps d’état, de l’État donc des élus. Dès cet instant, le citoyen doit savoir qui contrôle ces machines et qu’elles sont les intentions de ceux qui les dirigent.
Une fois de plus on revient à la nature humaine et à ses intentions bienveillantes ou malveillantes.
Analysons cet exemple qui agite la classe politique Martiniquaise, sur l’aide véritable portée ou pas à la ville de Fort-de-France. La CTM affirme que la majorité aurait accordé au festival de la ville 100 000 €. La ville affirme que la CTM l’aurait étranglée en lui refusant l’accès aux fonds Européens.
La CTM répond qu’elle ne peut pas accorder des crédits à un dossier mal monté, mal aiguillé et qui veut en plus émarger sur des chapitres qui ne sont pas destinés à l’objet auquel la ville aurait voulu les raccorder.
Qui croire, que penser, quoi conclure ?
Nous notons que ces collectivités ne discutent pas entre elles. Comment imaginer qu’un dossier Européen ne soit déposé en CTM, sans que celui qui était en charge de rédiger ce dossier n’ait une seule fois interpellé celui à qui le dossier est destiné ? Même si cela n’est pas possible entre politiques, comment comprendre qu’entre administratifs cela ne soit pas conventionnel ?
Alors que nous en sommes à presque au énième festival de Fort-de-France comment comprendre que l’on se trompe encore dans l’élaboration d’un tel dossier.
Est-ce à dire qu’une ville telle que Fort-de-France n’aurait pas l’expertise suffisante pour réaliser un dossier Européens d’un petit festival.
Un point nous choque néanmoins dans la lettre qui suit : Si la ville ne peut pas émarger sur les chapitres sur lesquels elle ne pourrait pas le faire, alors pourquoi dans cette lettre n’est-il pas indiqué sur quels chapitres elle devrait indexé sa demande ?
La bienveillance voudrait que le renseignement soit public afin que tous en profitent. D’autres collectivités peut-être auraient besoin de cette même information.
Vous voyez si ce point évoqué est dramatique pour nous Martiniquais, qui sommes tenus d’émarger sur les fonds Européens, parce qu’il met le doigt sur l’incompétence prétendue dans les administrations locales, il constitue par contre une opportunité pour d’autres entrepreneurs audacieux et qualifiés.
Sur la question des fonds Européens il manque donc des compétences. Si une personne qualifiée avait l’audace de proposer ce service par une plate-forme de services, il s’agirait d’une ubérisation du pouvoir de ceux qui sont en charge répartir ces fonds.
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La compétence est donc une valeur certaine pour dire oui, même en politique, mais le pouvoir de non est aussi un moyen de mettre un bwa dans les roues du cabrouet .
LES DEMANDES DE LA VILLE DE FORT-DE-FRANCE NE SONT PAS ÉLIGIBLES AU PO FEDER-FSE 2014-2020
Francis Carole se sera présenté aux élections législatives. Alors qu'il est en charge du budget Social de la CTM soit 40 %, c'est lui qui signe cette lettre relative au ministère de la culture.
Le néo-ppm, dans sa campagne haineuse contre la CTM, prétend que la majorité refuserait, délibérément, de verser à la ville de Fort-de-France les fonds européens auxquels celle-ci aurait droit pour le festival culturel ou encore le carnaval.
Qu'en est-il ?
L'attribution des fonds européens répond à des critères extrêmement précis et est soumise à un contrôle draconien des instances de la Communauté européenne.
Ainsi, le nouveau Programme Opérationnel FEDER-FSE 2014-2020 rend inéligibles les demandes de la ville de Fort-de-France portant sur le festival culturel et le carnaval.
La mesure 3.2.4 (soutien à l'industrie touristique-volet "Autres projets touristiques") n'est pas destinée aux collectivités mais uniquement aux entreprises. Cette modalité particulière rend donc la ville inéligible à cette mesure.
La mesure 8.4. (augmenter la création de richesse et d'emploi par la valorisation du potentiel touristique endogène) cible la valorisation du patrimoine et les aménagements afférents. Elle ne permet pas de financer l'organisation d'un festival culturel.
Quant à la sous-mesure FEADER 7.6, qui concerne la mise en valeur du patrimoine culturel et naturel, elle ne couvre pas le centre-ville.
Ou la municipalité de Fort-de-France ignore ces contraintes (ce qui serait déjà grave), ou elle ment délibérément à la population (ce qui n'étonne plus personne), ou elle nous invite à violer toutes les règles et à exposer la Collectivité à des difficultés ( ce qui fait désormais partie de ses gènes en matière de gestion des fonds publiques).
Bien entendu, les trois possibilités peuvent se conjuguer.
Rappelons cependant que la CTM s'est engagée auprès de la ville, à hauteur de 100 000 euros pour chacune de ces deux manifestations.
Fort-de-France
Mardi 4 juillet 2017
Qu'en est-il ?
L'attribution des fonds européens répond à des critères extrêmement précis et est soumise à un contrôle draconien des instances de la Communauté européenne.
Ainsi, le nouveau Programme Opérationnel FEDER-FSE 2014-2020 rend inéligibles les demandes de la ville de Fort-de-France portant sur le festival culturel et le carnaval.
La mesure 3.2.4 (soutien à l'industrie touristique-volet "Autres projets touristiques") n'est pas destinée aux collectivités mais uniquement aux entreprises. Cette modalité particulière rend donc la ville inéligible à cette mesure.
La mesure 8.4. (augmenter la création de richesse et d'emploi par la valorisation du potentiel touristique endogène) cible la valorisation du patrimoine et les aménagements afférents. Elle ne permet pas de financer l'organisation d'un festival culturel.
Quant à la sous-mesure FEADER 7.6, qui concerne la mise en valeur du patrimoine culturel et naturel, elle ne couvre pas le centre-ville.
Ou la municipalité de Fort-de-France ignore ces contraintes (ce qui serait déjà grave), ou elle ment délibérément à la population (ce qui n'étonne plus personne), ou elle nous invite à violer toutes les règles et à exposer la Collectivité à des difficultés ( ce qui fait désormais partie de ses gènes en matière de gestion des fonds publiques).
Bien entendu, les trois possibilités peuvent se conjuguer.
Rappelons cependant que la CTM s'est engagée auprès de la ville, à hauteur de 100 000 euros pour chacune de ces deux manifestations.
Fort-de-France
Mardi 4 juillet 2017