L’origine de la ratière remonterait à l’esclavage, mais il n’existe pas de documents avérés, l’histoire de l’esclavage étant écrite très souvent par des esclavagistes, des observateurs pas toujours au fait de cette histoire, ils enregistraient ce qui servait à leurs intérêts.
Crabe élégant qui ne peut imaginer ce que l'avenir lui réserve !
La ratière est donc un piège à crabes en Martinique. Certaines « mauvaises langues » disent qu’il s’agit de l’une des rares inventions locales, pourtant destinée à piéger le crabe.
Ratières avec un « S » est une commune de la Drôme en France, non loin de Grenoble et de Lyon, mais aucune trace de ce qui pourrait être l’origine de notre bonne vieille et surtout indispensable ratière. Il existe le maitre de Ratière ou de souricière, peintre anonyme ayant exercé à Rome et Milan au début du 16ème siècle. Il n’a jamais mis les pieds en Martinique, on ne peut lui attribuer la paternité de notre bonne vieille ratière, d’autant que son domaine d’évolution n’avait rien à voir avec les crabes ou les rats.
En tout cas, grâce à ces ratières la tradition du matoutou et de la fricassée de crabes à Pâques perdure et s’amplifie.
Cette tradition, selon certains, remonterait à la période où vivaient sur l’île, des Arawak et des Caraïbes
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Ratières avec un « S » est une commune de la Drôme en France, non loin de Grenoble et de Lyon, mais aucune trace de ce qui pourrait être l’origine de notre bonne vieille et surtout indispensable ratière. Il existe le maitre de Ratière ou de souricière, peintre anonyme ayant exercé à Rome et Milan au début du 16ème siècle. Il n’a jamais mis les pieds en Martinique, on ne peut lui attribuer la paternité de notre bonne vieille ratière, d’autant que son domaine d’évolution n’avait rien à voir avec les crabes ou les rats.
En tout cas, grâce à ces ratières la tradition du matoutou et de la fricassée de crabes à Pâques perdure et s’amplifie.
Cette tradition, selon certains, remonterait à la période où vivaient sur l’île, des Arawak et des Caraïbes
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Pourquoi mange-t-on du crabe à Pâques ?
Photo Miss Natïaa
Il s'agirait d'une tradition de la période esclavagiste. L’Eglise catholique imposait le Carême aux esclaves en évangélisation forcée, leur interdisant la consommation de viande, en leur réservant le crabe. Après l’abolition de l’esclavage les esclaves remplacèrent le crabe par la viande de coq et de mouton, consommée de préférence le dimanche de Pâques, jour férié.
En 1884, le lundi de Pâques fut décrété jour férié, redonnant des couleurs au crabe.
C’est sans doute à cette période que les ratières ou pièges à crabes se développèrent à grande échelle. La période de capture s’étend de nos jours de la mi-février à la mi-juillet pour la protection de l’espèce, sous le contrôle du Parc Naturel.
Petite précision:
Très souvent sur les médias, on entend "PECHE" aux crabes. Il convient de dire "CHASSE" aux crabes. Il s'agit en effet de crabes de terre qui sont piégés dans une ratière sur la terre ferme, même s'il s'agit des abords de mangroves ou de terrains humides..
Suite du texte complément d'information et la recette du Matoutou de crabes
En 1884, le lundi de Pâques fut décrété jour férié, redonnant des couleurs au crabe.
C’est sans doute à cette période que les ratières ou pièges à crabes se développèrent à grande échelle. La période de capture s’étend de nos jours de la mi-février à la mi-juillet pour la protection de l’espèce, sous le contrôle du Parc Naturel.
Petite précision:
Très souvent sur les médias, on entend "PECHE" aux crabes. Il convient de dire "CHASSE" aux crabes. Il s'agit en effet de crabes de terre qui sont piégés dans une ratière sur la terre ferme, même s'il s'agit des abords de mangroves ou de terrains humides..
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Complément d'information / Si le titre est de nous, je suppose que vous attendez de nous aussi une réponse. Hé bien nous n'en savons rien, par contre ce qu'on peut vous dire c'est qu'il y en aura suffisamment à Pâques pour tous les Martiniquais. Mais attention une réglementation est en place pour préserver l'espèce, la tradition et le plaisir de les chasser !
Plus de 40 espèces de crustacés décapodes (homards, crabes, langoustes) ont été recensées en Martinique et la liste n’est pas exhaustive.
13 espèces de crustacés fréquentent les eaux douces de la Martinique . Trois de ces espèces sont endémiques des Antilles. Les autres espèces se rencontrent en mer (certains crabes, araignées et les crevettes de mer…), sur l’estran, le littoral sableux ou en mangroves et en arrières-mangroves (crabes dont certains très prisés pour leur chair comme Cardisoma guanhumi.
Cardisoma guanhumi atteint la maturité sexuelle à l'âge de 4 ans. Les œufs fécondés sont portés par la femelle pendant une quinzaine de jours. Elle les dépose ensuite dans de l'eau saumâtre où les larves se développent. Après six stades larvaires, les petits crabes remontent sur le rivage.
Nous avons joint à ce texte un document réglementaire sur la chasse aux crabes. Cliquez dessus pour l'ouvrir
13 espèces de crustacés fréquentent les eaux douces de la Martinique . Trois de ces espèces sont endémiques des Antilles. Les autres espèces se rencontrent en mer (certains crabes, araignées et les crevettes de mer…), sur l’estran, le littoral sableux ou en mangroves et en arrières-mangroves (crabes dont certains très prisés pour leur chair comme Cardisoma guanhumi.
Cardisoma guanhumi atteint la maturité sexuelle à l'âge de 4 ans. Les œufs fécondés sont portés par la femelle pendant une quinzaine de jours. Elle les dépose ensuite dans de l'eau saumâtre où les larves se développent. Après six stades larvaires, les petits crabes remontent sur le rivage.
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